Je suis très heureuse d’avoir pu réaliser l’ensemble de mon stage compte tenu des nouvelles sanitaires de ces derniers temps. Pendant mes deux semaines de stage j’ai eu l’occasion de beaucoup pratiquer et cela presque tous les jours ce qui m’a permis de vraiment me sentir à ma place et de me projeter dans le métier de professeur des écoles. Les différentes séances que j’ai eu l’occasion de réaliser, notamment en lien avec mon projet pédagogique sur les émotions se sont très bien passées.

Je garderai un très bon souvenir de cette école, des enseignants et plus généralement du petit pays qu’est la Slovénie et de sa capitale Ljubljana.

Me voilà rentrée en France pour de nouvelles aventures.

A bientôt,

Coralie

Reconnaitre les émotions et apprendre à les gérer 

Dès mon deuxième jour de stage, j’ai commencé mon projet pédagogique sur les émotions. 

Séance 1 en collectif (Grande section et CP) : Lecture de l’album de jeunesse La couleur des émotions et recueil des impressions des élèves. Introduction du thème des émotions et explication des différentes séances. 

Objectif : Faire échanger les élèves, voir ce qu’ils ont compris.

Séance 2 et 3 avec les GS : Reconnaitre les émotions dans les oeuvres d’art selon l’émotion ressentie en collectif. Lors de la séance 3, en individuel, les élèves ont remis les images correspondant à différentes émotions à positionner dans les différents flacons (en lien avec le l’album La couleur des émotions) : ce travail sert de trace écrite pour les élèves. 

Objectif : Savoir reconnaitre une émotion

Séance 4 en collectif (GS et CP) : Yoga pour gérer ses émotions et apprendre à se détendre. Les élèves font différentes positions (chien, chat, tortue, l’arbre perché, secouer les branches de l’arbre pour se sentir plus léger, offrir un cadeau à quelqu’un pour procurer du plaisir autour de soi, etc. Puis lecture d’une histoire amenant les élèves à se concentrer sur leurs corps pour les apaiser. 

Objectif : Découvrir une manière de gérer ses émotions

Séance 5 et 6 avec les CP : Les élèves catégorisent les oeuvres d’arts selon l’émotion auxquels elles renvoient en collectif. Puis les élèves ont mis les étiquettes émotions dans le bon tableau. 

Objectif : Savoir différencier les émotions

Séance 7 avec les GS : Représenter différentes émotions à la pâte à modeler. 

Avant : petit rappel sur la manière de représenter les différentes émotions avec le petit bonhomme amovible (sens des sourcils, sens de la bouche, gouttes aux yeux,…). 

Objectif : Trouver des manières de représenter les différentes émotions

Séance 8 en collectif : Lecture de l’album de jeunesse Boucle d’or. 

Séance 9 avec les GS : Fiche à remplir pour retrouver les émotions du personnage au fur et à mesure de l’histoire.

Objectif : Retrouver les émotions des personnages d’une histoire

Séance 10 avec les CP : Fiche à remplir pour retrouver les émotions du personnage au fur et à mesure de l’histoire. 

Séance 11 avec les GS : Création d’un portrait selon l’émotion ressentie par les élèves 

Objectif : Représenter son émotion du jour

Séance 12 : Les élève se prennent en photo en mimant une émotion avec l’explication de l’utilisation de l’appareil photo. 

Objectif : Utiliser un outil numérique et savoir mimer une émotion

Lors de mon arrivée, j’ai été très bien accueillie. La directrice de l’école m’a présenté les différentes classes qui vont de la petite section à la troisième. L’école se trouve en annexe d’une grande école slovène avec qui ils partagent le réfectoire et le gymnase. 

La classe d’Anne est séparée en deux pièces : d’un côté la classe des GS et de l’autre celle des CP. Je me suis alors demandée comment il était possible de s’occuper d’élèves dans deux endroits distincts. En fait, il y a une assistante scolaire qui s’occupe de l’autre groupe la plupart du temps, mais je trouve que ce système reste un peu spécial. Bien qu’il s’agisse d’une école française qui suit donc les programmes scolaires français, l’école à certaines spécificités comme les horaires par exemple. En effet, les élèves ont classe de 8h15 à 12h15 puis de 13h15 à 15h15 le lundi, mardi et jeudi et de 8h15 à 12h15 le mercredi et le vendredi. En fait, l’école s’est adaptée au mode de vie slovène avec des habitants qui commencent leur journée de travail tôt (vers 7h, 7h30) et finissent tôt (vers 15h30). Cela est notamment dû au fait que le soleil se lève 1 heure plus tôt qu’à Paris et se couche aussi 1 heure plus tôt. J’ai pu remarquer que les élèves slovènes finissent l’école encore plus tôt que ceux de l’école française : vers 13 / 14 heures.

Une autre spécificité des écoles slovènes qui a été repris par l’école française est que les élèves se déplacent en chausson au sein de la classe. j’ai trouvé ça génial car on se sent plus à l’aise, les pieds sont bien au chaud lorsqu’il a plu dehors.

