Enseignement scientifique Terminale : fiches synthétiques
- Chapitre SCS1: l’atmosphère terrestre et la vie.
- Chapitre SCS2: la complexité du système climatique.
- Chapitre SCS3: le climat du futur.
- Chapitre LFE4: choix énergétiques et impacts sur les sociétés.
- Chapitre UHV1: la biodiversité et son évolution.
- Chapitre UHV2: l’évolution comme grille de lecture du monde
- Chapitre UHV3: l’évolution humaine
Spécialité terminale : génétique et évolution (G)
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Ci-dessous les principaux polys du thème.
Chapitre G1. L’origine du génotype des individus.
- Exercice sur les sous-clones. 21_Tspe_G1_sousclone
- Corrigé de l’exercice. Non disponible.
- Résumé vidéo du cours (stabilité génétique et évolution clonale: clones et sous-clones):
- Quelques rappels sur mitose et méiose.
- Quelques rappels de génétique. 21_Tspe_G_Rappels_v2
- Notions de rappels de génétique. 23_Tspe_G_basegenetique
- Vidéo de présentation de la drosophile.
- Activité pratique (brassage 1): 23_Tspe_G1_pratique
- Activité pratique (brassage 2): 23_Tspe_G1B_pratique
- Exercices d’entraînement: 21_Tspe_G_exercice
- Activité pratique (liaison au sexe): 23_Tspe_G1C_pratique
- Activité pratique (génétique humaine): 24_Tspe_G1_pratique
- Présentation de la mucoviscidose.
- Exercices génétique humaine: 21_Tspe_Exercice_genetique_humaine
- Documents de cours (hors-livre) du chapitre G1. 21_Tspe_G1_documents
- Activité pratique (familles multigéniques / diversification du génome):23_Tspe_G1E_pratique
- Complément « familles multigéniques »: 21_Tspe_G1_complement_famille_multigen
Résumé vidéo du cours (les conséquences génétiques de la reproduction sexuée):
Chapitre G2. La complexification des génomes : transferts horizontaux et endosymbioses.
Activité pratique: l’endosymbiose. 23_Tspe_G2_pratique
Elysia jeune se nourrissant: 0804968105_SM1
Elysia plus âgée se nourrissant: 0804968105_SM2
Résumé vidéo du cours (la complexification des génomes au cours de l’évolution):
Chapitre G3.L’inéluctable évolution des génomes au sein des populations.
Activité pratique – activité spécialité / enseignement scientifique et activité pratique (éléphants sans défense) – activité faisant la jonction avec le programme de seconde: 21_Tspe_G3_pratique
Résumé vidéo du cours (l’inéluctable évolution des génomes au sein des populations):
Chapitre G4. D’autres mécanismes contribuent à la diversité du vivant.
Activité pratique (lichens). 24_Tspe_G4_pratique
Documents de cours. 23_Tspe_G4_documents
Parasitisme des fourmis leptothorax par un cestode.
Construction de la tonnelle de Ptilonorhynchus violaceus mâle.
https://www.youtube.com/watch?v=C9im7VSaRs8
Parade sexuelle du mâle.
Résumé vidéo du chapitre G4:
Spécialité terminale: devoirs 2023/2024
Ci-dessous la liste des devoirs de l’année.
Devoir n°1: thème T. 24_Tspe_T1_dst
Devoir n°2: chapitre P1 (vie fixée des plantes). 24_Tspe_P1_dst
Devoir n°3: thèmes P et T. 24_Tspe_T_P_dst
Devoir n°4: chapitres G1 et G2. 24_Tspe_G1_G2_dst
Devoir n°5: chapitres N1, N2 et N3. 24_Tspe_N_dst
Devoir n°6. Epreuve blanche (durée 3h30). 24_Tspe_bac_blanc
Devoir n°7. Chapitres T1 et C1 . 24_Tspe_C1_dst
Devoir n°8. Thèmes M et N. 24_Tspe_M_N
Devoir n°9. Thèmes S et M et N. 24_Tspe_S_dst
Devoir n°10. .
Enseignement scientifique terminale: thème « science, climat et société »
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Ci-dessous les principaux polys du thème.
Chapitre SCS1. L’atmosphère terrestre et la vie.
- Documents pour les exposés. 24_TES_SCS1_expose
- Exercices eau. Voir lien ci-dessus
- Des stromatolites actuels.
- Vidéo bilan du chapitre (brève).
Chapitre SCS2. La complexité du système climatique.
- Documents pour les exposés. 23_TES_SCS2_expose
- Vidéo bilan du chapitre (brève).
Chapitre SCS3. Le climat du futur.
- Documents pour les exposés. 23_TES_SCS3_expose
- Vidéo sur la modélisation du climat. Vidéo
- Une deuxième vidéo sur la modélisation.
https://images.cnrs.fr/video/7384
- Vidéo bilan du chapitre (brève).
Spécialité terminale : de la plante sauvage à la plante domestiquée (P)
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Ci-dessous les principaux polys du thème.
Chapitre P1. L’organisation fonctionnelle de la plante à fleur.
Activité pratique 1 (l’adaptation des plantes à la vie fixée). 24_Tspe_P1A_pratique
Activité pratique 2 (localisation des stomates). 24_Tspe_P1B_pratique
Activité pratique 3 (la croissance racinaire). 23_Tspe_P1_pratique_D
Activité pratique 3 (la croissance racinaire 2023). 24_Tspe_P1C_pratique
Documents de cours projetés (hors-livre). poly chapitre P1
Schéma fonctionnel plante. 23_Tspe_plante_fonctionnel
Document complémentaire bilan.
Résumé vidéo du cours:
Chapitre P2. La plante, productrice de matière organique.
Activité pratique 1 (la photosynthèse). 23_Tspe_P2_pratique
Activité pratique 2 (les réserves). 23_Tspe_P2_pratique
Documents de cours projetés (hors-livre). 23_Tspe_P2_documents_v2
Résumé vidéo du cours:
Chapitre P3. Reproduction de la plante: entre vie fixée et mobilité.
Activité pratique (fleur et pollinisation). 23_Tspe_P3_pratique
Documents de cours projetés (hors-livre). 23_Tspe_P3_documents
Vidéo reprenant les principales idées maîtresses.
