mon lien entre mon portrait de langue et mon ERVIP

Je suis née dans une famille française, ma seule langue maternelle est donc le français, mais étant dyslexique, j’ai un rapport compliqué avec celle-ci. Je n’ai su apprécier notre langue qu’à travers la littérature et le théâtre auxquels, j’ai été confrontée très tôt et qui m’ont permis de surmonter ce léger handicap, en m’apportant énormément de vocabulaire ce qui me permet d’utiliser des synonymes, si je n’arrive pas à écrire un mot ou à conjuguer un verbe correctement. Du fait, de cet handicap en français, j’ai toujours eu un rapport compliqué avec les langues étrangères. Je dis souvent que les langues ne m’aiment pas, car je n’arrive pas à me souvenir du vocabulaire et des règles de conjugaison. Ce ne sont pas des choses innées chez moi et j’ai le même problème avec le français. Cela me pèse beaucoup de ne pas être douée avec les langues étrangères, car je trouve que je perds quelques choses, qu’il me manque une connaissance. C’est un handicap pour moi pour voyager lors de séjour à l’étranger bien que j’arrive à sortir quelques formules de politesse. J’essaye de palier à cela en regardant des séries en version originale, plutôt qu’en français. J’espère un jour pouvoir voyager sans barrière de la langue.

Que ce soit pour le français ou pour les langues étrangères, j’essaye de compenser cet handicape à travers la culture. Je sais que le théâtre et la littérature m’ont beaucoup aidé à améliorer mon français. Le fait de lire, de me cultiver m’a permis de compenser mes manques en matière d’orthographe. Si je ne sais pas écrire un mot, je vais pouvoir compenser en trouvant un synonyme. Il en va de même si je n’arrive pas à conjuguer un verbe. Mes moyennes en français était souvent compensé par la poésie et l’écriture d’invention car j’avais les codes (au sens de Bourdieu) pour réussir ces exercices à l’aide du théâtre et de la littérature.

C’est pourquoi je voudrais m’intéresser dans mon ERVIP aux façons dont on fait entrer la culture à l’école car celle-ci peut permettre aux élèves de s’épanouir et de s’ouvrir dans des matières moins institutionnelles que le français et les mathématiques. Je voudrais voir comment on peut à l’école limiter les inégalités culturelles entre les élèves en leur offrant les moyens d’accéder à la culture.

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