Face aux crises sociales, économiques, environnementales et sanitaires, la population mondiale doit trouver une nouvelle façon d’utiliser ses ressources sans les anéantir tout en soutenant l’économie et en entretenant les liens sociaux.

La crise la plus aiguë est celle qui touche l’environnement. En effet, les ressources renouvelables sont toujours de plus en plus rares et s’épuisent rapidement. La pénurie d’eau dans certaines régions du monde, de terribles déforestations (en Amazonie notamment), la forte croissance démographique et la lutte contre le réchauffement climatique font penser que le développement durable doit être appliqué d’urgence. La définition officielle de celui-ci est donnée lors du troisième Congrès Mondial de la Terre à Rio en 1992 : «le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ». Le concept de développement durable est introduit en économie par John Elkington, auteur, entrepreneur et spécialiste du développement durable dans un livre publié en 1997 intitulé Cannibals with Forks : The Triple Bottom Line of 21st Century Business. L’argument avancé est que les méthodes utilisées par les entreprises pour mesurer la valeur ajoutée devraient inclure les résultats financiers mais également les résultats sociaux et environnementaux.

Le développement durable repose sur l’articulation de 3 piliers: social, environnemental et économique.

Le développement doit alors relever le défi de la durabilité dans le temps en perpétuant un système économique qui fonctionne pour les générations futures sans ralentir la croissance et leur permettre de vivre correctement.

Les principes sont :

– d’assurer l’alimentation de la population afin que tout le monde sans aucune exception puisse avoir accès à une nourriture saine et équilibrée pour pouvoir apprendre et travailler.

– de garantir l’éducation pour bien apprendre et bien travailler dans le but de créer de la richesse (monétaire et intellectuelle).

– de perpétuer la transmission de ces valeurs pour pérenniser une bonne qualité de vie pour les générations actuelles et futures.

Adopté par l’ONU, le développement durable a 17 objectifs qui sont théoriquement à réaliser pour 2030 dans l’optique d’«éradiquer la pauvreté, protéger la planète et garantir la prospérité pour tous».

La mise en œuvre d’une agriculture durable est un défi mondial à relever puisque d’ici 2040, il y aura 9 milliards d’habitants sur Terre. Il faudra alors augmenter de plus de 70% la production alimentaire d’ici 2050. Aussi, l’agriculture consomme 70 % des prélèvements d’eau dans le monde et garantir la ressource en eau est donc un enjeu. Les nappes phréatiques peuvent être protégées en mettant en place le modèle de l’agriculture biologique en recyclant les eaux usées traitées pour l’irrigation agricole. Les consommations en eau et en engrais sont à optimiser en mettant en place une irrigation plus «intelligente» au moyen de nouvelles technologies et en intensifiant l’utilisation de compost qui recycle les détritus du quotidien.

La production d’énergie renouvelable est une des priorités du développement durable. L’énergie éolienne peut être produite grâce au vent avec l’aide d’éoliennes, l’énergie solaire en mettant à profit le rayonnement du soleil sur des panneaux solaires, la biomasse est issue des matières organiques et enfin la géothermie repose sur l’extraction de l’énergie contenue dans le sol.

D’après le Ministère de la Transition Écologique et du Développement Durable, plus de 90 % des jeunes diplômés issus du réseau des écoles supérieures du développement durable trouvent un emploi dans les 6 mois. Les débouchés sont nombreux dans ce domaine : urbanisme, logement, aménagement durable des territoires, transport, aviation, environnement, énergie, mer, météo, écologie, géomatique et d’autres encore.

Ces problématiques doivent nous faire agir pour protéger la planète ! Le développement durable est une solution pour tous!

Bastien