Résumé vidéo du cours:
Exercices chapitres P2 et P3. 21_Tspe_P_exercicesdivers
Chapitre P4. La domestication des plantes (hors programme de l’épreuve écrite).
Activité pratique: mutation sélectionnée au cours de la domestication du maïs. 23_Tspe_P4_pratique
Documents complémentaires (hors livre). 23_Tspe_P4_documents
La méthode CRISPR-Cas9
CRISPR-Cas9: une révolution pour manipuler le génome.
Une vidéo (en anglais) très complète pour ceux qui voudraient aller plus loin sur CRISPR-Cas9.
Résumé vidéo du chapitre P4:
En conclusion: quelques vidéos sur le programme « la plante » (vidéos avec Marc-André Selosse).
Introduction.
Episode 1: la feuille.
Episode 2: la fleur.
Episode 3: le fruit.
Episode 4: la graine.
Episode 5: la racine.
Episode 6: le bourgeon.
Episode 7: la tige.
Conclusion.
Les randonnées de l’été : épisode 9/9
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Bonjour,
Voici quelques idées de randonnées alpines. Un reportage sera publié chaque lundi durant l’ensemble de la période estivale.
Bonne lecture.
Et voici pour finir la série, une randonnée à cheval entre haute-Maurienne et haute-Tarentaise.
Date: 21 août 2019
Carte IGN: 3633ET (Tignes, Val d’Isère, Haute-Maurienne)
Niveau: marche pas trop difficile, mais longue. Trajet qui impose d’être récupéré en voiture à la fin
Dénivelé et distance: 850 m de D+ et 1100 m de D- pour 20 km environ
Temps: une journée
Trajet sur la carte IGN via Géoportail :
C’est par une belle journée estivale de fin-août que je décide de partir pour un périple entre Maurienne et Tarentaise. Pour cela je remonte le vallon de la Rocheure en direction du col de la Rocheure (ou Guécées de Tignes) pour redescendre via le vallon du Pisset puis de la Calabourdane en direction de Val d’Isère. Ce trajet, qui n’est pas une boucle, nécessite une certaine organisation. Départ en voiture depuis Lanslebourg où je loge, dépôt à l’arrêt de la première navette du matin en direction de Bellecombe à Termignon, achat du ticket, navette jusqu’à Plume Fine puis trajet à pied jusqu’à Val d’Isère et retour en voiture via le col de l’Iseran (ce qui fait d’ailleurs un grand détour par rapport au trajet à pied).
En ce 21 août, en partant de Plume Fine à 8h30 du matin compte tenu de l’horaire de la première navette, je n’ai croisé presque personne jusqu’au col de la Rocheure. C’est finalement en redescendant sur Val d’Isère que j’ai croisé du monde, particulièrement à partir du saut du Pisset qui semble être l’attraction du coin. Etant seul, je n’ai fait que peu de pauses. J’ai atteint le col à 11h 30 (donc au bout de 3h) et suis arrivé à Val d’Isère à 14h environ, et sans me presser.
Les Rochers de Lanserlia (2886 m).
De nouveau de gauche à droite : le Dôme de Chasseforêt (3586m), le Mont Pelve (3261m), la Roche Ferran (3099m) et la Pointe de la Réchasse (3212m). On aperçoit aussi les chalets de mon point de départ.
Devant moi, vers l’amont, tout au fond du vallon de la Rocheure, la Pointe de Méan Martin (3330 m) qui a vraiment une forme de pointe, et à sa droite, l’Aiguille de Méan Martin (3278m). Les deux sommets sont distants de 8 à 10 km de ma position. Je vais m’en rapprocher au fur et à mesure.
Méan est lié au franco-provençal méan « clos » et au patois haut-mauriennais méan qui indique la présence d’un « parc à brebis » à la base de la Pointe. Martin est probablement le nom de famille du propriétaire du parc à brebis.
Et la suite du panorama : la Roche Ferran et la Pointe de la Réchasse.
De nouveau les glaciers de la Vanoise dans l’axe du torrent de la Rocheure.
Dans l’axe du torrent, vers l’amont et de gauche à droite : la Pointe de Méan Martin, l’Aiguille de Méan Martin, la Pointe des Léchours (3255 m) qui dépasse un peu, et enfin la Pointe du Géfret (3158 m) plus en avant.
Léchours aurait la même origine que Léchère : issu du patois signifiant « laîches » = autre nom des carex. Le nom Géfret, quant à lui, est issu d’une modification du nom originel : Pointe de Véfrette (origine inconnue).
Le départ depuis Plume Fine est assez tranquille : chemin carrossable et très peu de dénivelé (environ 50 m entre Plume Fine et le pont). De quoi aller vite et se chauffer les jambes. Le seul souci, c’est qu’allant plein est, j’ai le soleil de face…
Broès, du patois bro « brindille ou bourgeon ».
Toujours la vue qui s’étend du Dôme de Chasseforêt à la Pointe de la Réchasse.
Pointe de Méan Martin, Aiguille de Méan Martin, Pointe des Léchours, et Pointe du Géfret. Devant moi, le chalet de la Rocheure.
Juste après le chalet de la Rocheure, le chemin n’est plus carrossable.
La pente n’est cependant guère plus prononcée : entre le pont et le refuge, le dénivelé n’est que de 130 mètres.
La vallée du torrent de la Rocheure est assez large, toujours dominée par la Pointe de Méan Martin.
Le Roc du Vallonbrun que l’on contourne.
La Croix de la Fontaine Gaillarde. Derrière, à sa gauche, la Pointe du Vallonbrun (3413 m) et à droite, le Roc du Vallonbrun.
Le refuge de la Femma est en vue. A l’arrière, au fond à gauche, la Pointe du Pisset (3033m). Sinon, l’on retrouve la Pointe et l’Aiguille de Méan Martin.
On retrouve la Pointe du Vallonbrun, la Pointe des Broès et le Roc de Vallonbrun. Entre la Pointe du Vallonbrun et la Pointe des Broès, on voit un fragment du glacier de Vallonbrun.
Glaciers de la Vanoise et Mont Pelve à l’arrière. La montagne (une sorte de plateau) à gauche du glacier et en avant-plan est le Turc.
