Cette année, l’édition 2018 du Grand Pavois de La Rochelle réserve quelques particularités. Seule  la franchise d’accastillage Uship  est présente sur le salon, contrairement à l’édition 2017 où Uship et  Accastillage Diffusion tenaient un stand. Bien que le siège social soit à Rochefort à 45 min de La Rochelle, Big Ship n’a pas choisi d’être sur le salon pour la même raison qu’Accastillage Diffusion. 

La non présence de ces entreprises est due à la rentabilité car les emplacements  des stands représentent un coût élevé pour les marques et pour les shipchandlers. Le Grand Pavois n’est pas un salon pour l’accastillage mais plus pour les bateaux, les nouveautés. C’est pour cela que c’est le magasin Uship de La Rochelle qui représente la marque afin de diminuer les coûts.

Comme tous les ans, des fournisseurs de franchises comme par exemple Harken qui sont spécialisés dans l’accastillage, 3d Marine qui eux sont spécialisés dans la commercialisation  d’annexe et Nautic Clean qui sont spécialisés dans les produits d’entretien coque sont sur le Grand Pavois pour présenter leurs nouveautés, leur marque et leurs produits aux clients mais aussi aux entreprises du nautisme.

L’édition 2018 réserve quelques surprises comme la présence de la grande distribution, comme Décathlon qui vend principalement du textile pour bateau et Leroy Merlin qui se spécialise dans les produits de traitement de coque. Ils sont donc des concurrents aux marques d’accastillage.

Arthur Beauvais et Yoann Tur

La section BTS TC1 et TC2 a visité en exclusivité mardi 25 septembre, le site Jeanneau au Herbiers, qui produit plusieurs unités tels que les MC et les Prestige.

Découverte de la marque :

Prestige est née il y presque 30 ans avec la volonté de créer des bateaux d’exception, pensés pour des clients d’exception, pour ceux qui aspirent à rêver leur vie et à vivre leurs rêves…

Année après année, l’usine herbretaise de Jeanneau ne cesse de se spécialiser dans la production des vedettes Prestige.

Aux Herbiers, les ateliers sont très majoritairement orientés sur ces modèles qui naviguent déjà depuis 25 ans. Deux-tiers de l’espace est consacré à cette production de vedettes à moteur

Les premiers balbutiements de cette gamme remontent à 1989, une époque où Jeanneau et Bénéteau se livraient une rude concurrence. L’idée du constructeur a été de surfer sur une vedette reprenant à la fois des caractéristiques des motorboats anglais et italiens. Prestige a construit son succès à la croisée de ces influences. Après les premiers Prestige 41 et 27 du début, il faudra attendre près de dix ans pour la sortie du Prestige 36. Un modèle qui s’affirme comme un vrai succès et lance un produit qui plaît en Atlantique comme en Méditerranée.

La construction :

Les Prestige sont construits entièrement dans l’usine des Herbiers. Tout commence avec un moule. Ce moule est ensuite strater sous vide , étape qui consiste à disposer des tissus sur le moule puis à l’enfermer avec une bâche pour y injecter de la résine sous pression dans une surface sous vide.

Ensuite, une fois la coque et les pièces créées, elles partent toutes en unité de vérification, étape qui consiste à vérifier toutes les imperfections de la coque puis à les réparer pour que la finition soit la plus qualitative.

Ensuite, les Prestige partent en unité de production sur pont roulant, endroit de l’usine où tous les corps de métier se rassemblent pour finir l’assemblage. Cette dernière étape fonctionne en glissement (la chaine avance tout les 3 jours), les différents corps de métier assemblent tout l’intérieur du bateau et posent les équipements. Une fois la chaine de production finie, le bateau est prêt à toucher l’eau. Les bateaux sont en grande partie vendus à l’export du fait de leur prix important

Jules Aubry & Jonah Raveloson

Lors du salon du Grand Pavois, nous avons pu découvrir le moteur Yamaha 425 XTO grâce au commercial de chez Yamaha France qui a répondu à nos questions.

• Notre première question a été pourquoi une puissance de 425 chevaux ?

De plus en plus de coques sont grandes, lourdes et le moteur hors bord rassure avec son faible coût d’entretien et sa fiabilité.

• Peut-il être monté en simple motorisation ?

Le commercial nous a répondu que ce moteur ne peut être monté en simple motorisation car le moteur est trop puissant pour fonctionner en simple motorisation.

• Pourquoi une direction électrique ? Avantage par rapport à la direction hydraulique

Les directions hydraulique plaisent de plus en plus grâce à leur facilité de montage, une utilisation plus agréable grâce à leur souplesse et un coût d’entretien moindre.

