Question 11: Connais-tu des formes de participation politique autres que le vote ?

Oui     111
Non    61

Lesquelles ?
boycott
pétition
initiative populaire
distribuer tracts
syndicats
grève
débats:échange
abstention
végétarisme
partage vidéos
actions citoyennes
référendum
49.3 citoyen
tirage au sort
parti politique
associations

Il semble clair que la majorité des intéressés connaissent d’autres formes de manifestation politique que le vote. Même si beaucoup de ceux-ci citent le référendum, la grève les associations ou les pétitions, certaines formes moins connues ont été nommées: l’abstention, le projet d’un 49.3 citoyen, le boycott, le tirage au sort, ou encore le simple débat.

Cependant, plus d’un tiers des personnes questionnées ne connaissent pas ces moyens de manifestation démocratiques, ou du moins, ne les considèrent pas comme tels. Cela soulève certaines questions: s’agit-il d’un manque d’information? Cela traduit-il le sentiment de certains qu’agir en politique est impossible? ou tout simplement un désintérêt pour cette question?

Pour ce qui est du désintérêt de la question démocratiques, sur 215 élèves, seuls 9 d’entre eux considèrent la démocratie actuelle comme « très satisfaisante ». 104 d’entre eux considèrent même notre démocratie actuelle peu voire très peu satisfaisante. Cette prise de position indique clairement une prise de conscience de l’imperfection des moyens démocratiques actuels, tels que le vote (voir question 6). Cependant, la moitié des jeunes s’intéressent peu ou pas du tout à la politique. Cela répondrait à la question: beaucoup d’adolescents ne pensent pas que d’autres formes de participations politique sont possibles car eux-même ne s’y intéressent pas, ne s’informent pas.

Cependant, un autre résultat vient contredire cette information: Sur les élèves interrogés, seuls 8 ne procèdent à aucune prise d’information active sur la politique. Comment se fait-il alors que 61 élèves ne connaissent pas ces moyens politiques? On peut émettre l’hypothèse que pour certains de ces moyens, il s’agit d’un sentiment de non-aboutissement. Ainsi ces élèves connaissent ces moyens de manifestation politique, mais ne les considèrent pas comme fonctionnels. On peut aussi penser que malgré l’effort de prise d’information, les jeunes n’aient pas accès à toutes ces formes de manifestation politique. Cela signifierait alors que nous ne parlons pas assez d’autres moyens démocratiques, de leurs avantages et inconvénients, et que de ce fait, le vote nous paraisse l’unique façon de nous faire entendre, malgré la médiocrité de ses résultats actuels.


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