Femma, anciennement Femaz, la Femmaz et la Fumaz, issu du patois femà « fumer (un champ) ».
C’est après le refuge que le dénivelé augmente, mais la pente reste finalement assez régulière tout du long. Il me reste encore 550 mètres à gravir environ.
Ici, une vue vers le sud-est, avec de gauche à droite : la Pointe des Léchours (3255 m), la Pointe de Claret en arrière-plan (3355 m), le col du Pelvo Roux (3219 m) surplombant une première partie du glacier du Géfret, une avancée qui doit masquer une des Pointes du Châtelard (la Nord-Est) avec en-dessous la deuxième partie du glacier du Géfret, et tout à droite la Pointe du Géfret (3158 m) plus proche.
Plus bas, le refuge sous le Rocher de la Femma, tout au fond les glaciers de la Vanoise.
Pointe et Aiguille de Méan Martin de plus en plus proches (entre 3 et 4 km).
Vers l’est sud-est : Aiguille de Méan Martin, Col des Léchours (3098 m), Pointe des Léchours, Pointe de Claret et Glacier du Géfret.
Plus vers le sud-est, et suite du panorama : Pointe Nord-Est du Châtelard peut-être visible, mais j’hésite encore, Glacier du Géfret (partie 2) et Pointe du Géfret.
Si j’en crois la carte IGN, ce sont les Roches Blanches, puis à droite, la Pointe de Méan martin puis le seul glacier du secteur, le glacier des Roches Blanches. Les Roches Blanches, qui contrastent par leur blancheur avec le reste du paysage, sont constituées de brèches triasiques.
Je passe dans un troupeau de vaches tarines et abondances.
Aiguille de Méan Martin, col des Léchours surplombant feu le glacier des Léchours, Pointe des Léchours et glacier du Géfret.
Et suite du panorama : glacier du Géfret, Pointe nord-est du Châtelard (ou antécime), glacier du Géfret (suite), Pointe sud-ouest du Châtelard et Pointe du Géfret.
Suite du panorama, mais vers le sud-ouest cette fois-ci : flanc de la Pointe du Géfret, Pointe des Broès, et tout au fond, Dent Parrachée (3697 m) dans les nuages, Pointe du Génépy (3551 m) -avec devant, le Turc- , Dôme de l’Arpont (3599 m), Dôme de Chasseforêt, Mont Pelve et glaciers de la Vanoise.
Toujours un peu plus haut, et vers l’est : Pointe du Pisset (3033 m), col du Pisset (2958 m), Pointe de Méan Martin, Glacier des Roches Blanches sous la Pointe des Rognons (3211 m).
Le col semble si proche, mais finalement si loin : la fin du trajet semble interminable. En même temps, j’ai déjà plusieurs kilomètres de randonnée dans les jambes !
La végétation se fait de plus en plus rase alors que je m’approche de la Pointe du Pisset, et donc du col de la Rocheure.
Plus de végétation et Pointe du Pisset toute proche : c’est bon signe !
Pisset serait issu du patois pisse ou picheu qui indique la présence d’une cascade peu importante (voir après).
L’arrivée au lac de la Rocheure fait du bien : je sais que le col est juste au-dessus !
Le col de la Rocheure, ou Guécées de Tignes (ou même Quécées de Tignes) a un nom qui est une déformation du nom piémontais d’origine : Larossor « précipice ». Il a été franchi pour la première fois en 1878 par le Révérend W. A. B. Coolidge.
C’est la deuxième fois que je franchis ce col : la première, c’était le 26 juillet 2005 (déjà !) avec Moot. Epoque ancienne avec un appareil photo avec peu de mémoire, donc peu de photos prises (voir sujet : col de la Rocheure). Nous devions y remonter le 22 août 2008 avec Tricsli et Obsédédeski, malheureusement l’orage a décidé de nous interrompre. Donc c’est ma deuxième, mais ma première par le côté mauriennais.
Le Mont Pourri (3779 m).
Le Massif du Mont Blanc (4808 m) derrière le Rocher du Charvet (2856 m).
Devant nous, la Pointe Sud des Lorès (2955 m). A sa gauche, au fond, la Grande Sassière (3747 m), à sa droite au fond, Punta Bassac Sud (3461 m) et Grande Traversière (3496 m), Tsanteleina (3602 m), Pointe de Bazel (3440 m) puis Pointe de Calabre (3350 m).
Pointe de Méan Martin que l’on ne présente plus. Cette montagne est globalement constituée de schistes lustrés.
Aiguille de Méan martin, Pointe des Léchours et Pointe de Claret derrière (avec le glacier du Géfret).
Point Nord-est (ou antécime) du Châtelard et glacier du Géfret (partie 2), Pointe sud-ouest du Châtelard, Pointes du Vallonbrun (3420 m) et Pointe du Géfret en avant-plan. Tout à droite, le glacier du Vallonnet avec au-dessus le petit triangle des Pointes de la Fraîche (3467 m). Le Grand Roc Noir (3582 m) serait situé un peu plus à droite.
Le voici d’ailleurs plus à l’ouest avec à sa droite la Pointe du Vallonnet (3539 m), et juste à gauche du Roc Noir, en avant-plan, la Pointe des Broès. A droite de cet ensemble on devrait apercevoir la Dent Parrachée, mais elle sera décidément restée pudique, drapée de nuages (elle est tout de même à presque 20 km). Tout à droite, les glaciers de la Vanoise.
La descente s’effectue par la face nord du col : il faut faire attention pendant les premiers mètres, car la pente est forte et en plus on s’enfonce dans les schistes lustrés. Le raidillon est toutefois très court et l’on arrive très rapidement dans la végétation rase sous le col.
Une fois la première pente raide franchie, c’est beaucoup plus plat… mais sans végétation.
Le contraste entre l’aspect minéral autour du col et la végétation qui apparaît rapidement plus bas.
La végétation refait son apparition. On distingue toujours le Mont Pourri, le sommet du Mont Blanc, le Rocher du Charvet et la Grande Sassière.
A droite la Pointe Sud des Lorès et à gauche la Pointe Nord des Lorès (2903 m).
