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Les randonnées de l’été – partie 4
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Bonjour,
Voici quelques idées de randonnées alpines. Un reportage sera publié chaque semaine durant l’ensemble de la période estivale.
Bonne lecture.
Date: 19 août 2020
Niveau: confirmé
Dénivelé et distance: 850 m environ. 17,5 km.
Temps: journée
Voici un résumé du parcours de la randonnée. Veuillez me pardonner le descriptif sommaire: cette dernière a été faite voici presque deux ans: je ne me souviens donc plus de tous les détails.
Le départ se fait à proximité du télésiège de la Foilleuse à Morgins. On gagne alors le chemin carrossable, puis on passe sous le télésiège (on est donc à sa gauche en regardant vers l’amont). On a ensuite voulu rejoindre le chemin qui part sur la droite, et qui mène au Plan des Merlaux. Malheureusement, je n’avais pas la carte suisse à cette époque: du coup, nous nous sommes trompés, et nous avons emprunté à contresens la piste de descente VTT (grave erreur: nous ne nous en sommes pas rendu compte tout de suite, et une fois engagés, il était compliqué de faire le chemin inverse car ce dernier était bien glissant après les pluies de la veille). C’est alors avec une très grande prudence que nous avons remonté la piste, prenant bien au large dans les virages fermés (autant qu’on pouvait le faire en tout cas): heureusement, nous n’avons croisé aucun VTT. C’est avec soulagement que nous avons fini par rejoindre la piste de descente de ski: elle nous a permis de remonter en toute sécurité jusqu’au lieu-dit la Foilleuse.
Morgins et le Pas de Morgins (1369 m) marquant la frontière franco-suisse.
Nous avons quitté la piste de descente VTT le plus rapidement possible pour rejoindre une des pistes du domaine de ski alpin de Morgins. Fort heureusement, nous n’avons croisé aucun VTT durant notre remontée.
La remontée de la piste de Plan-Joyeux n’a que peu d’intérêt, mais au moins nous sommes en sécurité. Nous avons une vue sur le Velar du Pertuis (1895 m). Le petit bout de montagne qui dépasse au-dessus est le Mont de Grange (2432 m).
Il faut remonter toute la piste rouge de Plan-Joyeux: autant dire que cela monte!
Au point coté 1816 m (carte suisse), donc entre la Foilleuse et la Truche, on arrive au milieu de nombreuses remontées mécaniques du domaine de Morgins: la vue à 360° vaut cependant le coup.
Du même lieu, mais vers le sud-est: les Dents du Midi de manière générale (sommet: 3257 m), Mont Ruan (3065 m), Petit Mont Ruan (2845 m), Pic de Tenneverge (2989 m), Mont Blanc (4810 m), Dent de Bonavau (2503 m).
Vers le sud cette fois-ci: Dent de Bonavau, Mont Sageroux (2676 m), Dent de Barme (2759 m), Dent des Sex Vernays (2660 m), Pointe Bourdillon (2713 m), Dent du Signal (2727 m), Corne au Taureau (2630 m) et Pointe de l’Au (2152 m) devant nous.
A droite de la Pointe de l’Au, on trouve « Derrière Pertuis » (1942 m) puis tout à droite de la photographie « la Truche » (1901 m).
Devant nous, l’arrivée de nombreuses remontées mécaniques de Morgins…
Vers le nord, au fond à gauche, Chambairy (2206 m) puis le Grammont (2172 m). Devant nous à gauche, le Bec du Corbeau (1991 m) et à droite la Pointe de Bellevue (2042 m).
Vers le nord-ouest: à gauche, le Mont de Grange (2432 m), le Mont Chauffé (2093 m), la Dent d’Oche (2221 m), le Château d’Oche (2197 m), les Cornettes de Bise (2432 m), les Rochers de Chaudin (2276 m), Chambairy puis le Grammont.
Puis dans l’axe du Pas de Morgin (vers le nord-ouest encore): les mêmes sommets, mais mieux visibles, ainsi que le Bec du Corbeau sur la droite. On devine le lac de Morgins au col, puis Châtel au fond.
Les deux photos suivantes: mêmes sommets, mais en mode panoramique.
En zoom: le Mont Maudit (4465 m), le Mont Blanc de Courmayeur (4748 m) et le Mont Blanc (4810 m).
La suite du trajet s’effectue sur la crête avec une série de montées et de descentes bien évidemment. Nous traversons une grande partie du domaine des Portes du Soleil côté suisse (Morgins, Champoussin, les Crosets) mais ce n’est finalement pas trop gênant, les remontées étant assez discrètes. Notre marche nous fait passer par la Truche, Pertuis Chétrin, Derrière Pertuis, la Grande Aiguille, l’Aiguille des Champeys et enfin la Pointe de l’Au.
Même lieu de prise de vue, mais tournée dans l’autre direction: l’arrivée du télésiège de la Foilleuse juste en-dessous. Depuis, nous avons fait une courte mais sèche montée.
Le chemin et le paysage devant nous depuis la Crête de Morgins. De gauche à droite: la Pointe de Chésery (2251 m), Cornebois (2200 m), Pointe de Boccor (2206 m), Tête du Géant (2232 m), Crête de Linga (2258) et Tête de Linga (2156 m). De l’autre côté de cette crête se trouvent les domaines skiables des Lindarets et de Châtel.
Du même endroit, mais plus à gauche: on retrouve la Pointe de Chésery, la Pointe des Mossettes (2276 m), Derrière Pertuis avec l’arrivée du télésiège des Bochasses et la Pointe de l’Au juste derrière à gauche (avec l’arrivée d’un autre télésiège).
Du même endroit, vers l’est: Grand Muveran, Petit Muveran, Dent Favre, Tête Noire, Dent de Morcles, Grand Chavalard, le Diabley (2469 m), la Dent Blanche (4357 m) à 60 km au loin, la Pointe de Vouasson (3490 m) à 47 km, le Bec des Etagnes (3232 m) à 40 km, la Dent de Valère (2267 m) beaucoup plus proche puis les Dents du Midi.