L’école accueille des élèves français, aussi beaucoup d’élèves slovènes car en Slovénie, il n’y a pas d’écoles maternelles, seulement des crèches qui reviennent chères pour les familles. L’école française est donc une alternative pour certains parents avec l’apprentissage d’une autre langue pour leur enfant et un enseignement non payant. Notons que la plupart des élèves restent ensuite à l’école française pour finir leur primaire.

Hello ! Les vacances se terminent, je m’envole pour le petit pays qu’est la Slovénie et plus précisément pour sa capitale : Ljubljana, que j’ai hâte de découvrir. Durant ce stage de deux semaines, je vais me rendre dans l’école française de Ljubljana et plus précisément dans la classe d’Anne, enseignante depuis dix ans dans l’école, qui accueille une classe double niveau avec des élèves de grande-section et de CP (ce qui n’est pas commun) !

Ces quatre semaines de stage m’ont permis de voir presque tous les niveaux de l’école primaire belge : de la GS à la 6ème française. J’ai pu voir l’évolution de l’immersion du néerlandais au fil des années. Pour conclure sur ce stage, je peux dire que j’ai apprécié découvrir toutes les classes et échanger avec les différentes enseignantes même si je pense que changer de classe toutes les semaines n’est pas la meilleure chose à faire. En effet, les élèves ayant entre deux enseignantes à cinq différentes par semaine, il a été compliqué pour moi d’avoir un suivi et de prendre la classe autant de fois que je le souhaitais. Je pense que le mieux est d’avoir une classe référante pendant les semaines de stage tout en allant observer une journée les autres niveaux de classe.

Cependant, je garderai un bon souvenir de ce stage et de ce que j’ai pu faire avec les élèves.

Maintenant, place à une semaine de vacances !

Pour ma dernière semaine de stage en Belgique, je me suis rendue dans la classe des cinquièmes et sixièmes primaires, ce qui correspond à notre CM2 et sixième française. En Belgique, les élèves de 6èmes sont encore dans le primaire, ce n’est pas si étonnant puisque en France, les programmes du cycle 3 incluent la 6ème. les élèves de 6ème primaire préparent le CEB (Certificat d’études de base) toute l’année, un examen de fin d’études primaires qui permet de diriger les élèves dans l’enseignant « classique » ou en écoles différenciées. Il est possible de repasser ce CEB, soit en redoublant sa 6ème, soit l’année d’après mais lorsque les élèves sont en différenciés, ils se dirigent vers la voie professionnelle, ce qui les mets en difficulté pour obtenir le CEB.

Les élèves ont 75% du temps en français et 25 % en néerlandais.

Lors de cette semaine, c’est plus compliqué pour moi de prendre la classe car les élèves ont 5 enseignants différents, et oui !

Le lundi est consacré au néerlandais avec une enseignante extérieure et des notions mathématiques, notamment le calcul. Le mardi et mercredi, les élèves voient la géométrie et les grandeurs et mesures. Le jeudi et vendredi sont consacrés à l’apprentissage des notions de français.

Durant mon stage, j’ai eu l’occasion de réaliser différentes séances sur la gestion des émotions, en lien avec le projet pédagogique que je vais mettre en place en Slovénie.

J’ai notamment réalisé une séance en maternelle à l’aide du livre des émotions de Gaspard qui permet aux élèves de s’exprimer sur leurs émotions et de voir les solutions lorsqu’ils ressentent une émotion pour aller mieux. c’est un livre de sophrologie qui a vraiment très bien marché pendant la séance, avec des petits exercices de sophrologie. 

J’ai aussi réalisé une séance à la fois avec les 3èmes maternelles et aussi avec les Premières primaires où les élèves ont pu exprimer leurs émotions sur différentes musiques et dire pourquoi ils ressentaient ces choses là. Cela a aussi été très intéressant avec de nombreuses réponses différentes. Pour cette séance, j’ai réalisé le support suivant où les élèves venaient coller leur note de musique sur la couleur de leur émotion.

Pendant cette deuxième semaine de stage, j’ai découvert la première primaire, ce qui correspond à notre CP en France. 50% de l’enseignant se fait en néerlandais et les 50 autres % en français. Je suis toujours étonnée du nombre d’élèves : ils ne sont que 11 !

Pendant cette semaine, j’ai pu observer l’avancé de la langue par rapport aux 3èmes maternelles, notamment dans le rituel de classe avec les jours de la semaine, la météo, etc que les élèves font en autonomie et avec moins d’erreurs.

J’ai préféré l’enseignement dans cette classe car il est plus structuré qu’en maternelle.

Une enseignante fait 2 jours et demi dans la classe en français pour apprendre la lecture notamment puis, une autre enseignante est là le reste du temps pour la partie néerlandais et fait l’enseignement des mathématiques avec les élèves.

A plusieurs moments de la semaine, les élèves sont avec les deuxièmes primaires (EPS, temps en néerlandais). Ils sont alors 22 dans la classe, ce qui reste une petite classe !

Lors de cette semaine, j’ai eu l’occasion de réaliser une séance sur les émotions où ils devaient dire leur ressenti par rapport à des musiques, ce qui a très bien marché !