Et de l’autre côté, juste en-dessous de nous le lieu-dit les Pissets. A gauche, le Rocher du Charvet constitué de roches du trias (des dolomies au sommet). Au fond, la Grande Sassière et la Tsanteleina.
La descente est finalement assez régulière avec de très courts replats.
Une partie du saut du Pisset. Au fond à gauche, la Pointe Sud des Lorès.
Le saut du Pisset en entier cette fois. Le saut correspond à un niveau de roches du Lias plus résistantes.
La descente se poursuit, avec à notre droite le ruisseau du Pisset.
Petit regard en arrière : le chalet du Riondet avec son reposoir. Au fond, les Rochers des Barmes de l’Ours (3147 m).
Une fois arrivé au Manchet, j’ai coupé mon GPS (plus trop de batterie) mais j’ai poursuivi jusqu’à Val d’Isère, tout d’abord par la route (ce qui n’est pas très agréable), puis par un chemin piéton un peu plus à l’écart à partir du centre équestre. L’arrivée à Val d’Isère se fait par le front de neige de Solaise.
Bibliographie et sitographie.
Générateur de panorama
Géol-Alp
Origine des noms des montagnes de Savoie par J. P. Buord, Color Verba Editions novembre 2016
Texte et photographies (du 21 août 2019) par N. Bouchaud.
Avril 2020.
Les randonnées de l’été : épisode 8/9
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Bonjour,
Voici quelques idées de randonnées alpines. Un reportage sera publié chaque lundi durant l’ensemble de la période estivale.
Bonne lecture.
Voici une idée de randonnée avec départ à proximité de Bozel (et finalement située sur l’envers des pistes de la Plagne).
Bozel : la Dent du Villard
Date: 22 août 2016
Carte IGN: 3532OT (Massif du Beaufortin)
Niveau: longue marche, pas de difficulté majeure mis à part quelques bonnes pentes.
Dénivelé et distance: 1550 m pour 18 km
Temps: la journée
Cette randonnée, au demeurant assez longue, offre un point de vue à 360° au sommet du Mont Jovet. Cette montagne présente en effet l’avantage de dominer la vallée de la Tarentaise, mais aussi celle de Bozel. Par ailleurs, aucun sommet ne vient contrarier la vue. D’autre part, la montée par la face sud permet d’éviter toutes les remontées du domaine de la Plagne (c’est bien évidemment tout le contraire côté nord). Les seules remontées que nous rencontrerons seront finalement celles situées du côté de Champagny, sur la fin du parcours.
Pour gagner le parking situé à la Cour, prendre la route depuis Bozel clairement fléchée « Mont Jovet »: les panneaux indicateurs sont suffisamment nombreux pour ne pas se perdre. Le parking n’est pas très grand, mais comme nous étions en fin de saison, nous n’avons eu aucune difficulté à trouver une place. L’altitude du parking est d’environ 1530m.
Depuis la Cour, nous empruntons un chemin carrossable qui nous mène au niveau du ruisseau du Jovet. De là commence la véritable montée; la pente est en effet assez raide à partir de l’endroit où nous quittons la route. Nous montons alors en limite du bois des Perrières, sans réellement entrer dedans. De ce fait, le soleil doit bien taper (le jour où nous sommes montés, la chaleur était très supportable). Cette première partie bien pentue nous amène à une table de pique-nique, où nous faisons une pause.
La table de pique-nique passée, nous reprenons notre montée, avant de rejoindre la route carrossable que nous avions délaissée plus bas: nous arrivons au hameau du Grand Rey. Très rapidement nous repartons sur la gauche (c’est-à-dire qu’on laisse le chemin carrossable) pour remonter de nouveau. Nous passons pas loin des ruines du Petit Rey, et rejoignons de nouveau vers 2250m le chemin carrossable. Nous effectuons de nouveau une petite pause (il faut dire que c’est notre premier jour… et qu’on a commencé fort!).
Un panorama se dégage (les deux photos suivantes ne sont pas prises du même endroit et ne sont pas en parfaite continuité non plus).
Après quelques mètres sur le chemin carrossable, nous le quittons sur la droite, alors que nous sommes sous le Dou de Moûtiers. Une dernière pente, puis nous arrivons au refuge situé à 2350 m d’altitude. Nous effectuons une nouvelle pause.
Le refuge semble assez fréquenté: beaucoup de gens viennent en effet de la Plagne (plus que de notre côté: en même temps le dénivelé est moindre en venant de la Plagne).
Après quelques minutes de pause, nous repartons à l’ascension du Mont Jovet. Alors que nous passons à proximité du col du Jovet, la pente est encore assez douce. Elle sera beaucoup plus prononcée dans les derniers mètres d’ascension… qui feront un peu mal aux jambes, il faut le reconnaître (en même temps, on a tiré tout droit).
Mais quel point de vue au sommet du Mont Jovet (2558m… soit 1000 bon mètres de dénivelé)! Un vrai 360°, magnifique (surtout avec la limpidité du ciel ce jour). A noter qu’il y a une table d’orientation au sommet. Je vous laisse admirer les vues, que j’ai légendées pour de nombreux sommets. Mon seul regret : avoir oublié une partie du 360 (ce devait être la faim !).
Vue à presque 360° depuis le Mont Jovet (légendée sur les photos): j’ai oublié de prendre les sommets au nord-ouest.
Nous quittons alors le sommet: deux possibilités s’offrent à nous: soit continuer le tour vers l’est en empruntant la crête des Etroits, soit revenir en arrière, ce qui serait dommage. Donc, nous optons pour poursuivre la boucle. Et c’est parti pour le magnifique chemin des crêtes. Comme toute crête qui se respecte, on descend, on monte… Bref, ce n’est jamais plat (et c’est donc un peu usant). Parfois nous dominons le versant sud, parfois le nord. Bref, le paysage est très varié. Quelques passages aériens sont toutefois déconseillés aux personnes sujettes au vertige.
Avant d’arriver au Roc du Bécoin, nous franchissons le col du Bécoin (2449m). Or, le Roc du Bécoin culmine à 2594m : cela signifie qu’il faut remonter de 150m. Un peu à l’instar des derniers mètres du Mont Jovet, la pente sera tout aussi rude. On va donc souffrir un peu. Là encore, le paysage vaut le coup, bien qu’il soit quand même très similaire à celui du Mont Jovet.