Nous continuons notre cheminement sur la crête: ici nous sommes à Derrière Pertuis (télésiège des Bochasses sur la photo). Au nord on retrouve toujours: Mont Chauffé, Dent d’Oche, Château d’Oche, Cornettes de Bises, Chambairy, Grammont et tout à droite la Truche où nous sommes passés.
Derrière Pertuis est désormais derrière nous. Vers l’avant, l’Aiguille des Champeys sur la gauche (arrivée d’un télésiège) et sur la droite, la Pointe de l’Au (arrivée d’un autre télésiège), notre destination. Il nous reste environ 2 km pour arriver à la Pointe de l’Au.
Vingt minutes plus tard, nous nous sommes bien rapprochés de la Pointe de l’Au.
Du même endroit, mais une vue opposée vers le nord nord-ouest. De gauche à droite: Morclan (1970 m), Pointe des Ombrieux (1981 m), Bec du Corbeau, le Molard (1753 m), Teysachaux (1979 m), Cape au Moine (1944 m), Rochers de Naye (2042 m), Pointe de Bellevue plus proche, Tour d’Aï (2331 m), Schafberg (2239 m) très loin à 60 km, Mont d’Or (2175 m), Rocher du Midi (2197 m), Biolet (2293 m), Brecaca (2320 m), le Tarent (2548 m), Albristhorn (2762 m) à 60 km également.
Pointe de l’Au atteinte avec l’arrivée du télésiège éponyme. On a une vue jusqu’à la vallée du Rhône dans le Valais (d’ailleurs nous sommes déjà dans le Valais). Ici, le panorama vers le nord-est part de la Tour d’Aï à gauche jusqu’au Grand Muveran à droite. Sur le panorama, on trouve notamment les Diablerets qui se dégagent bien. D’autres sommets ont été nommés auparavant.
A l’est sud-est: les Dents du Midi. On voit le Weisshorn (4506 m) à 70 km de distance sur leur gauche, le Grand Chavalard, la Dent de Morcles, la Dent Favre, le Petit et le Grand Muveran, la Tête à Pierre Grept tout à gauche.
Même lieu, mais plus vers le sud-est: le Dôme (3138 m), Tour Sallière (3219 m), Mont Ruan (3065 m), Petit Mont Ruan (2845 m), Tour des Rousses (2921 m), Pic de Tenneverge (2989 m), Mont Sageroux (2676 m), Dent de Barme, Pointe Bourdillon, Dent du Signal.
Au sud: Corne au Taureau, Tête de Bostan (2406 m). Au loin, Croisse Baulet (2236 m), Pointe Percée (2750 m). Plus proche, Pointe de Fornet (2299 m), la Patenaille ou Pointe de Chavanette (2217 m), les Hauts Forts (2466 m), Pointe de Vorlaz (2347 m) et Pointe des Mossettes (2276 m).
Ici un gros plan sur la Croisse Baulet, le Mont Charvin (2409 m), les Quatre Têtes (2364 m), la Grande Balmaz (2616 m) et la Pointe Percée. Ces sommets sont situés entre 35 et 55 km de distance.
Là un gros plan sur le Bishorn (4153 m) à gauche, le Weisshorn et le Grand Gendarme sur son flanc gauche, le Schalihorn (3974 m).
Vers le nord-ouest: à droite, les Cornettes de Bise. A gauche: Mont de Grange, Tête du Géant (2232 m), Pointe de Boccor et Cornebois.
Plein ouest: Pointe de Chésery, Roc d’Enfer (2244 m), Pointe de Chalune (2116 m), Pointe des Mossettes, Pointe de Vorlaz (2347 m), les Hauts Forts (2466 m). En bas, sur la gauche, le col des Portes du Soleil.
La vallée du Rhône au loin plus ou moins dans l’axe des Diablerets.
Vue plein nord, toujours depuis la Pointe de l’Au. On retrouve encore les sommets nommés auparavant.
Là de même vers le sud-est: je suis juste passé de l’autre côté du télésiège de la Pointe de l’Au.
La suite. Le télésiège gâche un peu la photo malheureusement.
Les trois images suivantes: la même chose en mode panorama.
En dessous, la station des Crosets. Le sommet un peu au-dessus de la station est la Croix de Culet (1963 m) où se trouve la gare d’arrivée du téléphérique de Champéry.
Une vue sur le vallon de la Vieze de Morgins: nous allons emprunter ce vallon à la descente.
En dessous de notre position, le col des Portes du Soleil (1950 m). Au-dessus, en face, la Pointe des Mossettes (avec encore un télésiège).
Une fois la Pointe de l’Au atteinte, c’est finalement le début de la descente: notre première étape consiste à redescendre vers le col des Portes du Soleil juste en dessous.
Et une autre dans la direction opposée. De gauche à droite, Pointe de Chésery, Cornebois, Pointe de Boccor, Mont de Grange derrière, Tête du Géant.
Le panneau d’information au col. « Ce haut lieu de passage a donné naissance à l’association internationale qui regroupe les stations… ». A noter qu’il y a de nombreux panneaux d’information au col, notamment sur la géologie du secteur. On apprend par exemple que nous nous trouvons à l’emplacement de l’ancien océan valaisan qui a précédé la formation des Alpes, et une explication sur la géologie des Dents du Midi est donnée: nappe plusieurs fois replissée puisque les roches de la base du massif sont les mêmes que celles du sommet.
Encore une vue du col: les Dents du Midi et le Mont Ruan. On devine bien les strates gris clair et gris sombre.
Gros plan sur la Tour Sallière et le Mont Ruan. On voit aussi le glacier du Mont Ruan.
Le début de la descente dans le val de la Vieze de Morgins.
La suite de la photographie précédente.
Un gros plan plein est depuis le col: Grand Muveran tout juste visible sur la gauche, Petit Muveran, Dent Favre, Dents de Morcles et Grand Chavalard.
