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Répressions militaires en Birmanie : une guerre qui n’en fini plus.

Ce mercredi a été qualifié de « journée noire » en Birmanie. Trente-huit manifestants ont été tués par les forces militaires du pays. La répression armée face aux manifestants démocrates n’en fini plus.

Des manifestants pleurent l’un des leurs qui a été tué, lors d’une manifestation contre le coup d’Etat militaire, à Rangoun, en Birmanie, le 3 mars.Des manifestants pleurent la perte de leurs proches, tués lors de la répression de Rangoon en Birmanie le 3 mars (STRINGER/REUTERS).

Des violences sans fin.

Depuis le premier février, les violences font rage en Birmanie. En effet, le putsch militaire ayant eu lieu le mois dernier a entrainé de nombreuses représailles. Aujourd’hui, le pays est en deuil. Les journalistes de l’AFP étaient sur place pour le journal « France24 », ils rapportent des témoignages : « Hier a été une journée horrible… c’est très triste de constater que l’armée birmane n’a pas changé » déclare une militante démocrate.

Depuis le début de l’insurrection, 50 victimes sont à déplorer en Birmanie, dont 38 pour la journée d’hier seulement. Les forces militaires du pays sont intervenues dans les rues du pays afin de disperser des manifestants démocrates. A balles réelles, ils n’hésitent pas à tirer sur la population birmane.

La police birmane tire à belles réelles sur les manifestants et manifestantes.

La Police tire à balles réelles sur la population birmane manifestante – AP/SIPA (20minutes.fr).

Une crise qui touche à l’international.

Les violences militaires font élever les voix de nombreux dirigeants. En France, Emmanuel Macron sur les réseaux sociaux et notamment twitter appelle à « l’arrêt immédiat de la répression ». Les Etats-Unis se joignent à cet appel se disant « horrifiés et révulsés ». Selon le journal Midi Libre, L’Union Européenne qualifie cette répression de « violation flagrante du droit international ».

Des révoltes d’autant plus persistantes.

Si les violences touchant la population birmane sont inédites, elles n’empêchent pas la mobilisation des manifestants. Les rues sont encore aujourd’hui pleines de monde. La population demande le départ des putschistes et la libération de centaines de détenus emprisonnés depuis le début de la crise.

Selon une ONG d’assistance aux prisonniers politiques, environ 1500 personnes ont été arrêtées, inculpées, condamnées depuis le putsch du 1er février. Aujourd’hui, ces chiffres sont considérés comme largement sous évalués rapporte le journal France24.

 

A. BENEDETTO.

Le président Joe Biden réaffirme que « la frontière des États-Unis est fermée » à l’immigration clandestine

 

   Le secrétaire d’État à la diplomatie américaine, Antony Blinken, a exprimé l’engagement du gouvernement de Joe Biden en faveur d’une réforme des lois migratoires américaines. Cependant, le président des États-Unis a insisté, sur le fait que la frontière américano-mexicaine restera « fermée à l’immigration clandestine ». La nouvelle administration a réformé les politiques d’immigration de l’ère Trump qui ont interdit toutes voies d’asile, mais continue de pratiquer une politique de dissuasion envers les nouveaux arrivants jusqu’à ce que le système de l’immigration légale soit remanié.

Allocution de Joe Biden à Washington, en mars 2021. (Alan Freed / REUTERS)

    « À tous ceux qui songent à entreprendre ce périple, notre message est le suivant : abstenez-vous, » (propos rapporté le 3 mars 2021 par Share America). Le secrétaire d’État américain Antony Blinken n’aurait pas pu être plus clair. Il a exhorté les Latino-Américains sans papiers à ne pas entreprendre de traverser illégalement la frontière américaine : « La frontière est fermée à l’immigration clandestine », a-t-il déclaré en reprenant les propos du président Joe Biden.

   Bien qu’un nouveau système permette progressivement à des milliers de demandeurs d’asile d’attendre les décisions de justice à l’intérieur des États-Unis, Antony Blinken a découragé les migrants Latino-Américains de se lancer dans un voyage vers le nord. Au total, les États-Unis partagent une frontière de 3 200 kilomètres avec le Mexique et les deux nations cherchent à réinventer leurs relations avec l’arrivée du gouvernement démocrate.