Quelques vues en vrac depuis le sommet du Roc du Bécoin. On retrouve les mêmes sommets que ceux pris du Mont Jovet, avec un angle un peu différent. On peut également observer différents hameaux de la station de la Plagne.
Une fois le Roc du Bécoin franchi, la descente est assez raide en direction du col de la Lovatière (2417m), plus que l’autre versant d’ailleurs. Nous contournons alors le Roc des Verdons, puis basculons dans un vallon qui descend sur Champagny (dans lequel circule le torrent du Reclard). C’est dans ce vallon que – hélas – nous retrouvons les remontées mécaniques. Mais ce n’est que provisoire. On retrouve alors un chemin (qui est en fait une piste de ski) jusqu’à la chapelle de Bozelet que nous longeons. A noter le brusque changement de terrain à partir de la descente du Roc du Bécoin (au niveau du col de la Lovatière): on passe maintenant dans les gypses et cargneules du Trias, ainsi que dans les calcaires et dolomies du même âge.
Nous contournons le Mont de la Guerre, tout en dominant Champagny. Une fois le contournement achevé, nous tournons à droite (c’est bien fléché, mais je ne me rappelle plus quel lieu-dit était indiqué sur les panneaux). La vraie descente, raide, commencera réellement lorsque nous pénètrerons dans le Bois de Tincave (lieu-dit « les Chantons). En effet, dans cette partie dans les bois, un petit chemin aux multiples lacets nous fera perdre pas loin de 450m de dénivelé. Nous rejoindrons alors un chemin carrossable qui vient de Tincave. Ce chemin, fort long (c’est celui qui a été pris en photo dans les premières images), nous permettra de revenir à la Cour, en passant par les hameaux de Chal et Mirabozon. Un conseil: à Mirabozon, ne pas couper par la Praz pour rejoindre la Cour. Le chemin indiqué sur la carte IGN n’existe plus: on l’a certes deviné dans les grandes herbes, mais il y a plein de trous non visibles dans l’herbe, si bien qu’on risque de se tordre la cheville ou de se faire une entorse à chaque pas. Bref, une vraie galère que nous aurions pu éviter. Si l’on reste sur le chemin carrossable, on fait certes un grand tour, mais on arrive sans aucun souci.
Bibliographie :
– Néant
Sitographie:
– Géoportail
– Alpenpanoramen erzeugen
– Geol-Alp
N. Bouchaud – Octobre 2016. Toutes les photos ont été prises le 22 août 2016. Certaines ont fait l’objet de retouche suite à des taches apparaissant dans le ciel lors des prises de vue à contre-jour. Photographies libres de droit (hormis les panoramas légendés), à condition d’en mentionner l’auteur.
Les randonnées de l’été : épisode 7/9
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Bonjour,
Voici quelques idées de randonnées alpines. Un reportage sera publié chaque lundi durant l’ensemble de la période estivale.
Bonne lecture.
Voici une idée de randonnée avec départ soit de Bozel (boucle longue) ou de Courchevel (boucle courte).
Bozel : la Dent du Villard
Carte IGN: Champagny en Vanoise (édition spéciale pour Champagny, disponible au Laisonnay, au 1/30000)
Temps: 7h de marche, avec un bon rythme (compter 4h de montée et 2h30 de descente + 30 mn de pause repas au sommet).
Distance et dénivelé : 17 km pour 1700m.
Niveau: noir (dénivelé de 1700m et très long)
Aujourd’hui, grande journée! Nous prévoyons en effet l’ascension de la Dent du Villard, sommet pas très élevé puisque situé à 2285 m d’altitude, à la jonction des communes de Bozel, Planay et Saint Bon (où est située la station de Courchevel, enfin les divers pôles touristiques devrais-je dire). Toutefois, la difficulté concerne le dénivelé (et la longueur) étant donné que nous partons de Bozel, vers 870m d’altitude… Je vous laisse calculer le conséquent dénivelé que nous avons affronté! Il est toutefois possible de faire plus court pour gagner la Dent du Villard en partant de Courchevel, et plus précisément du lac de la Rosière (vers 1530m d’altitude). Il y a un parking, mais attention il semble souvent bien plein en été (Courchevel est juste à côté).
En ce qui nous concerne, nous sommes partis de Bozel vers 9h du matin (après une courte descente en voiture depuis Champagny). Nous nous sommes garés au hameau des Moulins, où nous avons trouvé un parking à côté de la chapelle (au pied du torrent de la Rosière, descendant du lac du même nom).
Le chemin débute juste à côté du parking: on ne peut pas se perdre. Nous remontons en fait le cours du torrent de la Rosière. Comme nous sommes bas en altitude, nous traversons une forêt de feuillus bien agréable. Nous arrivons alors rapidement (en quinze minutes) au lieu-dit l’Epine (1014 m d’altitude) situé au niveau d’une petite clairière.
Très rapidement nous poursuivons notre chemin, toujours en forêt.
Nous rejoignons alors au Reposoir un chemin plus large, qui nous conduira jusqu’à un pont situé sur le torrent de la Rosière (1169m).
Après une montée provisoirement plus raide, nous arrivons au hameau de Montcharvet (1260m).
A la sortie de Montcharvet, de nouveau une clairière. Nous en profitons pour admirer le paysage qui s’ouvre sur la vallée de Bozel.
A ma grande surprise nous empruntons un petit chemin peu marqué sur la carte IGN, mais qui nous fait gagner beaucoup de temps! Ce chemin se dirige plein sud-est vers le plan du Fou.
Au niveau du Plan du Fou, nous rejoignons un autre chemin, qui nous mènera vers le Rocher du Bec de l’Aigle, belvédère aménagé sur le lac de la Rosière en contrebas, et sur Courchevel. Au fur et à mesure que nous montons, la vue se dégage sur Courchevel. Nous sommes, au belvédère, à la même altitude, mais sur l’autre versant. Entre les deux, 300m plus bas se trouve le torrent de la Rosière. Je n’ai pris aucune photo entre le plan du Fou et le Rocher du Bec de l’Aigle pour deux raisons:
– le paysage a peu varié (et prendre Courchevel en photo, ce n’est pas non plus hyper-beau)
– nous avons traversé une zone d’éboulis, où visiblement ça tombait beaucoup depuis les flancs de la Dent du Villard. Nous avons donc préféré rapidement passer notre chemin.