La descente se fait de le vallon de la vieze de Morgins jusqu’à Morgins: elle est très longue et pas difficile. Au passage, on peut faire une halte à Tovassière et par exemple y acheter du fromage produit localement (à condition d’avoir de l’argent suisse: pour nous, c’est raté). On peut profiter aussi des nombreuses curiosités hydrologiques signalées sur le bas, dans la forêt avant Morgins: eau rouge, eau bleue, étang de Sassey, fontaines jaunes, fontaines blanches, lac de Chésery et lac vert.
En dessous, le chalet de Tovassière.
La végétation finit par devenir plus haute après Tovassière alors que la descente est interminable.
Le chemin (qui est carrossable) semble très long, notamment au niveau de la partie forestière où le chemin fait des épingles.
La fin est assez agréable (mais toujours très longue) car nous longeons le torrent de la vieze de Morgins, tantôt sur la rive droite, tantôt sur la rive gauche.
Cela reste intéressant, car de nombreux panneaux d’information (notamment géologiques) sont présents.
Sitographie:
– Générateur de panoramas
– Géoportail
– Sources diverses pour vérification des noms des sommets
Logiciel:
– Google Earth
Divers:
– panneaux d’information au col des Portes du Soleil
N. Bouchaud – août 2020 – août 2021 – juin 2022
Les randonnées de l’été – partie 3
Accédez aux différents niveaux en cliquant sur les onglets situés dans le bandeau supérieur sur ordinateur ou dans le menu latéral sur smartphone.
Bonjour,
Voici quelques idées de randonnées alpines. Un reportage sera publié chaque semaine durant l’ensemble de la période estivale.
Bonne lecture.
Date: 21 août 2020
Niveau: confirmé
Dénivelé et distance: 800 m environ. 10,3 km.
Temps: Demi-journée à journée en fonction de votre rythme de marche
Le trajet via Géoportail (carte IGN et carte suisse au 1/25 000).
Mon trajet constitue une boucle, mais les points de départ et d’arrivée sont distants l’un de l’autre: il manque ainsi toute la marche d’approche depuis le centre de Châtel (et même plus bas) jusqu’au quartier « Sur la Côte » (1,3 km à vol d’oiseau, mais plus dans la réalité). Par ailleurs, rédigeant ce compte-rendu presque deux ans après la randonnée, veuillez me pardonner le manque de précision dans la description.
Comme vous l’avez compris, je suis parti de « Sur la Côte », dans le haut de Châtel (et côté ouest). Un petit chemin dans les bois remonte alors le ruisseau du Terroit. Il me permet de gagner rapidement le chemin carrossable qui dessert Barbossine-dessous. Ce chemin m’amène au niveau du relais entre les deux télésièges de Petit Châtel et de Barbossine. De là je continue dans le joli vallon qui me mène vers les chalets de Barbossine.
Pas de doute: je suis sur le domaine skiable de Châtel: ici les télésièges de petit Châtel et de Barbossine. Derrière à gauche plein ouest, le Mont de Grange (2432 m). A sa droite, le Mont Billiat (1894 m) à 20 km, le Jorat (1830 m) aussi appelé le Clocher deux fois moins loin, la Pointe d’Autigny (1808 m) à sa droite puis le Mont Chauffé (2093 m) à droite des arbres.
Juste en-dessous des chalets de Barbossine, toujours le vallon, avec la Pointe des Ombrieux (1978 m) au-dessus des arbres pas loin du centre de la photo, avec sur sa droite dans la partie d’alpages, le col de la Folière (1908 m). De ce lieu de prise de vue, on distingue même le chemin de montée (enfin sur l’original de la photo): on s’aperçoit que la partie finale dans l’alpage est assez raide.
Une fois passés les chalets de barbossine, je continue le chemin qui monte régulièrement sous les Portes d’Onnaz et la Pointe des Ombrieux. La montée finale vers le col de la Folière est cependant plus prononcée, mais finalement pas trop longue. Autant j’étais au calme dans la montée, autant il en ira différemment au col: beaucoup de gens montent en télésiège depuis Châtel par le télésiège du Morclan, sur l’autre versant. Du col, on a déjà une belle vue sur de nombreux sommets, mais certains sont cachés par la Pointe des Ombrieux et par le Morclan. Mais si vous ne souhaitez pas monter plus haut, le panorama vaut déjà le coup d’oeil.
La montée se poursuit dans ce joli vallon exempt de remontées mécaniques.
Le col se rapproche de plus en plus. A noter que le vallon est parcouru par une piste de ski en hiver (piste noire de la Barbossine qui doit être très sympa).
Je suis presque au col: le vallon que je viens de remonter juste en-dessous, avec les chalets de Barbossine. Sur cette vue globalement ouest nord-ouest, on distingue de gauche à droite: Mont Billiat, Mont Ouzon (1881 m) et Jorat, Pointe d’Autigny, Mont Chauffé (bien visible), Pointe de Lachau (1962 m), Dent du Chat (1936 m), Pointe de Bénevant (2069 m) et Cornettes de Bise (2432 m).
Je suis au col de la Folière: tout le monde aura reconnu le Mont Blanc (4810 m) ici bien zoomé et plein sud. A sa gauche, le Mont Maudit (4465 m), et encore plus à gauche le Mont Blanc du Tacul (4248 m). A sa droite, le Dôme du Goûter (4304 m).
En anti-zoomant: à gauche, la Pointe de Bellevue (2042 m) qui porte bien son nom, au loin les Dents du Midi (sommet à 3257 m), le Mont Ruan (3065 m), le Petit Mont Ruan (2845 m), le Pic de Tenneverge (2989 m), le massif du Mont Blanc vu à la photographie précédente, le Mont Sageroux (2676 m), la Dent de Barme (2759 m). Devant nous, le Bec du Corbeau (1991 m) et le col qui mène à la Pointe de Bellevue se nomme les Portes de Culet (1787 m). Tout à droite, c’est le Morclan (1970 m) dont le sommet est coupé.
