Expérience d’intersections culturelles

Vivre des intersections culturelles

On peut concevoir un voyage comme une « visite » d’un pays, mais le voyage ne commence pas lorsque l’on pose le pied dans ce nouveau lieu, il débute bien avant. Un voyage s’étire du moment où l’on quitte son espace jusqu’au moment où on y revient. Finalement, lorsque l’on raconte un voyage, on raconte aussi le trajet. Quand est ce que l’on se retrouve dans ces intersections culturelles ? Par exemple, en Chine, lorsque j’ai pris un train couchette dans lequel on retrouvait une diversité culturelle entre ma famille et les Chinois de ce train, mais aussi une diversité sociale entre les Chinois qui utilisaient ce train. Nous ne partagions aucune langue avec les gens que nous rencontrions, chacun parlait plusieurs langues mais notre seule langue commune était les mimes. Ou bien en Grèce, lorsque je me suis sentie plus à l’aise dans des petites villes dans lesquelles je ne partageais pas la même langue que les habitants et nous n’avions que très peu de mots pour échanger, ce qui parait plutôt paradoxal, nous échangions beaucoup sur la cuisine.

 

Etre une intersection culturelle en tant qu’enseignant:

Entre la culture enseignante et les parents.
Entre la connaissance et les enfants nouvellement arrivés qui découvrent le monde.
Entre les différentes disciplines (on les a étudiées, on les enseigne).
Entre culture de l’école et codes culturels du groupe social des parents, des élèves.
Il faut donc : prendre en compte et promouvoir cette intersection.

Une réflexion sur « Expérience d’intersections culturelles »

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