Dès lors que nous quittons le belvédère, la véritable montée vers la Dent du Villard débute. Cette dernière sera régulière, mais longue! De grandes traversées séparées par des virages en épingle. Cinq virages seront en effet nécessaires pour atteindre le sommet situé… plus de 600m plus haut. Les traversées nous sembleront par la suite interminables.
Très rapidement nous atteignons des formations gypseuses: la Dent du Villard est en effet complètement construite en gypse, avec des figures de dissolution caractéristiques, et une végétation plutôt adaptée à la sécheresse du côté où l’on monte (exposition ouest sud-ouest), et calcicole.
En poursuivant le chemin, la vue se dégage vers le sud sud-est (à travers la vallée du torrent de la Rosière). Des sommets apparaissent (photo ci-dessous).
Un gros plan sur…
Le Dôme de Polset.
Le domaine skiable de Courchevel 1650, dans les alpages. De gauche à droite: Massif de Polset, Roc Merlet, Aiguille du Fruit, le petit triangle, c’est la Pointe Emilienne, l’Arête de la Saulire, le sommet de la Viselle, le Sommet de la Saulire et la Croix de Verdon.
Toujours plus haut (je ne cible là que les glaciers): on devine la Pointe du Dard dans les arbres à gauche, un glacier, la Pointe Ouest du Mont Pelve, Dôme des Nants, Dôme de l’Arpont. Les sommets à droite n’ont pas changé.
Une vue du chemin: on devine bien les différents villages de Courchevel (on voit jusqu’aux tremplins du Praz). Pour les sommets, le Rocher de la Lauze, au-dessus de Courchevel 1850. Pour les sommets du fond, de gauche à droite, on devine notamment: la Pointe de la Grande Combe, le Cheval Noir, le Pic de Lachat… En fait, il y en a tellement que c’est difficile de tous les identifier…
Nous arrivons à proximité du sommet: la dernière pente (le chemin monte tranquillement). Il nous reste encore quinze minutes de montée:
Nous voila au sommet! Nous sommes à la verticale de Champagny, qui apparait tout en bas dans la vallée… Et le Mont Blanc émerge des sommets les plus proches! Sinon, de gauche à droite, on peut repérer: le Mont Jovet, le Roc du Bécoin, le Roignais qui émerge, la Pointe de la Terrasse, l’Aiguille du Terrassin, le Mont Tondu, le massif du Mont Blanc, la Pointe du Tougne, la Roche de Mio, la Pointe de la Vélière, le Sommet de Bellecôte (panorama direction nord).
En direction du nord-est: entre le Sommet de Bellecôte (et ses nombreux sommets) au centre, et la Pointe de Méribel et la Becca Motta à droite, on retrouve le Dôme de la Sache et celui des Platières (Massif du Mont Pourri).
Cette fois-ci, les sommets plein est: la Pointe de Méribel, la Becca Motta, le Grand Bec, la Pointe du Vallonnet, un tout petit bout de la Grande Casse, la Pointe Mathews (triangle blanc au fond), la Pointe du Creux Noir, la Pointe de Leschaux, l’Aiguille du Bochor, la Pointe de la Réchasse, avec un bout des glaciers de la Vanoise à droite.
Suite du panorama vers la droite (direction sud sud-est): glaciers de la Vanoise, Pointe du Dard, Pointe ouest du Mont Pelve, Dôme de Chasseforêt, Dôme des Nants, Pointe du Génépy, Dents de la Portetta, Rocher de la Plassa, Pointe de l’Echelle (le petit triangle à droite, dans le voile nuageux).
Poursuite du panorama (direction sud sud-ouest): on retrouve notamment la Pointe de l’Echelle, puis la Roche Nue, l’Aiguille de Chanrossa, l’Aiguille du Rateau, le Dôme de Polset, l’Aiguille de Polset, le Mont de Gébroulaz, l’Aiguille de Péclet, le Roc Merlet, l’Aiguille du Fruit, le Mont de la Chambre (bien au fond), l’Arête de la Saulire, et on arrive au Sommet de la Viselle.
Ensuite, vers l’ouest sud-ouest: l’Arête de la Saulire, le Sommet de la Viselle, le Sommet de la Saulire, la Croix de Verdon, le Rocher de la Loze, Le Mollard des Boeufs, le Bellachat, la Pointe de la Grande Combe, le Merbelay, le Cheval Noir, la Pointe du Grand Niélard, le Gros Villan (qui fait partie du massif de la Lauzière, que j’ai coupé en partie ici).
Maintenant vers le nord-ouest: le massif de la Lauzière, les Aiguilles de la Balme, le Pic du Rognolet, la Grande Muraille, la Pointe de Combe Bronsin, le Mont Bellacha, le Grand Arc, la Dent de Corbeau, la Pointe de la Sambuy, et plus proche de nous sur la Droite, le Dou de Moûtiers, et les contreforts du Mont Jovet.
Juste en dessous de nous, Courchevel: ici les alpages de Courchevel 1650, et l’altiport bien visible.
Un zoom sur…
Le Dôme de Polset, l’Aiguille de Polset, le Mont de Gébroulaz, l’Aiguille de Péclet, le Roc des Saint Pères.
Le Dôme de Chasseforêt et la Dôme du Génépy (glaciers de la Vanoise).
Le sommet de la Grande Casse, la Pointe Mathews (triangle blanc), et tout à droite, la Pointe du Creux Noir, bien plus proche de nous.
Un petit souvenir à côté de la table d’orientation, où virevoltaient de nombreux insectes!
Champagny en Vanoise: nous sommes juste au-dessus.
Un magnifique machaon nous accompagnait: j’ai eu bien du mal à le prendre, puisqu’il se déplaçait à chaque fois que j’étais sur le point de prendre la photo. Finalement, j’ai réussi à l’avoir. Dommage que les couleurs palissent sur la photo… La dernière fois que j’en ai pris un, c’était en Suisse avec Moot (mais le papillon était mort).