Une vue vers l’est cette fois-ci, avec de gauche à droite: le Tarent (2548 m), puis dans la brumasse, l’Eiger (3967 m), la Jungfrau (4758 m). C’est plus facile de les distinguer sur l’image originale, vu que ces sommets sont à 90 km de distance! Ensuite, Spitzhorn (2806 m), Sex Rouge (2971 m) et Oldenhorn (3122 m), les Diablerets (3210 m), Mont Gond (2710 m), Tête à Pierre Grept (2903 m), Grand Muveran (3051 m), Petit Muveran (2810 m), Pointe d’Aufalle (2725 m), Dent Favre (2917 m), Tête Noire (2876 m) et Dent de Morcles (2969 m). J’ai dû faire quelques choix dans les commets, car il y en a pléthore (j’ai par exemple omis ceux au premier plan).
Même vue, mais j’ai zoomé sur l’Eiger (3967 m), Mönch (4107 m), Jungfrau (4758 m), Blüemlisalphorn (3661 m) et Doldenhorn (3638 m). Que des sommets situés entre 70 et 95 km de moi. Devant, avec le pylône et la remontée, c’est le Chamossaire (2112 m).
On retrouve ces sommets en vue panoramique.
Et dans l’autre direction: le col de la Folière est situé là où sont tous les gens (j’ai oublié de préciser que le col marque la frontière franco-suisse). Au-dessus, c’est la Pointe des Ombrieux (1978 m), mon prochain objectif.
Vers le nord-ouest, de gauche à droite: Mont Ouzon, Jorat, Pointe d’Autigny. Au loin, la Dôle (1677 m), sommet jurassien à 70 km, Mont Chauffé, Pointe de Lachau, Dent du Chat, Pointe de Bénevant (2069 m), Cornettes de Bise, Rochers de Chaudin (2276 m), Sur l’Enfer (2131 m), Mont Gardy (2198 m) et Chambairy (2206 m). Plus proche de nous, on trouve le Linleu (2093 m), le Mouet (1937 m) et la Tête du Tronchey (1916 m).
Un peu plus vers la droite, donc vers le nord: Chambairy, puis le bel alpage de droite est la Tour de Don (1998 m).
De nouveau les Dents du Midi et le Mont Blanc au-dessus des Portes de Culet.
Vers le sud-est. La Pointe de Bellevue en entier.
Et sur sa gauche, dans l’axe de la vallée du Rhône (tous ces sommets ont déjà été identifiés).
Du col, on atteint assez rapidement la Pointe des Ombrieux: le chemin n’est toutefois pas aisé avec quelques marches à gravir dans les rochers. La vue vaut cependant le coup, puisque cette fois on peut distinguer tous les sommets au nord-est du lac Léman (et le lac lui-même, en tout cas le bout oriental).
On finit en balcon au-dessus de la vallée du Rhône: on aperçoit d’ailleurs le bout oriental du lac Léman. Sur la photo, tout au nord en haut, les sommets jurassiens très peu visibles. Sinon, pour les sommets alpins, on retrouve les Pléiades (1362 m), Teysachaux (1909 m), le Moleson (2002 m), Cape au Moine (1944 m), Rochers de Naye (2042 m), Dent du Chamois (1830 m), Pointe d’Aveneyre (2026 m), Vanil Noir (2389 m) et Tour d’Aï (2331 m) partiellement coupé à droite.
Le bout du lac Léman avec la commune de Villeneuve, et peut-être le début de Montreux.
La suite du paysage, plus vers le nord-est: Tour d’Aï, Brecaca (2320 m), Pic Chaussy (2351 m), La Para (2540 m), Chamossaire, Sex Rouge (2971 m), Diablerets et Mont Gond (2710 m).
La suite vers l’est: Diablerets, Grand et Petit Muveran, Dent Favre, Dent de Morcles. Au loin sur la droite on retrouve le Grand Combin de Grafeneire (4314 m) à 50 km de distance. Un peu plus à sa gauche, il y a le Mont Blanc de Cheilon (3870 m).
La Pointe de Bellevue (je l’aime bien celle-là), les Dents du Midi à sa droite. La petite pointe au-dessus de la Pointe de Bellevue est le Mont Vélan (3731 m) à une cinquantaine de km de distance également. A noter qu’on voit aussi le Petit Combin (3672 m) à gauche du Grand Combin.
En dessous, le col de la Folière, et au-dessus avec le télésiège, le Morclan (1970 m). Sinon, pas trop loin de nous de gauche à droite, on aperçoit la Pointe de l’Au (2152 m) avec derrière de nombreuses dents que je ne vais pas nommer, la Croix de l’Hiver (2155 m), la Pointe des Mossettes (2276 m), la Pointe de Vorlaz (2347 m), les Hauts Forts (2466 m), la Tête du Géant (2232 m), la Tête du Linga (2156 m), la Cancoinette (2008 m), le Grand Bargy (2301 m) et la Pointe du Midi (2364 m), les Rochers de Leschaux (1936 m), Pointe de Chavache (2080 m) et Pointre d’Entre Deux Pertuis (2176 m).
Et juste après, le Mont de Grange déjà vu au départ.
Mont de Grange, Mont Billiat, Mont Ouzon, Pointe d’Autigny, la Dôle, Mont Chauffé, Pointe de Lachau, Dent du Chat, Pointe de Bénevant, Cornettes de Bise
La descente peut se faire par le même vallon, ou alors comme je l’ai fait, pas Super Châtel et le chalet de Conche. C’est un peu plus long qu’à l’aller et un peu moins joli car beaucoup plus mécanisé: on se trouve en plein dans le domaine skiable de Châtel. On commence par descendre sous le télésiège de Morclan, on gagne Super Châtel (très moche), on traverse une série de téléskis pour atteindre la Mouille (joli), on passe sous la télécabine de Super Châtel et on fini pas un chemin qui descent fort dans la forêt (le plus joli probablement, et surtout idéal lorsqu’il fait chaud). On arrive enfin à la gare de départ de la télécabine.