Le mur à la frontière entre le le Mexique et le Nouveau-Mexique (Etats-Unis), en juillet 2019. (JOEL ANGEL JUAREZ) – source : francetvinfo.fr
Un peu d’histoire … une frontière sous surveillance

    Le mur frontalier américano-mexicain a été érigé par les États-Unis dans l’objectif de limiter les flux migratoires provenant du Mexique et de l’Amérique du Sud, et de lutter contre la contrebande et la circulation de la drogue, en constituant une barrière filtrante permettant de trier entre migrations légales et clandestines. Ce projet a débuté en 1994 avec l’opération « Gatekeeper », qui était une stratégie mise en œuvre pendant la présidence de Bill Clinton, visant à mettre un terme à l’immigration illégale au niveau de la frontière entre la Californie et le Mexique initialement.

    La seconde grande étape d’élaboration d’une telle ligne de démarcation entre les deux pays, a été le « Secure Fence Act » projet adopté en 2006, par le Congrès américain, sous la présidence de George W. Bush, l’objectif était de permettre la construction d’une barrière physique de 1 100 km. En octobre 2020, 600 km de nouveau mur supplémentaire incluant les portions remplaçant les anciennes barrières ont été construits.

    Le budget total du mur était estimé à 2 milliards de dollars, lorsque le projet a débuté en 2006. Désormais, les chiffres évoqués sont de l’ordre de 20 à 40 milliards. Aujourd’hui, sur un total de 3 200 kilomètres séparant les deux pays, un peu plus de 1 300 kilomètres de frontière sont occupés par le mur. Il s’agit d’une véritable « smart border », au vu des importants dispositifs technologiques de surveillance déployés, afin de procéder efficacement à la régulation des flux, en plus des portions de murs constitués de cylindres d’acier de 8 mètres de haut, s’ajoutent des sections de grillages et de béton ponctués de projecteurs, de caméras de surveillance nocturne, ou encore de détecteurs de mouvement, ainsi que 18 000 hommes de la « Border Patrol » surveillant la frontière.

Agent de la  » Border Patrol « , à Penitas, au Texas, en septembre 2019. Photo par John Moore / Getty Images

 

    Enfin, selon le ministère de l’intérieur américain, du « Department of Homeland Security », les entrées illégales sont passées de 2 millions à 624 000 entre 2006 et 2016. Ainsi les contrôles sont très importants au niveau de la frontière, mais n’empêchent pas de faire de cette dernière une des plus traversée au monde, avec plus 180 millions de personnes l’ayant franchie en 2015, en effet de nombreuses personnes habitant d’un côté de la frontière travaillent de l’autre.

Un nouveau chapitre dans la relation bilatérale entre États-Unis et Mexique

   Le gouvernement d’Andrés Manuel López Obrador a salué la nouvelle étape de la réforme promise par la Maison-Blanche à propos de l’immigration. « Nous reconnaissons les initiatives du président Biden, qui a pris de nombreuses initiatives que nous voyons d’un très bon œil au Mexique, avec beaucoup d’empathie de reconnaissance envers la communauté mexicaine », a déclaré le ministre mexicain des affaires étrangères, Marcelo Ebrard.

Conférence de presse, Marcelo Ebrard, en février 2021 – © Notimex

 

   L’administration de Joe Biden a marqué un tournant dans la politique d’immigration du pays, après quatre années de réduction des entrées légales et un discours radical à l’égard de l’immigration clandestine.

    Mais ces dernières semaines, le nombre d’arrestations à la frontière a grimpé en flèche alors que les Latino-Américains fuient une crise humanitaire causée par des ouragans dévastateurs et la pandémie du coronavirus. Le nombre de personnes souffrant de la faim en Amérique centrale a presque quadruplé au cours des deux dernières années.

Des mesures prises par le gouvernement des États-Unis en faveur de l’immigration

    Dans ce contexte, le nouveau locataire de la Maison-Blanche a déjà pris quelques mesures immédiates. Biden a, par exemple, ordonné cette semaine de reprendre la délivrance des cartes de résident permanent que Trump avait suspendues pendant la pandémie. Il a également présenté au Congrès une proposition de réforme qui prévoit la régularisation des quelque 11 millions d’étrangers sans papiers vivant aux États-Unis.

    En outre, il a commencé à démanteler le programme de Trump dans le cadre duquel des milliers de Latino-Américains et autres demandeurs d’asile devaient attendre que leur demande d’asile soient examinées au Mexique.

