« Coup de couteau dans le dos », « mensonge », « rupture majeure de confiance »… Aucune expression n’a semblé assez forte au ministre des affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, pour dire sa colère et son amertume après l’annonce, par l’Australie, de la rupture de son contrat passé avec la France sur l’achat, en 2016, de douze sous-marins diesel-électriques français, pour un montant total de 90 milliards de dollars australiens (56 milliards d’euros). Canberra a finalement préféré acheter des submersibles à propulsion nucléaire produits par les États-Unis après l’annonce d’une nouvelle alliance indo-pacifique à trois, avec le Royaume-Uni, baptisée « Aukus ». L’Australie se range ainsi derrière les États-Unis face à l’hégémonie chinoise croissante dans la région. Source : La Croix, 22/09/2021

Voici une affaire qui touche aux questions de géopolitique mais aussi de politique intérieure, comme le souligne le journaliste Piotr Smolar dans l’article du Monde que vous pouvez lire ici : ACTU Entre Paris, Canberra et Washington, un conflit inédit LM20210919

Dans cet article sur le site The Conversation, Romain Fathi qui est chercheur associé au centre d’histoire de Science Po et qui vit en Australie, revient sur les enjeux qui motivent chaque partie de l’affaire et explique pourquoi la rupture à laquelle nous assistons était prévisible : Pourquoi la rupture par l’Australie du « contrat du siècle » était prévisible (20/09/2021).

Cette actualité représente un cas intéressant pour le thème 2 sur la puissance de la spécialité HGGSP de Première et pour la leçon G1 de Terminale « Mers et océans au coeur de la mondialisation ».