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Premiers tests pour le réacteur à fusion nucléaire ITER

Au Royaume-Uni, des tests sont sur le point d’avoir lieu sur le réacteur Joint European Torus (JET) avec le mélange de combustible spécial

qui servira à alimenter le réacteur nucléaire à fusion ITER (International Thermonuclear Experimental Reactor)

Photographie du chantier du réacteur ITER en 2016. © EJE Riche, DP

ITER situé en France près du centre d’étude nucléaire de Cadarache devrait commencer ses tests après  un retour d’expérience des tests miniatures engagés depuis décembre 2020 sur le réacteur anglais JET, annonce CNews. Avec un combustible à base de tritium et deutérium, ce réacteur expérimental pourrait permettre une réaction d’énergie conséquente sans production de CO2 d’ici 2035. Avant les tests grande nature sur ITER, le réacteur de petite taille JET accueille ses premières expérimentations depuis décembre 2020.

Un projet international conséquent et ambitieux

Le Réacteur thermonucléaire expérimental international, ou ITER, est un projet de recherche sur la fusion nucléaire situé à Saint-Paul-lez-Durance, en France. Sa mise en route devrait avoir lieu en 2025.  En attendant, des chercheurs préparent des tests qui se déroulent et se dérouleront encore sur le Joint European Torus (JET), un réacteur plus petit chargé d’expérimenter dans le domaine nouveau de la fusion nucléaire. Des tests ont débuté en décembre dernier pour évaluer l’efficacité et l’action du tritium, un des isotopes de l’hydrogène. En juin, le JET devrait tester des réactions à base de deutérium et tritium en plus grande quantité, afin de mieux comprendre leur comportement et préparer le véritable réacteur à son utilisation.

Comme annoncé sur le site officiel d’ITER, l’objectif de ces tests est de mesurer la faisabilité à grande échelle d’une production d’énergie conséquente et sans rejeter de dioxyde de carbone dans l’atmosphère en construisant des réacteurs à fusion nucléaire, une technologie jusqu’alors inexploitée. ITER devrait produire une chaleur 10 fois plus forte que le soleil et entrainer une vaporisation d’eau pour produire de l’électricité, comme dans des centrales classiques. Son assemblage est toujours en cours par la coopération internationale en charge du projet.

Un combustible rare et précieux

Comme le rappelle Trustmysciences, le tritium pose un défi aux physiciens. En effet, cet isotope ne se trouve que rarement à l’état naturel puisqu’il se désintègre rapidement. La production à l’échelle du monde s’élève à une vingtaine de kilogrammes par an. Néanmoins, ce composant chimique associé au deutérium permet de créer des neutrons se déplaçant à une vitesse très élevée, ce qui permet une production d’énergie plus conséquente, l’objectif des réacteurs à fusion.

En conséquence, pour réaliser les expérimentations sur le réacteurs JET, de petites quantité d’isotopes sont utilisés, de l’ordre du gramme, pour alimenter le réacteur plusieurs fois par jour et ainsi récolter assez de données pour les traiter. Les résultats permettront de dresser les paramètres futurs à l’utilisation du réacteur ITER d’ici quelques années.

 

Y.D.


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