Les obstacles / Les aides qui prennent en compte les droits culturels des élèves & Les améliorations que je propose

Pour ma part, le principal obstacle que j’ai pu observer face à la prise en compte des droits culturels des élèves c’est la barrière de la langue. Les élèves allophones ont la possibilité d’être aidés par les UPE2A mais je n’ai pas constaté d’aide auprès des parents qui ne parlent pas français et pour qui la barrière de la langue peut amener des complications quant à la gestion de la scolarisation de leur enfant. Il serait donc utile d’avoir un dispositif semblable à celui des UPE2A mais pour les parents allophones afin qu’ils puissent être pleinement intégrés dans l’école dans laquelle leur enfant est scolarisé.

Ensuite, l’école prends en compte les droits culturels des élèves pour former les menus que propose la cantine. En effet, la cantine propose des plats halal ce qui contribue au respect de la culture des élèves. En revanche je n’ai pas pu observé de réelle prise en compte de la culture des élèves dans les classes. J’ai même parfois l’impression que la culture reste un sujet très tabou chez la majorité des professeurs des écoles et qu’il évitent d’en parler pour éviter toute incompréhension ou tout débat sur le sujet. La question que je me pose est la suivante : ont-ils raison ou tort ?

Une réflexion sur « Les obstacles / Les aides qui prennent en compte les droits culturels des élèves & Les améliorations que je propose »

  1. Je rejoins tout à fait ton expérience par rapport aux élèves allophones. Je travaille au Maroc dans une école française, à Tanger. J’ai pu travailler dans deux villes différentes du Maroc et le public est totalement différent selon la ville. A Rabat, la capitale, les élèves parlent français à la maison et ont plus de vocabulaire dès la maternelle, ils comprennent davantage les consignes ou la lecture d’histoire. Maintenant, à Tanger, les élèves sont pour beaucoup totalement arabophones et n’entendent du français qu’à l’école. Ils ont beaucoup de difficultés en maternelle pour la compréhension orale et ont peu de vocabulaire. La production de phrase est très difficile.

    Les droits culturels sont présent mais ont des limites de part la situation familiale des élèves. Les parents ne pouvant pas communiquer avec eux en français et ne pouvant pas communiquer avec les enseignants, il serait intéressant d’impliquer les parents dans la scolarité de leur enfant. L’école française est ici, un choix des parents et il faudrait qu’ils arrivent à aider leurs enfants à l’extérieur de l’école.

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