• L’injection direct apporte quoi ?

La technologie de l’injection direct vise principalement à réduire la consommation d’essence.

• Quel est son prix ?

Le prix de ce maxi hors bord est de 57 860€.

• Quel est le moteur concurrent du 425 XTO ?

Son concurrent direct est le Mercury Verado 400R, lancé il y a 1 an lors du Yachting Festival.

En conclusion, le Yamaha 425 XTO est impressionnant tant par son esthétique que par sa puissance et sa technologie.

Nous avons pu rencontrer également un commercial de chez Suzuki, qui nous a parlé du nouveau Suzuki DF350A qui dispose d’un système de double hélices en rotation et contre-rotation donnant une super stabilité et des accélérations fulgurantes à tous les régimes. Nous avons pu lui poser également des questions sur certains points d’entretien moteur.

Adrien Meslier et Baptiste Renou

Les Bts Tc Nautisme Granville 1ère et 2ème années étaient en voyage d’études la semaine du 25 au 27 septembre 2018. Après une visite de l’usine des yachts PRESTIGE aux Herbiers le mardi, ils ont exploré le salon du Grand Pavois de La Rochelle les mercredi et jeudi.

Ce fut une très belle et passionnante visite de l’usine Prestige aux Herbiers, le mardi. Près de 3 heures pour découvrir en deux groupes le processus de production des ces magnifiques yachts. Toutes les étapes ont été vues et expliquées. Les deux guides ont également présenté l’organisation et le suivi du travail dans chaque atelier ainsi que la démarche Qualité omniprésente dans l’usine.

Le séjour s’est poursuivi à La Rochelle, les mercredi et  jeudi. Le groupe était dès 10 heures à l’ouverture du salon nautique Le Grand Pavois, l’un des plus grands salons nautiques internationaux à flot. 6 jours d’exposition, 100 000 m² d’exposition, 750 bateaux dont 300 sur l’eau, 800 marques présentes.

Les différentes visites de stands ont permis de retrouver de nombreux anciens du BTS TC nautisme, aujourd’hui des professionnels reconnus dans différentes entreprises du nautisme.

    Si vous êtes à la recherche de votre prochaine villa de luxe flottante, vous feriez bien de vous intéresser de très près aux modèles de la gamme Prestige ! Après notre visite des usines de leur fabrication aux Herbiers, en Vendée, nous pouvons désormais attester de la minutie incroyable avec laquelle ils sont conçus…

En effet, avant de pouvoir naviguer et profiter pleinement de votre nouveau bateau Prestige, un processus de fabrication gigantesque a été suivi à la lettre par les équipes de la firme française.

Revenons 30 ans en arrière, la gamme Prestige sort des cartons du groupe Jeanneau, créée et pensée pour des clients d’exception, adeptes du luxe. En 1989, le Prestige 41 voit le jour. Il est dessiné en collaboration avec le cabinet Garroni Design.

Aujourd’hui, Prestige dispose de 3 gammes : la S line, la Flybridge line et l’exclusive Yachts division. Celles-ci accueillent le plus petit bateau de la gamme, le Prestige 420 (qui mesure tout de même 13 mètres), comme le plus grand, le 750. Ce dernier atteint 22 mètres et affiche un prix dépassant les 2 millions d’euros.

Les présentations sont faites, passons à la fabrication.

Nous entrons dans un premier hangar taille XXL dans lequel on fabrique les coques. Des moules préalablement conçus en fibre de verre sont recouverts à la main de tissus de verre de différentes natures et épaisseurs par les employés, bien équipés.

Un second hangar présente une technique selon laquelle on applique une gigantesque bâche sur la totalité de la coque. Elle permettra de faire un vide d’air afin d’injecter de la résine polyester dans les moindres recoins du moule.

Une fois les coques profilées, elles sont vérifiées puis revérifiées avec une minutie digne d’une pièce d’orfèvrerie. La suite est entièrement automatisée via un robot-outil qui perce les détails.

La chaîne de montage vient après un nouveau contrôle qualité. Elle est la partie la plus impressionnante de l’usine. Difficile de donner le nombre de postes de montage tant il y en a. A nouveau, une attention toute particulière est donnée aux détails.

A la fin des chaînes, on ne s’étonne presque plus de trouver des bassins de taille olympique destinés aux ultimes tests techniques. Les yachts sont enfin emballés à l’instar d’une valise dans un aéroport. Puis expédiés, en camion et porte-conteneurs, direction les quatre coins du globe !

Nous remercions chaleureusement les équipes Prestige et nos professeurs pour cette visite très instructive et utile pour notre formation. A l’année prochaine !