Et là un zoom sur la Tour du Merle, où nous nous sommes rendus quelques jours auparavant:
Il est temps pour nous de redescendre. Nous choisissons de prendre un autre chemin puisque c’est possible. Ce dernier, bien indiqué dès le sommet est plus long et emprunte les pentes nord-ouest du massif, dans lesquelles il serpente… longuement. J’avoue avoir oublié son nom depuis. En tout cas, il est fort agréable, et nous ramène à l’épingle numéro 2. Je n’ai pas pris de photo, car le paysage est le même qu’à la montée.
Nous finissons par arriver dans la forêt de la Rosière (toujours des pins à crochet et des épicéas), et plutôt que de revenir au Bec de l’Aigle (le belvédère), nous faisons un détour par le lac de la Rosière pour faire une boucle. Nous traversons la forêt de la Rosière, et le lac est là, devant nous. Il s’agit d’une retenue artificielle alimentant une prise d’eau. Voici quelques photos du lac (elles ont été prises sur deux journées, d’où les différences dans le temps).
Le chemin de retour est alors très simple: nous longeons le torrent sur la rive gauche, et c’est pratiquement tout droit jusqu’au hameau de la Jairaz. Au niveau de ce hameau, nous sommes obligés de faire quelques hectomètres de route, jusqu’à un virage situé après un calvaire, où un chemin débute. Ce dernier nous amène à Saint Bon Tarentaise. Nous nous sommes un peu perdus là-bas (difficile de trouver le chemin qui descend jusqu’aux Moulins, puisqu’il y a une erreur sur la carte IGN). Après une traversée un peu périlleuse, nous réussissons à le trouver (PS: nous sommes repassés là deux jours plus tard, et là nous avons réussi à descendre par une voie plus normale, mais il n’en demeure pas moins qu’il y a une erreur sur la carte IGN). Nous arrivons enfin aux Moulins, traversons le torrent de la Rosière, et revenons au parking.
La Dent du Villard, vu du bas, sous un ciel couvert (et même pluvieux à l’arrivée).
N. Bouchaud – Janvier 2016. Photos prises le 26 et le 28 juillet 2015.
– Sitographie (sommets): panoramas
– Bibliographie: Guide écologique de la Vanoise par Pierre Gensac, Editions GAP 2000
Les randonnées de l’été : épisode 6/9
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Bonjour,
Voici quelques idées de randonnées alpines. Un reportage sera publié chaque lundi durant l’ensemble de la période estivale.
Bonne lecture.
Voici une idée de randonnée avec départ à proximité de Pralognan-la-Vanoise..
Le Petit Mont Blanc.
Carte IGN: 3534OT (Les Trois Vallées / Modane)
Niveau: marche un peu longue, pas de difficulté majeure.
Dénivelé et distance: 1100 m pour 12 km
Temps: 5 h environ (pause comprise, et avec marche assez rapide)
J’ai eu des problèmes de GPS : le tracé de descente a été intégralement effacé. J’ai donc repris un tracé approximatif, mais le chemin est bien marqué : on ne peut se perdre. De ce fait, seul le profil de montée s’affiche (il serait symétrique à la descente, mis à part la remontée d’une centaine de mètres entre le pont de Gerlon et les Prioux (GR55).
Nous voilà partis à l’ascension du petit Mont Blanc, sommet constitué de gypses triasiques blancs, ce qui lui a naturellement donné son nom ! Bien évidemment, son altitude est sans commune mesure avec celle du Mont Blanc : 2680 m contre 4810 m. Mais bon, on peut quand même se vanter d’avoir gravi le Mont Blanc !
Pour aller au sommet du Petit Mont Blanc, il faut se garer à proximité du hameau des Prioux sur la route du vallon de Chavière (présence d’un parking le long de la route qui conduit au Pont de la Pêche, celui situé sur l’autre rive étant normalement réservé au stationnement de courte durée). Le chemin commence peu après la traversée des Prioux, hameau très touristique mais encore calme lorsque nous y sommes passés le matin.
Dès le hameau passé, c’est-à-dire le GR55 quitté, le chemin monte sur les flancs du Petit Mont Blanc. Il faut faire attention car l’exposition plein Est fait qu’il fait très chaud dès le matin. Le chemin est en pente régulière tout le long de l’ascension (si bien qu’il n’est pas très difficile), serpente sur les flancs de la montagne, et est très agréable. Seule, la traversée du ruisseau des Prioux (complètement à sec à cette période de l’année mais qui érode beaucoup son lit lors de la fonte des neiges) nécessite un peu plus d’attention (le chemin a dû être retracé).
En avant de tout cela, juste à gauche du torrent, le Pic de la Vieille Femme (2739 m).
Le Petit Mont Blanc ressemble à une bosse d’aspect lunaire : il n’y a vraiment pas beaucoup de végétation au sommet. Lorsque nous sommes dessus, on peut constater la présence de multiples dolines (entonnoirs de dissolution) suite à la dissolution du gypse par l’eau. De ce fait, aucun cours d’eau ne s’écoule en surface. Par ailleurs, comme vous pourrez le voir sur les photos, ces flancs sont fortement ravinés.
Pour les géologues, le Petit Mont Blanc est pincé entre les formations du Roc de la Pêche situé plus au sud, et qui est constitué de trias carbonaté, et le Rocher de Plassa plus au Nord.
Au fond, l’on retrouve de gauche à droite : Mont Blanc (4810 m), fragment des Grandes Jorasses, Pointe de Méribel, Sommet de Bellecôte, et Pointe de la Vuzelle en avant-plan, le Grand Bec et la Pointe de Leschaux (2653 m) en avant-plan, Pointe du Vallonnet et Pointe du Creux Noir avec l’Aiguille du Bochor plus en avant, et tout à droite, la Pointe de la Grande Glière, la Pointe de la Petite Glière, l ‘Aiguille de l’Epéna (3421 m), la Grande Casse avec l’Aiguille de la Vanoise en avant-plan, le Grand Marchet (2551 m) à droite. La liste n’est pas exhaustive.
A gauche, la Pointe du Dard, un glacier, la Pointe Ouest du Mont Pelve, une zone rocheuse, un vaste glacier, puis le Dôme des Nants.
En avant de tout cela, toujours le Pic de la Vieille Femme.
