recueil de données

A la suite de nos stages et de nos observations, nous avons élaboré une problématique qui recoupe plusieurs concepts : celui de la transculturalité et celui de la foklorisation. Nous nous attacherons donc, dorénavant, à répondre à la question suivante : est-il possible d’aborder la transculturalité tout en évitant la foklorisation ? Etant dans deux écoles très différentes, nous avons recueilli deux types de données distinctes. Pour répondre au mieux à notre problématique, Alexane a élaboré un tableau destiné aux élèves pour se rendre compte de leurs représentations et donc avoir un point de départ et un état des lieux pour voir ce qui pourrait être mis en place. Le tableau est divisé en deux parties : la première s’attache donc à leurs représentations. Quel pays étranger connais-tu ? Qu’est-ce que tu en sais ? Y es-tu déjà allé ?) et elle va nous permettre de nous rendre compte de ce que représente les pays étrangers pour eux, et ce qu’ils y associent. La deuxième partie quant à elle s’intéresse aux répercussions de leur pratique intensive de l’anglais (Aimes-tu faire de l’anglais ? Est-ce que cela t’a donné envie d’apprendre une nouvelle langue ?  Que retiens-tu de l’anglais ?). Ces questions ont été posées dans le but d’identifier ce que les élèves retirent de cet enseignement. Charlène, quant à elle, a donné un questionnaire à l’enseignante de sa classe. Nous attendons encore le retour des réponses. Mais dans un premier échange avec cette enseignante, celle-ci a exposé les difficultés de mettre en place un enseignement transculturel. Les questions sont les suivantes : Pouvez-vous nous parler de l’environnement social de l’école ?  Avez-vous à gérer le pluriculturalisme de votre classe ? Comment faites-vous (Supports, discussions…)? L’utilisez-vous dans vos enseignements ? Quelles expériences avez-vous vécues grâce à ces différences culturelles? Diriez-vous que ces différences sont un atout pour vos enseignements ?

A travers le recueil de ces deux données, nous allons donc pouvoir comparer le regard de l’enseignante avec le regard des enfants et voir si ces deux points de vue convergent ou non.

Charlène Le Terrier et Alexane Denis