Le lac de la Mouille au-dessus des chalets de Conche (c’est une retenue artificielle qui a remplacé une zone marécageuse).
Sitographie:
– Générateur de panoramas
– Géoportail
– Sources diverses pour vérification des noms des sommets
Logiciel:
– Google Earth
N. Bouchaud août 2020, août 2021, juin 2022
Les randonnées de l’été – partie 1
Accédez aux différents niveaux en cliquant sur les onglets situés dans le bandeau supérieur sur ordinateur ou dans le menu latéral sur smartphone.
Bonjour,
Voici quelques idées de randonnées alpines. Un reportage sera publié chaque semaine durant l’ensemble de la période estivale.
Bonne lecture.
Date: 2 août 2015
Niveau: marcheur confirmé
Dénivelé et distance: 1500 m environ. 25 km.
Temps: journée
Le trajet via Géoportail (carte IGN).
Je vous propose quelques photographies de notre montée au Mont Ventoux qui datent de 2015 déjà. Nous avons décidé de faire la montée à pied via la face nord (ubac) qui est la face la plus raide. Le dénivelé est conséquent (environ 1500 m), de même que la distance aller retour (pas loin de 25 km quand même). L’originalité de cette ascension, c’est que nous parcourons différents étages bioclimatiques. Il vaut mieux, de ce fait, partir assez tôt pour éviter la grosse chaleur sur le bas de l’ascension et pour avoir le temps de faire l’aller-retour.
Le Mont Ventoux s’étire d’ouest en est sur environ 24 km, d’Aurel à Malaucène et sur 15 km du nord au sud. C’est un pli orienté est ouest, et qui a été soumis à une série de failles. Il a été ébauché lors des phases provençales, puis largement affecté par la tectogénèse alpine oligocène et ultérieurement par des rejeux post-miocène. Toutes les formations géologiques sont sédimentaires et toutes datent du Mésozoïque et du Cénozoïque. La roche qui impose sa marque au relief est le calcaire, qu’il soit résistant et compact (calcaires subrécifaux du Bédoulien à 900 1 000 m d’altitude, calcaire à faciès urgonien du Barrémien dans les parties supérieures du massif), en plaquettes ou marneux et donc plus friable (calcaires du Bédoulien en versant sud jusqu’à 600-800 m et en versant nord ouest, et calcaires du Barrémien, à l’est du col de la Frache). Conséquence: il n’y a jamais de cours d’eau permanent et les sources, surtout en versant sud, sont peu nombreuses et rarement pérennes.
Le mont Ventoux est soumis à des influences climatiques méditerranéennes et préalpines qui induisent des contrastes notables en raison de l’exposition et de l’altitude : températures basses au sommet (3,2 °C en moyenne annuelle), précipitations qui augmentent de façon importante de la base au sommet avec un maximum en versant nord au Mont Serein (3 000 mm/an environ) et qui, à partir de 1 500 m d’altitude, peuvent être neigeuses une partie de l’année, nébulosité importante (200 j/an au sommet), vents qui sont l’élément le plus marquant de la climatologie du massif (plus de 220 j/an au sommet).
En ce qui concerne notre versant, nous débutons par l’étage méditerranéen entre 300 et 600 m d’altitude (chêne vert, pin d’Alep et chêne kermès), puis nous passons par l’étage supra-méditerranéen entre 600 et 1100 m d’altitude (chêne pubescent, buis, pin sylvestre, cèdre d’Algérie introduit), puis par l’étage montagnard (1100 à 1600 m d’altitude) avec hêtre et pin sylvestre, l’étage subalpin entre 1600 et 1800 m d’altitude (pin sylvestre et pin à crochet) et enfin la calotte sommitale (pins à crochet épars).
Le chemin est relativement aisé à trouver: nous avons juste fait une erreur au premier quart de l’ascension, mais nous avons rebroussé chemin (de toute manière, c’était un cul-de-sac).
Le départ se fait depuis la vallée du Toulourenc, au Moulin Monin exactement (altitude 425 m). Le sommet du Ventoux étant à 1912 m, cela fait un beau dénivelé de 1500 m (on fera d’ailleurs plus suite à notre erreur d’itinéraire). On emprunte au début le chemin carrossable qui mène à la station de pompage pas loin de la Fontaine Gillarde, mais on le quitte au niveau de l’épingle cotée 501 m. On rejoint alors le GR9 à la Barbette. A la Barbette, nous nous sommes trompés de chemin (il faut le faire pour louper un GR), et nous avons en fait rejoint la fameuse station de pompage… Demi-tour donc, et retour à la Barbette. De là, on emprunte le chemin (GR9) qui remonte la combe Rolland jusqu’aux Rouyères. Aux Rouyères, le GR9 (commun avec le GRP « Massif du Ventoux ») oblique vers l’ouest. Nous passons à Bois Marou, puis au niveau de la combe de la Mine. On arrive alors pas loin de la station de Mont Serein où le GR 4 nous rejoint. Vient alors la montée finale vers le sommet, commune aux GR 4 et 9. Nous finissons par quitter la forêt et la fin se fait dans les calcaires sommitaux dans une montée assez prononcée. Le retour se fait par le même chemin.
Voici donc les photographies.
Le versant en face: le Revestet à droite. Cela culmine bien moins haut que le Ventoux (ici, 776 m d’altitude).
Au bout d’une dizaine de minutes de montée: dans les pins. En bas, la vallée du Toulourenc.
Le chemin est encore long: à noter que les pins sont infestés de chenilles processionnaires.
Déjà presque une demi-heure de montée (enfin, cette photographie est prise depuis le faux chemin). Toujours le versant au nord du Ventoux, de l’autre côté de la vallée du Toulourenc A priori, c’est la montagne de Bluye que j’ai pris en photo (sommet à 1063 m).
Une heure après la photographie précédentes: nous avons bien monté depuis (toujours une vue vers le nord).
Le sommet qui domine au nord est la montagne de Banne (1382 m). La photographie est prise depuis une sorte de belvédère naturel.