Pour la descente, nous décidons d’emprunter le chemin qui part vers le Nord, en direction du col des Saulces (nous passerons d’ailleurs au col inférieur des Saulces). Le chemin descend abruptement au début… en fait non, il descend abruptement jusqu’en bas ! Si bien que je déconseille la montée par ce versant du Petit Mont Blanc : il vaut mieux le réserver pour la descente. Je plains d’ailleurs les gens que nous avons rencontrés au début de la descente s’ils sont venus depuis le bas. En tout cas, ils semblaient souffrir.
Sous les Saulces, alors que nous passons dans une vaste pente d’herbe, nous découvrons une station à chardon bleu (dommage que le panneau soit situé après les plants…). Le chardon bleu, actuellement en régression, est sur la liste rouge de la flore menacée de France (espèce quasi-menacée). Le chardon bleu fait partie de la famille des Apiacées, et non de celle des Astéracées (comme le plus souvent).
La toute fin du parcours se déroule ensuite dans les bois, jusqu’au pont de Gerlon. Une fois arrivés au pont de Gerlon, il ne nous reste plus qu’à regagner les Prioux par le GR 55 (après quelques mètres de route). Dommage qu’il faille remonter d’une centaine de mètres, le tout sour une chaleur accablante !
N. Bouchaud – Septembre 2016. Toutes les photos ont été prises le 25 août 2016 (sauf mention contraire pour une photographie). Certaines ont fait l’objet de retouche suite à des taches apparaissant dans le ciel lors des prises de vue à contre-jour. Photographies libres de droit, à condition d’en mentionner l’auteur.
Bibliographie :
Carte géologique de Tignes et de Moûtiers (BRGM)
Sitographie:
– Géoportail
– Alpenpanoramen erzeugen
– Geol-Alp
– Site de Pralognan-la-Vanoise
Les randonnées de l’été : épisode 5/9
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Bonjour,
Voici quelques idées de randonnées alpines. Un reportage sera publié chaque lundi durant l’ensemble de la période estivale.
Bonne lecture.
Voici une idée de randonnée avec départ entre Lanslevillard et Bessans en haute-Maurienne.
La Pierre aux Pieds.
Carte IGN: 3633 ET Tignes – Val d’Isère
Niveau: marche sans difficulté majeure (des passages au début de la randonnée qui peuvent poser problème lorsqu’on a le vertige).
Dénivelé et distance: 1100 m pour 15,5 à 16 km
Temps: la journée
Plusieurs chemins mènent à la Pierre aux Pieds, site de grand intérêt situé sur la rive droite de l’Arc, sur la commune de Lanslevillard (vers 2740 m d’altitude). On peut ainsi partir directement de Lanslevillard (l’Adroit) moyennant un dénivelé bien supérieur au nôtre (presque 1300m) avec un chemin qui semble très raide sur la carte, mais aussi par le Mollard du Mas (un peu moins de dénivelé, mais un détour via le refuge du Vallonbrun. Quant à nous, nous avons opté pour un départ du Collet (à mi-chemin entre Lanslevillard et Bessans), à proximité du col de la Madeleine (à ne pas confondre avec le plus connu col du même nom), ce qui réduit le dénivelé… à tout de même 1100m.
Le début de la montée est assez abrupts, mais régulier. Les premiers mètres peuvent être assez aériens pour les personnes sujettes au vertige (nous avons croisé un homme qui a fait demi-tour suite à cela): pourtant, il n’y a rien de très dangereux. La pente est assez régulière jusqu’à l’épingle qui est à proximité du ruisseau de la Refonderaz, situé juste après le hameau en piteux état du Mollard. La majorité de cette première partie s’effectue dans les alpages (ne recherchez pas trop l’ombre).
Par la suite, c’est un vaste faux-plat qui se trouve devant nous. C’est au niveau de ce replat que se trouve la chapelle Saint Antoine (que l’on peut voir de loin), et le refuge du Vallonbrun, porte d’entrée du Parc National de la Vanoise que nous longeons depuis le ruisseau de la Refonderaz. Ce faux-plat nous permettra de faire une première pause dans notre randonnée.
Passé le refuge du Vallonbrun, le chemin monte toujours peu: nous sommes en fait en balcon au-dessus de la vallée de l’Arc. Nous franchissons le ruisseau de Burel, puis d’autres ruisselets. Nous restons en fait constamment entre 2300 et 2400 m. Peu avant le franchissement du ruisseau du Diet, la pente s’accroît légèrement, jusqu’à atteindre le lieu-dit les Marmottières.
La fin, entre les Marmottières et la Pierre aux Pieds est un peu plus abrupte. Cependant, on gagne très rapidement le replat où est située la Pierre aux Pieds, juste sous le Grand Roc Noir et les Pointes de la Frêche.
Quelques informations sur la Pierre aux Pieds, tirées des panneaux présents sur le site.
» Le territoire de Lanslevillard est très riche en pierres gravées aux motifs variés: cupules, spirales, pieds… Malgré la difficulté à les dater, on estime que la majeure partie d’entre elles aurait été réalisée entre l’âge du Bronze (1200 avant Jésus Christ) avec une phase très riche à l’âge du Fer (entre 700 à 200 avant JC) et le Moyen-âge. En l’absence de sources écrites, leur signification reste un mystère: lieux de culte?
La Pierre aux Pieds, bloc erratique de schiste situé à 2750 m d’altitude, est couverte de 82 gravures de pieds (dont 35 paires) ainsi que de 80 cupules (dont certaines directement associées aux pieds), que l’on estime avoir été réalisées durant la Protohistoire (1800 à 15 avant JC). Leur signification reste un mystère, seules des hypothèses peuvent être formulées: culte des sommets, rites initiatiques, marques de passage?
Des gravures modernes ont été réalisées postérieurement=: épée, signe en phi (lettre grecque) ou arbalète, initiales et inscriptions.
Elle est classée Monument historique depuis 1911. »
Le retour s’effectue par le même chemin.
N. Bouchaud – novembre 2016. Toutes les photos ont été prises le 28 juin 2016. Aucune n’a fait l’objet de retouche. Photographies libres de droit, à condition d’en mentionner l’auteur.
Sitographie:
– Geoportail
– Alpenpanoramen erzeugen
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