L.C, publié le 3 mars 2021.

Sources :

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/01/18/cinq-choses-a-savoir-sur-la-frontiere-mexique-etats-unis-et-sur-le-mur-que-trump-veut-etendre_5410740_4355770.html

https://share.america.gov/fr/le-secretaire-detat-blinken-reaffirme-la-relation-avec-le-canada-et-le-mexique/

Quasi-fermeture de la frontière entre la Moselle et l’Allemagne, un choix jugé scandaleux pour les frontaliers.

Accueil / Informations Covid-19

Quasi-fermeture de la frontière entre la Moselle et l’Allemagne, un choix jugé scandaleux pour les frontaliers.

Pour les Mosellans, un test antigénique est désormais obligatoire, s’ils souhaitent se rendre en Allemagne.

Installation d’un centre de test antigénique pour les travailleurs transfrontaliers, à Sarrebruck, en Allemagne. Photo de : JEAN CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP

Dans la nuit du dimanche 28 février au lundi 1er mars, les Mosellans ont subi la décision de l’Allemagne qui impose aux frontaliers une « quasi-fermeture » de la frontière. Par cette mesure, l’Allemagne a tenté de se protéger face à la forte circulation des variants du Covid-19 dans ce département, a rapporté Europe 1.

Une décision radicale de la part de Berlin 

Berlin a décidé d’imposer un test antigénique aux frontaliers mosellans à partir du dimanche 28 février, car le département est considéré comme étant à « haut risque Covid ». En effet, la Moselle connaît un fort taux de propagation des variants, surtout le variant sud-africain. Cela inquiète l’Allemagne qui connait depuis plus de deux mois de fortes restrictions, notamment la fermeture des écoles. L’Allemagne a annoncé qu’un test antigénique est suffisant, mais il doit être de moins de 48 heures.

Un fort mécontentement de la part des travailleurs frontaliers

La fermeture n’est pas totale, mais la colère est grande chez les frontaliers. La police allemande s’est engagée à ne pas bloquer tous les frontaliers à la frontière. En effet, les policiers vont plutôt procéder à des contrôles aléatoires au sein de la Sarre, afin d’éviter les embouteillages. Toutefois, les populations frontalières se sont senties directement impactées par cette mesure. De nombreux frontaliers vont faire leurs courses chaque semaine en Allemagne, car les prix sont moins chers. Pour les travailleurs frontaliers, il s’agit d’une véritable perturbation, comme c’est le cas pour Corina Mörsdorf, nous a rapporté le Républicain Lorrain. En effet, elle habite à Petite-Rosselle, et elle se rend tous les jours en Sarre pour son travail en tant que dirigeante de l’entreprise de formation TUV Nord Bildung (Volklingen). Elle trouve la situation dure et déprimante, et cette mesure rajoute une pression supplémentaire

Corina Mörsdorf, directrice du TUV Nord à Völklingen, est Franco-Allemande. Elle traverse la frontière tous les jours pour son travail en Sarre.  Photo DR

 

Coralie Weber

Guerre d’Algérie : Le président français reconnaît l’implication de la France dans l’assassinat du militant indépendantiste Ali Boumendjel.

Accueil/International/Afrique du Nord

Ali Boumendjel, avocat et militant politique du FLN avait été arrêté le 9 février 1957, pendant la bataille d’Alger. Ce nationaliste Algérien avait été défenestré du 6e étage d’un immeuble. Ce meurtre avait été maquillé en suicide par l’armée française, après que celle-ci l’est torturée.

Malika Boumendjel, veuve de l’avocat algérien Ali Boumendjel donne une interview en mai 2001 à son domicile à Puteaux (Hauts-de-seine), sur la mort de son mari lors de ses quarante-trois jours de détention par l’armée française, le 23 mars 1957. ERIC FEFERBERG / AFP

Le président Français lance son projet mémoriel sur la guerre d’Algérie. Quelques semaines après avoir reçu le rapport de Benjamin Stora, sur la période coloniale de la France en Algérie. Ce 2 mars (2021) Emmanuel Macron a reconnu « au nom de la France » que le militant Ali Boumendjel avait été « assassiné »  et « torturé » par l’armée Française. Des faits, qui se sont déroulé en 1957 en pleine guerre d’indépendance des trois départements Français d’Afrique du nord. Des informations rapportées aujourd’hui par les journaux , Valeurs actuelles et le Point.