Notre objectif se rapproche, mais est encore éloigné.
La partie sommitale du Ventoux, constituée de calcaire, est vraiment dénudée.
Déjà deux heures de marche (en comptant notre détour bien entendu).
Une demi-heure après: la vue se dégage sur les sommets au loin. Ici vers le nord nord-ouest, au fond sur la gauche on distingue la montagne d’Angèle (1606 m) à plus de 30 km. Dans le fond, plus sur la droite, on devine le Dôme Ferré (2041 m) deux fois plus loin!
Du même endroit mais vers le nord nord-est, on retrouve la montagne de Banne (et des sommets des Baronnies en règle générale). La pointe tout à gauche est le Fourchat (1571 m), et à sa droite la Vanige (1391 m). Entre les deux, bien plus loin le Dévoluy avec Grand Ferrand (2758 m) à plus de 70 km, la Grande Tête de l’Obiou (2789 m) à presque 80 km de distance. Sur la droite de la Vanige, en étant un peu plus haut en altitude, on pourrait voir jusqu’à la Meije (120 km). Je profite de cette photo, car ensuite le ciel s’est bien couvert autour du Ventoux et la visibilité s’est clairement dégradée.
Quinze minutes après, alors que nous à proximité de la station de Mont Serein (mais nous n’y passerons pas), nous voyons enfin l’antenne sommitale.
Encore une heure plus tard: comme vous pouvez le constater, la visibilité s’est dégradée. Nous sommes ici à la limite de la forêt assez dense: on va rapidement arriver dans la partie sommitale.
La preuve cinq minutes après: nous pénétrons alors dans la partie dénuée de végétation.
Le chemin devant nous (et aussi sur le bas de la photo: ça monte dur sur la fin! Heureusement, le soleil est caché et du coup il fait frais. Ici, quelques pins à crochet rachitiques.
C’est vraiment désertique. Au-dessus de nous, le col des Tempêtes (1841 m).
Nous sommes désormais tout proches du sommet.
Pas de doute, le Ventoux est bien accroché par les nuages (on vérifie bien les 200 jours ennuagés par an au sommet alors qu’en bas il fait très beau et très chaud). Ici une vue vers le col des Tempêtes.
En-dessous, la station de Mont Serein.
Et quelques vues supplémentaires… Pour le point de vue, on repassera: ce ne sera pas pour cette année! Normalement, la vue s’étend depuis le Canigou jusqu’au mont Blanc en passant par le Puy de Dôme (quand le ciel est bien limpide).
Sitographie:
– Générateur de panorama
– Géoportail
– étagement de la végétation au Ventoux
– ZNIEFF du Mont Ventoux
Logiciel:
– Google Earth
N. Bouchaud août 2015 et juin 2022
Enseignement scientifique premiere: une longue histoire de la matiere (ULHM)
Tous les compléments au thème ici (documents pour les exposés, documents complémentaires.
Chapitre ULHM3 (cellule).
Corrigé schéma de cellule et exercice sur les échelles d’observation.
à venir en cours d’année
Histoire de la théorie cellulaire (en anglais, mais sous-titrée en français).
Vidéo courte sur la comparaison microscope optique/ microscope électronique.
Structure de la membrane plasmique.
L’aquaporine.
Résumé des modalités de travail en Enseignement Scientifique
Les modalités de travail.
Une séance en classe est découpée en trois séquences (pas toujours présentes en même temps).
Séquence 1. Exposé(s), questions et prise de notes – 30 minutes
- La présentation s’effectue obligatoirement par diaporama (powerpoint ou similaire) par groupes de 3 élèves.
- Chaque exposé ne peut excéder 20 minutes, et le temps doit être partagé entre les différents intervenants d’un même groupe.
- S’en suit un temps de questions émanant des élèves et/ou de l’enseignant pour demande de précisions.
- En cas d’erreur scientifique majeure, l’enseignant rectifie pour que la prise de notes soit correcte.
- Un ou deux groupes passent par séance. Certains groupes doivent par ailleurs faire le même travail à l’écrit.
- Les notes s’échelonnent entre 0 et 5 à l’oral (entre 0 et 4 à l’écrit) et peuvent être différenciées suivant les intervenants d’un même groupe. Sont pris en compte : l’oralité, le contenu, la clarté, l’aptitude de reformuler pour répondre aux questions ainsi que l’exploitation du diaporama.
- Les sujets n’étant pas de niveau égal, l’enseignant tiendra compte de la difficulté dans la notation. Les élèves peuvent ajouter des documents à la liste imposée (si le ou les documents est/sont pertinent(s) et apporte(nt) une réelle plus-value, la note finale en tiendra compte.
Séquence 2. 15 minutes.
- Les élèves, par groupe de 3 effectuent un résumé des notions qui leurs paraissent importantes (bilan synthétique).
- L’enseignant ramasse aléatoirement les productions de quelques groupes.
- Les notes s’échelonnent entre 0 et 4 (0= rien à 4 très complet).
Séquence 3.
- Temps restant.
- L’enseignant fait un bilan très synthétique de la séance (notions essentielles à retenir).
-
Des variations sont possibles lors des séances : exercices effectués en classe, bilans communs et parfois le cours quand c’est impossible de le travailler en exposé.
-
Un résumé synthétique du cours sera mis en ligne avant chaque contrôle.
Les évaluations de fin de cycle.
- Durée 30 minutes à 40 minutes (durée variable).
- Deux par trimestre.
- Notées sur 20 ou moins.
Le sujet évalue les compétences suivantes :
- exploiter des documents ;
- Organiser sa réponse;
- effectuer des calculs ;
- rédiger une argumentation scientifique.
Les randonnées de l’été : épisode 2/9
Accédez aux différents niveaux en cliquant sur les onglets situés dans le bandeau supérieur sur ordinateur ou dans le menu latéral sur smartphone.
Bonjour,
Voici quelques idées de randonnées alpines. Un reportage sera publié chaque lundi durant l’ensemble de la période estivale.
