Un sens qui n’a pas de sens !

Source : https://www.cineman.ch/fr/film/2006/DasParfum/?_multilang=1&setlang=fr

Le Parfum, ou « Das Parfum » dans son édition originale, est le premier roman de Patrick Süskind, publié en 1985. Dès sa sortie, ce roman rencontre un énorme succès, il est traduit de l’allemand dans plus de 48 langues et compte 20 millions d’exemplaires vendus en 20 ans. Il est aussi inspiré de l’histoire du tueur en série Manuel Blanco Romassanta, surnommé « le Loup Garou d’Allariz », qui tuait des jeunes filles pour créer du savon à partir de graisse !

Jean-Baptiste Grenouille, dont le nom est inspiré d’un parfumeur français, est né dans les bas-fonds de Paris au 18ème siècle. Abandonné, il est recueilli par un moine qui le confie à un orphelinat. De là s’en suit une succession d’événements qui ont fait de son enfance une période compliquée. Mais Jean-Baptiste Grenouille n’est pas comme les autres. En effet ce dernier possède le nez le plus fin du monde, ce qui va le conduire à commettre de nombreux crimes. Un jour, alors qu’il se balade dans Paris, il sent l’odeur d’une jeune fille ; cette odeur le rend fou, l’hypnotise, si bien qu’il désire la capturer. C’est alors qu’il étrangle la jeune fille. Mais l’odeur s’estompe et l’idée de créer un parfum lui vient, un parfum à l’odeur tellement délicieuse qu’il pourrait alors diriger le monde.

Source : https://www.scoopnest.com/fr/user/franceculture/986635657006256129-retour-sur-l39itinraire-de-jeanbaptiste-grenouille-cet-assassin-au-nez-si-fin-travers-un-xviiie-sic

 

Attention, âmes sensibles s’abstenir ! Le parfum n’est pas un roman ouvert à tous puisqu’il comporte de nombreuse scènes violentes, et les premières pages du roman sont assez dures. Le thème « Monstres et Monstruosités » est ici abordé au travers de la folie du personnage, qui commet l’irréparable pour un parfum, mais également à travers son obsession pour créer LE parfum parfait.

Malgré cela, Le Parfum reste un roman très rythmé et bien écrit. Il est si bien écrit qu’il nous pousse à éprouver de la peine et de l’admiration pour le personnage principal qui n’est pourtant pas un saint. Les odeurs sont décrites avec tant de précision qu’on peut presque les sentir. Mais ce qui m’a réellement marquée c’est la fin de l’histoire qui est très surprenante. Pas une seconde je ne m’étais imaginé cela !

 

      

Süskind, Patrick. Le Parfum : histoire d’un meurtrier. Librairie Générale Française, 1985

Justine ROBILLART , 1ère1

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