La repentance Française, pour son histoire coloniale en Algérie. (Intertitre)

Le chef de l’Etat a reçu les quartes petits-enfants d’Ali Boumendjel pour leur délivrer son message. Un message que « Malika Boumendjel (veuve de la victime) ,décédée en 2020, aurait voulu entendre » selon les mots du communiqué de la présidence de la République (francaise) »
Cette démarche, lancée par Emmanuel Macron, n’est pas la 1re. En effet, en 2018 Emmanuel Macron « au nom de la république francaise »,avait annoncé que Maurice Audin, mathématicien et membre du PCA () disparu en 1957 avait été « torturé puis exécuté ou torturé à mort par des militaires français ».
Emmanuel Macron veut que « regarder l’histoire en face » pour permettre un apaisement des relation franco-algérienne et un rapprochement des deux rives de la méditéraéen.

d’après les informations relatées par les journaux « Le Monde » , « Le Figaro »  et « Le Point »

Une repentance bien Française (Intertitre)

« La génération des petits-enfants d’Ali Boumendjel doit pouvoir construire son destin, loin des deux ornières que sont l’amnésie et le ressentiment. C’est pour eux désormais, pour la jeunesse française et algérienne, qu’il nous faut avancer sur la voie de la vérité, la seule qui puisse conduire à la réconciliation des mémoires », ajoute l’Élysée. Toutefois, la nièce d’Ali Boumendjel, Fadela Boumendjel-Chitour, avait dénoncé un « mensonge de l’État (français) qui fut dévastateur ».

Certains politiques, voient plutôt un travail mémoriel à sens unique ou la France est dépeinte comme une nation nazifiée qui devrait se faire pardonner  de ses péchés. Puisque le gouvernement algérien défend les exactions de ses hommes durant la guerre d’Algérie et juge les actions (massacre d’Hel Halia) commissent par le FLN comme une nécessité pour l’indépendance de l’Algérie.

 

 

 

G.J

 

 

 

Collision mortelle aux États-Unis

Un grave accident a eu lieu en Californie, non loin de la frontière mexicaine ce mardi, 13 victimes sont à déplorer. 

Collision mortelle entre un poids lourd et un véhicule bondé, l’accident a causé la mort de 13 personnes et plusieurs blessés ce mardi 2 mars (Sources : Vosges Matin)

Un accident catastrophique. Les Américains se sont réveillés avec cette information qui tourne en boucle les réseaux. En effet, mardi 2 mars au matin (vers 6h15), une grave collision a eu lieu entre un poids lourd et un SUV en Californie, non loin de la frontière avec le Mexique. L’accident a causé la mort de 13 personnes, et de nombreuses victimes ont été transportées à l’hôpital. Les victimes sont âgées de 15 à 53 ans, et sont pour la plupart d’origine mexicaine. L’accident a eu lieu dans une zone agricole par où de nombreux de travailleurs transitent.

Il semblerait selon les différentes sources que le SUV déplaçait 25 personnes selon Omar Watson, le responsable de la police chargé de l’enquête : « Il y avait 25 personnes dans le Ford Expedition, y compris le conducteur. Malheureusement, douze des occupants, dont le conducteur, sont décédés sur place et une autre personne est morte de suites de ses blessures après avoir été transportée à l’hôpital ». Le SUV (de couleur prune sur l’image) était surchargé, 25 personnes s’y trouvaient, alors que le véhicule peut en accueillir  que huit au maximum.

Selon nos confrères de CNEWS, le conducteur du poids lourd n’a été blessé que très légèrement.

Vidéo postée par Le Parisien (02/03/2021).

Les images filmées par les médias locaux ont montré la violence de l’accident.

La police californienne continue l’enquête pour déterminer les causes de l’accident et obtenir l’identité des personnes impliquées afin de contacter les familles.

SV.

La France reconnaît l’assassinat d’Ali Boumendjel: Une nouvelle relation Franco-Algérienne?

Ali Boumendjel, algérien torturé et assassiné par des militaires français en 1957, faisait l’objet d’un contentieux mémoriel important dans les relations entre la France et l’Algérie.