Bonne lecture.
Voici une idée de randonnée partant à proximité du col du Mont Cenis (Savoie).
Date: 26 juillet 2017
Carte IGN: 3634OT (Val Cenis – Charbonnel)
Niveau: marche pas trop difficile
Dénivelé et distance: 1200 m pour 17 km
Temps: une journée
Trajet sur la carte IGN via Géoportail en bleu-gris:
Pour cette randonnée, il faut se garer sur le parking situé à proximité du barrage du lac du Mont Cenis (sur la droite de la RD1006 en venant du col du Mont Cenis). Une courte descente nous permet alors de cheminer sur le barrage et ainsi de gagner la rive opposée. En arrivant sous le centre de gestion du barrage, nous laissons sur notre droite le chemin qui se rend au fort de la Variselle. Nous nous dirigeons alors vers la combe de Crève-Coeur.
Même panorama, un peu plus sur la gauche. On retrouve le Mont Giusalet (un peu plus visible) et la Cime du Bard.
Alors que nous avons traversé le barrage, une vue vers l’autre versant (celui où l’on trouve le fort de Ronce). Devant nous, le fort de la Variselle tout proche. En face, masqué par les nuages, le massif constitué par le Signal du Grand Mont Cenis (3377m), la Pointe de Ronce (3612m), la Pointe du Vieux (3464m) et la Pointe du Chapeau (3419m).
Et en poursuivant plus à droite, la Pointe du Lamet (3504m), la Pointe de Novalese (3356m) puis Roche Melon ou Rocciamelone en Italien (3538m) bien visible à cette heure.
Nous empruntons alors l’ancienne route d’accès au fort, et ce jusqu’au sommet. De ce fait, la pente est peu marquée, mais le chemin assez long (nombreuses épingles). Au retour, nous couperons quelques épingles pour gagner du temps (nous voulions éviter de nous épuiser inutilement à l’aller).
Nous continuons de monter, et nous nous rapprochons de Corne Rousse.
Lorsque nous contournons Corne rousse, nous empruntons un chemin qui coupe un certain nombre de lacets (départ aux alentours de la cote 2450m) et qui rejoint la route militaire vers la cote 2600m.
Du même endroit, on retrouve Rocciamelone (qui ne va pas tarder à disparaître également dans les nuages.
Même panorama, alors que la Pointe de Ronce semble se dégager…
Mais que Rocciamelone semble par contre disparaître.
Nous progressons, alors que le fort est visible tout là-haut devant nous!
La montée finale, guère difficile, semble interminable. De plus, le vent soufflait fort ce jour-là, et il faisait relativement froid.
Nous avons passé une série d’anciens baraquement militaires, et Corne Rousse. En face, la Pointe du Lamet en plein centre.
Le fort de Malamot se rapproche alors que le terrain devient maintenant entièrement minéral (nous progressons en fait dans les schistes lustrés).
La vue au niveau du plateau à proximité du fort. On reconnait devant nous, sur la droite, le Signal du Petit Mont Cenis (3162m).
L’ancien chemin militaire se poursuit: nous ne sommes plus très loin du fort.
Quelques mots sur le fort de Malamot:
Situé à 2 850 m d’altitude, le fort a été construit en 1889 pour surveiller le col du Mont-Cenis et la frontière Italienne. Il ne reste plus que les traces de l’enceinte et des ruines de la caserne défensive. (°) Ce fort, italien à l’origine, est devenu français lors du traité de Paris en 1947 (l’Italie ayant dû céder le plateau du Mont Cenis à la France).
Dents d’Ambin et Rognosa d’Etache.
Vers l’ouest: Rognosa d’Etache, Petit Vallon (3236m), Roche d’Etache (3083m), Aiguille de Scolette (3506m) derrière, Pointe de Bramanette (3269m), Pointe de Longe Côte (3104m).
Le ciel est bien embrumé en direction de la plaine du Pô.
Les Dents d’Ambin (3372m) prises au zoom.
La Rognosa d’Etache (3373m), prise au zoom. Elle est en réalité distante de 9,5 km.
On trouve de multiples lacs juste en-dessous du fort. Ici, une des lacs Giaset je pense.
Et là, probablement le lac Blanc (sans certitude).
Le lac du Mont Cenis, et le massif de la Pointe de Ronce toujours enveloppé de nuages.
Une fois le fort atteint, nous décidons de pousser jusqu’à la Pointe Droset toute proche: il faut dire qu’il n’y a qu’environ 200 m de distance entre le fort et la Pointe Droset (chemin peu marqué, mais impossible de se perdre: il suffit de se diriger vers les cairns sommitaux). De plus, le dénivelé est quasi nul. Il faut juste faire attention aux quelques barbelés que l’on peut rencontrer.
De la Pointe Droset, vers le sud de gauche à droite: le Mont Giusalet devant nous, et en arrière-plan, on reconnait aisément le Mont Viso (3841 m) qui domine les autres sommets, et qui est quand même situé à plus de 60 km! Tout à droite, les Dents d’Ambin.
De la Pointe Droset, vers le sud-ouest de gauche à droite: Dents d’Ambin, Rochers Cléry (3143m) juste en avant, Pointe Sommeiller (3332m), Rognosa d’Etache, Petit Vallon (3236m), Pointe Saint Michel (3252m), Roche d’Etache (3083m), et Aiguille de Scolette (3506m) derrière.
Ici une vue plein ouest: de gauche à droite, Pointe de Bramanette, Pointe de Longe Côte, des sommets en fond de vallée un peu trop dans les nuages, et situés entre une quarantaine et une soixantaine de kilomètres, la Pointe du Bouchet (3420m) également un peu dans les nuages, le Rateau d’Aussois (3131m) en avant, le Dôme de Polset (3497m), la Pointe de l’Echelle (3422m), toujours des nuages au niveau du Mont du Borgne (3153m), la Dent Parrachée (3697m) dans les nuages, de même que le Dôme de l’Arpont (3599m).
