Quelle place pour les patrimoines familiers et universels dans une éducation au patrimoine ?
Trois paradigmes d’une éducation au(x) patrimoine(s) :
- La recherche d’un universel concret ;
- La volonté de faire coexister les citoyens par la mémoire et la culture en partage ;
- La conviction d’une force émancipatrice de la culture.
S’entendre sur trois notions et quelques-unes de leurs problématiques : éducation à…, proximité, universalité
Le(s) patrimoine(s), une notion étendue / L’instruction, une question d’actualité / Des savoirs incarnés, un horizon éducatif
|
Notion « d’éducation à… » : |
Notion d’enseignement scolaire : |
|
|
|
Education dite « non formelle » : Un temps défini comme éducatif sur la base d’un volontariat ou d’une initiative particulière (locale ?) |
Education dite « formelle » : Un cadre éducatif reconnu et institué (le système scolaire). A noter, l’école développe aussi des « éducations à » (EDD, EAC…) |
Les complémentarités entre « enseignement » et « éducation à » portent des questions complexes pour
- structurer et conduire d’une co-éducation : continuité et la progressivité (des apprentissages)
- équilibrer singuliarité et culture commune : pluralité et la diversité (des contenus et des situations)
« La proximité » : la notion de patrimoine familier engage aussi celle de proximité
- Paraît porter tous les avantages d’une éducation ancrée sur le concret (un travail éducatif qui ne se conduit pas « hors-sol »)
- Seule mise en présence des objets du patrimoine familier = une éducation ?
« L’universalité »: l’extension de la notion de patrimoine intègre des formes multiples (patrimoines matériels et immatériels, savants et populaires, emblématiques et anecdotiques).
- Paraît déjouer les risques identitaires : citoyenneté, culture commune nourrie de pluralité, conscience d’un universel humain.
- La somme des récits singuliers et la multiplication des objets familiers = la construction de repères et d’acquis ?
Définir des modalités opérantes et partagées par tous les acteurs de cette éducation au(x) patrimoine(s)
Le parcours d’éducation artistique et culturelle (PEAC) vise à agencer trois modalités de l’éducation
- formelle (apprentissages et les acquis scolaires dans les enseignements) ;
- non formelle (les sensibilisations encadrées dans des dispositifs non scolaires) ;
- informelle (les activités et les expériences personnelles des élèves).
|
L’éducation au(x) patrimoine(s) familier(s) vise : |
L’éducation artistique et culturelle (EAC) articule : |
|
|
L’éducation au(x) patrimoine(s) peut s’inscrire dans les modalités de l’EAC
Un contrat éducatif permettant concrètement aux élèves :
- de faire
- d’éprouver
- de réfléchir
Christian Vieaux, 2013.
Vous pouvez me suivre sur :
Mon compte Twitter : Christian VIEAUX @igartsplastique
Mon compte Linkedin
