lien entre ma biographie langagière et mon sujet de recherche

Le portrait de langue m’a permis de prendre conscience que le plurilinguisme était une compétence universelle. Elle met en évidence le lien entre les différentes influences sociales et culturelles qui m’entourent. Mais aussi elle permet d’éprouver ma capacité à trouver une signification dans des langues étrangères.
Par conséquent être capable de comprendre, ne serais- ce qu’un mot d’une langue étrangère, c’est s’exercer à l’interprétation d’une signification culturelle. Cette compétence fait alors écho à la notion d’altérité et d’identité.
En effet pour être capable d’interpréter une langue différente de la mienne, il faut en premier temps prendre en compte ses représentations, ses perceptions et les interprétations de sa langue de maternelle au sein de sa culture. Qui sont des facteurs essentiels lors de la construction identitaire ainsi que dans l’élaboration du rapport à autrui.
De la même façon, en second temps l’appréhension d’une langue nouvelle doit permettre de mettre en lien les représentations, la perception, et les interprétations au regard d’une culture autre que la sienne.
Cette compétence implique une démarche de décentration de nos perceptions, représentations, interprétations langagières, sociale et culturelle, pour saisir la signification d’une autre langue et une autre culture.
Dans le cadre scolaire, on s’aperçoit que l’école accueille de plus en plus d’enfants allophones. Les établissements semblent d’une façon générale perplexe face à ces enfants. Mon écrit a pour visée d’interroger la prise en compte et l’intégration des élèves allophones sur le plan sociale dans l’école.

Laisser un commentaire