Vers le nord-ouest: le Signal du Petit Mont Cenis (3162m) aussi la tête dans les nuages, le Pas de la Beccia (2717m) puis la Cime du Laro (2881m). Juste derrière la Cime du Laro, on trouverait la Grande Casse (3855m), mais le sommet est entièrement dans les nuages.
Et plein nord pour finir: le lac du Mont Cenis. Toujours beaucoup de nuages au fond avec le massif qui s’étend du Grand Roc Noir (3582m), Pointes de la Frêche (3467m), Pointe du Vallonbrun (3420m), Pointes du Châtelard (3479m), Pointe du Claret (3355m).
Les cairns de la Pointe Droset: il avait neigé la nuit précédente, et il ne faisait pas bien chaud encore!
Nous voulions redescendre en direction du lac du Mont Cenis par un autre chemin (vers leu refuge du Petit Mont Cenis), mais peu sûrs de nous et n’ayant trouvé aucun cairn, nous avons préféré revenir sur nos pas après quelques errements sous la Pointe Droset. En même temps, le chemin du retour aurait été bien plus long!
Sitographie:
(°) Maurienne-tourisme
Géoportail
Générateur de panoramas
Géol-Alp
Bibliographie:
Néant pour le moment.
Toutes les photographies ont été prises le 26 juillet 2017. Aucune retouche n’a été effectuée
Photographies et rédaction: N. Bouchaud – août 2018
Les randonnées de l’été: épisode 1/9
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Bonjour,
Voici quelques idées de randonnées alpines. Un reportage sera publié chaque lundi durant l’ensemble de la période estivale. Le premier est exceptionnellement publié en avance.
Bonne lecture.
Difficulté : Facile
Dénivelé : 590 m
Altitude départ : 1670m
Altitude arrivée : 2260m, possibilité de poursuivre un peu plus haut (ce qui est le cas ici)Le départ se fait du hameau de Bonnenuit, entre Valloire et le Col du Galibier. Un petit parking au départ du sentier se trouve en contrebas de la route, sur un chemin semi-goudronné.
Parcours sur la carte IGN (via Géoportail):
Franchissement du torrent et un regard plein nord: le petit triangle de gauche est la Pointe du Vallon (2768 m), le grand triangle central est le Grand Perron des Encombres (2825 m). Les deux sommets se trouvent à une vingtaine de kilomètres et sont de l’autre côté de la vallée de l’Arc. Pour information, le Grand Perron des Encombres est assez proche de la Pointe de la Masse aux Ménuires.
Début d’ascension en forêt de mélèzes notamment.
La première partie est assez pentue. En arrière plan le hameau de Bonnenuit et la route du col du Galibier.
Arrivée au hameau des Aiguilles.
Une vue juste au-dessus du hameau, avec de gauche à droite: l’Aiguille d’Argentière (3237 m) qui ne se dégage pas vraiment, le col des Trois Pointes (3043 m) au centre, en partie masqué, la Pointe Salvador (3202 m), l’Aiguille Méridionale d’Arves (3514 m), le col de Gros Jean (3265 m), l’Aiguille Centrale d’Arves (3513 m) et tout à droite, l’Aiguille de l’Epaisseur (3230 m).
Toujours le même panorama alors que nous progressons dans les alpages.
Les deux Aiguilles d’Arves et l’Aiguille de l’Epaisseur à droite.
La Combe du Puy qui mène au col de l’Epaisseur (2891 m).
Et voilà le refuge des Aiguilles d’Arves (2260 m) que nous atteignons après une dernière montée assez raide et parfois un peu glissante (qui s’appelle d’ailleurs « le mauvais pas »). Nous avons donc fait environ 550 m de dénivelé.
Une vue vers l’est depuis le refuge, dans l’axe du torrent des Aiguilles. On retrouve notre chemin dans les alpages, puis des sommets au fond, sur l’autre versant de la Valloirette, avec de gauche à droite: la Pointe de la Sandonière (2925 m, à 14 km), une sorte de mamelon qui est la Sétaz des Prés (2538 m, à 5,5 km), en arrière, la Roche Noire (3067 m, à 13 km), de nouveau plus en avant, la Mitre (2720m, à 5,5 km), le Gros Perron (2771 m) et la Sétaz Vieille (2773 m), et tout à droite les Pointes d’Orient (2949 m, à 6 km).
En dessous, le torrent des Aiguilles au débit peu fourni en cette période de l’année.
Les deux Aiguilles d’Arves et le col de Gros Jean de plus en plus proches.
Voilà, je n’ai pas été plus loin que là, estimant que ce n’était pas nécessaire puisque plus l’on se rapproche des Aiguilles, moins on les voit (je me suis donc arrêté à 1,8 km à vol d’oiseau des Aiguilles). Ici, de gauche à droite: tout à gauche, l’Aiguille Méridionale d’Arves, le col de Gros Jean au-dessus du névé (qui est en fait le « glacier » de Gros Jean), l’Aiguille Centrale d’Arves, le col des Aiguilles d’Arves (3163 m) en partie masqué sous lequel se trouvait jadis le glacier des Aiguilles d’Arves, et tout à droite, la Tête de Chat qui est en fait l’Aiguille septentrionale d’Arves (3364 m).
Voilà, plus qu’à faire demi-tour et reprendre le même chemin.
A noter que les Aiguilles d’Arves sont constituées d’un conglomérat nummulitique très épais.
Quant à la crête d’Argentière, que nous avons longée sur notre gauche, elle est formée de flysch gréseux très fortement plissé (j’ai passé mon temps pendant la montée à observer cette crête)!
Sitographie:
Géol-Alp
Générateur de panorama
N. Bouchaud avril 2020
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Bonne lecture.
N. Bouchaud
Massif du Chenaillet – Octobre 2019 / Bouchaud.
Vue sommitale depuis le Chenaillet – Octobre 2019 / Bouchaud.
Elèves au travail sur le terrain – Octobre 2018 / Bouchaud