Archive for janvier 22nd, 2013

Latin (terminales): Cicéron, Paradoxes stoïciens, II

mardi, janvier 22nd, 2013

Traduction:

Mais pour ma part, je n’ai jamais pensé que Marcus Régulus était tourmenté, malheureux et misérable. En effet, ce n’était pas la grandeur de son âme que les Carthaginois torturaient, ni sa loyauté, ni sa fermeté, ni aucune vertu, ni même enfin son âme, elle-même, qui grâce à l’aide de tant de vertus, grâce à un si grand accompagnement, ne put assurément pas être prise elle-même, alors que son corps était pris.[…] Il ne peut qu’être le plus heureux des hommes, celui qui est tout entier dépendant de lui et qui place en lui ses biens ensemble. A l’inverse, pour celui dont toute l’espérance, la raison, la pensée dépend de la fortune, rien ne peut être sûr, rien de ce qu’il pourrait considérer comme assuré, n’est destiné à lui rester un seul jour. Toi, cet homme, plonge le dans la terreur, si tu en rencontres, par ces menaces de mort et d’exil .Mais quoi qu’il m’arrive, dans une société si déplaisante, cela m’arrivera, sans même que je ne le refuse, et non seulement sans que j’y oppose une résistance active. Pourquoi en effet ai-je travaillé, pourquoi ai-je agi, à quoi ont veillé mes soins et les pensées, si je n’ai rien acquis de tel, si je n’ai rien obtenu afin de me trouver dans cet état que ni la témérité du sort, ni l’injustice de mes ennemis ne fassent chanceler?

Foppa Vincenzo, le juene Cicéron lisant, 1464

(suite…)

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