Intersection culturelle.

Expatriée étant enfant puis expatriée à nouveau étant adulte, j’apprécie la diversité culturelle dans laquelle je baigne depuis si longtemps. Les deux expatriations ont la même destination, mais l’expérience de l’enfant et de l’adulte est différente. Le seul point en commun est cette intersection culturelle.

C’est vrai que je suis dans un pays qui parle la même langue maternelle que la mienne mais tout est différent : le climat, le dialecte, les mœurs, le code vestimentaire, l’environnement culturel et social.

Dans ce pays d’accueil vit une ribambelle d’expatriés venant de tous les continents. Nous communiquons tous dans une langue universelle qui n’est pas la nôtre. A chaque rencontre avec une nouvelle personne, on discute, on compare, on apprend, on découvre une nouvelle culture.

Les expatriés habitent dans des complexes résidentiels dont les pavillons sont décorés selon les calendriers de fête de chaque pays. Les fenêtres s’illuminent pour Noël dans une maison, pour Divali dans une autre pour Norouz dans une troisième pour le Ramadan dans une quatrième… Cette forme de brassage culturel a une bonne influence sur l’ouverture de l’esprit des résidents.

Un autre carrefour de culture, l’école internationale dans laquelle j’étais élève et maintenant enseignante.

Enseignante au début en maternelle, au moment du goûter, j’ai remarqué que le contenu des paniers repas différait d’une culture à l’autre. On trouvait des baguettes chez un, des pitas l’autre, des toasts chez un troisième, des gaufres chez un quatrième…

Au primaire, chaque année je fais découvrir à mes élèves l’album d’Orianne Lallemand « Le loup qui voulait faire le tour du monde ». Une fois la lecture de l’album terminée, chaque enfant nous fait découvrir sa culture à travers un plat, un objet, un costume ou même des photos qu’il ramène de son pays et les présente à ses copains.

2 réflexions sur « Intersection culturelle. »

  1. Bonjour,
    Je trouve également l’album « Le loup qui voulait faire le tour du monde » très intéressant et une bonne introduction au partage des traditions, des coutumes, de la gastronomie … entre les élèves.
    Avec mes collègues dans notre école internationale nous allons « créer » un musée à l’école avec également un objet de la maison que les enfants chérissent particulièrement et qu’ils veulent présenter à leurs camarades. Ce partage permettra aussi, je l’espère, d’engendrer des intersections culturelles entre tous.

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