« le garçon qui volait des avions » d’Elise Fontenaille
Inspiré d’une histoire vraie ! Après une enfance cahotique (son père a tenté de l’étrangler à trois ans, sa mère se débrouille comme elle peut avec son petit salaire de serveuse, il est accusé à tort, à huit ans, du vol d’un vélo et déclare alors la guerre à la police…), Colton Harris-Moore, 15 ans, part vivre seul dans la forêt et « emprunte » des engins à moteur, sa passion. Déjouant les arrestations, rendant fous les forces de police et les habitants de l’île, il va jusqu’à voler un avion…
« Simple » de Marie-Aude Murail – ed. Médium
Kléber,17 ans, a pris une décision : il s’occupera de son frère Barnabé, surnommé « Simple », pour éviter à ce dernier le placement à l’hôpital psychiatrique Malicroix. Pinpin est l’inséparable peluche de Simple. Pas facile de prendre en charge un frère qui a trois ans d’âge mental, qui « pète » les téléphones pour voir le beaud’homme dedans, menace sans cesse de sortir son couteau. On rit beaucoup en lisant toutes les facéties de Simple. Un roman drôle et émouvant !
« Pluto » T1 de Urasawa & Tezuka – Ed. Kana
Après la destruction du très puissant robot Mont-Blanc, l’inspecteur Gesich, (lui-même robot humanoïde) mène l’enquête. Il découvre le projet de destruction des sept robots les plus puissants du monde, dont il fait partie !!!
Une réécriture de l’histoire de Pluto, un des personnages d’Astroboy. Puissant ! Tu souhaites connaître la suite ? La série complète est au CDI !!!
« Neige » de Maxence Fermine – Ed. Points
Fin du 19ème siècle. Yuko Akita ne veut pas choisir la voie de guerrier ou de prêtre comme il devrait le faire par tradition familiale, il veut être poète et écrire des Haïkus d’une blancheur incomparable. Mais pour devenir poète à la cour de l’Empereur, il va devoir apprendre à mettre de la couleur dans ses poèmes. C’est auprès du maître Soseki qu’il fera son apprentissage. Une écriture poétique et délicate.
« Les 500 millions de la Bégum » de Jules Verne – Ed. Livre de Poche
Le Dr Sarrasin, paisible savant français, se trouve soudain à la tête d’un fabuleux héritage : les cinq cents millions de la Bégum Gokool. Mais le Pr Schultze revendique vigoureusement sa part. Les deux hommes finissent par s’entendre et partagent cette mirifique fortune. Tandis que le Français emploie son argent à l’édification d’une cité modèle, France-Ville, l’Allemand, lui, élève la Cité de l’Acier. Herr Schultze a tenu des propos alarmants sur France-Ville : » J’espère, a-t-il dit, que l’expérience que nous ferons sur elle servira d’exemple au monde. » Un jeune ami alsacien du Dr Sarrasin décide alors d’espionner les œuvres de Schultze et, se faisant passer pour un citoyen suisse, pénètre dans la Cité de l’Acier, forteresse jalousement gardée…
« Elle s’appelait Sarah » de T. de Rosnay – Ed. Livre de Poche
Julia Jarmond, journaliste américaine, doit couvrir la commémoration de la rafle du Vel d’Hiv. C’est alors qu’elle va découvrir la terrible histoire d’une famille de juifs à Paris; leur destin, et plus particulièrement celui de Sarah, va se trouver étroitement mêlé au sien. Une histoire dans l’Histoire, émouvante et captivante.
L’opinion de Kévin F., 2°8
L’avis de Nolan L. 2°8
La critique de Jérémy D.S., 2°8
« Hunger games » de S. Collins – Ed. Pocket Junior
Vingt-quatre candidats, un seul survivant: les Hunger Games obligent des jeunes gens tirés au sort à s’affronter à mort, sous le feu des caméras.
À Panem, un monde totalitaire reconstruit sur les ruines des Etats-Unis,le peuple peine à survivre, et l’événement annuel, à la fois redouté et attendu, les «Hunger Games», les jeux de la faim, garantit à son vainqueur la prospérité et la célébrité.
Alors, quand la petite Prim est tirée au sort, c’est sa soeur Katniss, âgée de seize ans, qui décide de la remplacer; il faut dire que Katniss assure la subsistance de sa famille depuis la mort accidentelle de son père; alors, survivre, ça lui connaît…
Un roman haletant, qui ne se contente pas de nous offrir suspense et action: il montre aussi les dérives cauchemardesques d’un monde totalitaire, où la téléréalité est une arme au service de la terreur…
« Le marchand d’éponges » de F. Vargas et E. Baudouin – Ed. Librio
Mon premier est un auteur de BD; mon second un auteur de polars; mon troisième une enquête étrange menée au coeur de Paris. Mon tout est un livre d’une cinquantaine de pages, Le Marchand d’éponges, adaptation BD par Emond Baudoin d’une nouvelle de Fred Vargas, Cinq francs pièce.
Un SDF nommé Pi, passionné de chiffres, pousse sans relâche un caddie nommé Martin, rempli d’éponges. Un soir, Pi est témoin d’un meurtre: une femme est tuée sous ses yeux. Par chance, c’est le commissaire Adamsberg, le héros favori de Fred Vargas, qui l’interroge; et une relation étrange se noue entre ce policier peu conventionnel et ce SDF en quête de reconnaissance.
Les dessins d’Edmond Baudoin servent magnifiquement le texte de Fred Vargas, et le noir et blanc convient tout à fait à l’atmosphère si particulière de ce polar original, qui parle aussi de solitude et d’exclusion. Magnifique et intense.
« Mahout » de P. Favaro – Ed. Thierry Magnier
Sid est un jeune adolescent muet que son père vend un jour à Ashraf, un cupide propriétaire d’éléphants, pour effacer leurs dettes. Il partage alors la vie des mahouts, les maîtres et soigneurs d’éléphants, dans un camp où hommes et bêtes partagent une vie de misère, faite de privations, d’humiliations et de mauvais traitements. Mais un jour, Trishur, le plus grand des éléphants du camp, brise ses chaînes et s’enfuit; Sid le suit et se réfugie dans une fondation pour le sauvetage des éléphants. Là, il découvre un monde très différent, fait de paix et de confiance…
C’est à la fois la misère et la grandeur de l’Inde – mais aussi des hommes – que Patrice Favaro nous donne à voir dans un roman aussi instructif qu’émouvant.
« L’étrange vie de Nobody Owens » de N. Gaiman – Ed. Albin Michel
Il est vrai que le récit commence fort: une famille assassinée par un tueur sans scrupules, le Jack; seul un enfant réussit à échapper au massacre; il se réfugie dans un cimetière, où il est adopté par une famille de spectres, les Owens, qui le baptisent Nobody, «Bod» pour ses amis. Là, il vit en toute sécurité, entouré de défunts et d’étranges personnages, loufoques et sympathiques.
Mais le Jack cherche Bod pour achever sa mission, et va l’attirer en dehors du cimetière. Ce monde va se révéler, pour Bod, plein de dangers…
Une histoire émouvante, qui n’est pas sans rappeler l’univers à la fois drôle et inquiétant de Tim Burton; suspense et émotion sont au rendez-vous.
