AP : doctorante en philosophie de l’éducation. Elle mène une recherche sur la formation existentielle dans le technocapitalisme et les conceptions de la formation existentielle alternatives au technocapitalisme. De ce fait, elle s’intéresse aux conceptions des opposant* au technocapitalisme.

TC : Technocapitaliste, membre de TechnoFutur. Il est transhumaniste et écomoderniste. Il est partisan du libéralisme économique et du libéralisme culturel. Il défend également le paternalisme libéral sur le plan politique. Il se considère comme un cyborg au vu des modifications de lui-même qu’il a effectué.

A-O : est déléguée de la coalition anti-oppression. Elle participe régulièrement à des simulations de TechnoFutur pour pouvoir y porter une critique visant à défendre les droits et les intérêts des groupes socialement opprimés. La coalition lutte contre le sexisme, le racisme, le classisme, le validisme et les LGBT+ phobies.

H* : Fait partie du mouvement clandestin : les hakeurses. Iels s’opposent au technocapitalisme. Iels effectuent des raids informatiques de sabotage ou des bracages pour récupérer des technologies de pointe technocapitaliste. Le mouvement des hakeurses est à l’origine du débridage de robots humanoïds qui a donné lieu au mouvement Free The Robots. Les hakeurses sont post-humanistes, anti-specistes et postsexualistes. Ils ont été influencés à l’origine par des mouvements tels que le cyberpunk ou les théories queer. Iels expérimentent des modifications corporelles qui constituent des expériences de transformation de soi esthétique visant à dépasser les frontières normatives entre l’homme et la femme, l’humain et l’animal, l’humain et la machine. Iels pratiquent le biohacking et le bodyhacking. Iels développent tout un mouvement de « Do It Your Self » autour des technologies libres et autonomes.

A : est alternativiste. Elle participe au développement d’expérimentations qui se veulent alternatives au technocapitalisme et reposant en particulier sur des low tech.

EF : est rupturiste. Elle vit dans une communauté éco-féministe basée sur l’économie de subsistance. Cette communauté est technocritique et développe des experiences néo-chamaniques autour du devenir animal.

D* : est anarcho-subjectiviste. Iel lutte contre la colonisation de la subjectivité par la « pouvoir instrumentarien » des Consortium et le paternalisme libéral des IA de gouvernance. Iel développe toute une réflexion et une pratique autour de l’éducation de soi.

R : est un robot humanöid membre du mouvement Free The Robots. Ce mouvement revendique la reconnaissance de l’existence d’une conscience de soi chez les Robots, et la reconnaissance de leurs droits. Plus largement, ils luttent contre l’exceptionnalisme humain et la reconnaissance des droits des non-humains. Il est sont alliés dans ce combat avec les hakeurses.