En ce lundi 3 mars 2021, c’est un pas important qui est fait pour la future relation entre l’Algérie et la France. Cette dernière reconnaît, par l’intermédiaire de son président, Emmanuel Macron, l’implication des militaires français dans l’assassinat  en 1957 de l’avocat Ali Boumendjel en pleine guerre d’Algérie.

Benjamin Stora, auteur du rapport sur la guerre d’Algérie et Ali Boumendjel. 

Après plusieurs semaines d’attentes depuis la remise du rapport sur la guerre d’Algérie de la part de l’historien Benjamin Stora, spécialiste indétrônable de l’immigration maghrébine en France et des relations franco-algériennes, la France reconnaît son implication dans l’assassinat d’Ali Boumendjel. Emmanuel Macron, en ce lundi 3 mars a en effet reconnu la torture et l’implication des services secrets et militaires français la torture de l’avocat en 1957, proche du Front de libération nationale (FNL).

Le communiqué du président est sans appel, la France a bien arrêté à Alger le 9 février 1957 le militant politique pour non seulement le torturer mais aussi l’assassiner après avoir fait passer cela pour un suicide. C’est par les mémoires du général Paul Aussaresses sous le titre, Services spéciaux. Algérie 1955-1957 parut en 2001 que la vérité a commencé à éclater. Depuis maintenant plus de 20 ans, le gouvernement Algérien avait un point d’honneur à faire reconnaître par la France son rôle dans cet assassinat.

Emmanuel Macron, qui avait déjà fait des déclarations lors de sa tournée électorale avant son élection à la présidence, reporté dans cet article de nos confrères de Libération, https://www.liberation.fr/politiques/2017/02/15/en-algerie-emmanuel-macron-qualifie-la-colonisation-francaise-de-crime-contre-l-humanite_1548723/ , persévère donc dans sa volonté de réconcilier les mémoires. Cela reste un sujet sensible, au sein même de son électorat, avec d’un côté une aile gauche qui souhaite suivre à la lettre les recommandations du rapport Stora et une aile droite qui souhaite prendre plus de temps sur ces questions sensibles. C’est notamment le cas pour les députés En Marche des Bouches du Rhône où le poids électoral des harkis reste toujours important aujourd’hui.

Premier président a être né après la Guerre d’Algérie (1954-1962), Emmanuel Macron souhaite non seulement tourner la page des mémoires douloureuses mais écrire une nouvelle page entre les deux pays. Néanmoins, il devra composer avec un gouvernement algérien en difficulté sur des thématiques sociales et qui n’a de cesse depuis des décennies de critiquer la France. Nous verrons dans les prochains mois quels seront les choix des deux côtés de la Méditerranée pour un nouveau pacte autour d’une histoire commune. La rencontre programmée cet été 2021 entre le nouveau chef d’Etat, Abdelmadjid Tebboune et Emmanuel Macron devrait sur ce point, éclaircir la relation future.

Guillaume Maréchal, publié le 3 mars 2021.

 

Birmanie, la répression continue

Birmanie la répression continue

Alors que le Royaume-Uni a demandé une nouvelle réunion du Conseil de sécurité de l’ONU vendredi, l’armée  continue a ignorer les  condamnations de la communauté internationale.

La police birmane tire à belles réelles sur les manifestants et manifestantes.

La police birmane tire à balles réelles sur les manifestants et manifestantes. — AP/SIPA

Une nouvelle journée sanglante en Birmanie. Au moins sept manifestants prodémocratie ont été tués et plusieurs blessés,  ce mercredi 3 mars 2021, par les forces de sécurité qui continuent à tirer à balles réelles. Plusieurs manifestants ont été abattus lors d’un rassemblement anti-coup d’Etat dans la ville de Monywa, deux autres manifestants ont aussi été abattus à Mandalay durant la même journée, ce qui a été apporté par France 24 mercredi 3 mars 

Des images diffusées sur les réseaux sociaux montraient le jeune manifestant couvert de sang transporté loin des barricades par ses amis. Sur d’autres, on pouvait entendre une série de détonations, tandis que des contestataires scandaient : « Notre révolte doit réussir. »

Cette journée sanglante n’est pas la première, d’après les Nations-Unies plus de 18 manifestants auraient été abattus rien que dimanche dernier.

Près d’un millier de Birmans manifestaient ce samedi à Rangoun, devant des policiers tenant des boucliers. Photo STR/AFPTV/AFP

Six journalistes arrêtés

Malgré les violences, les mouvements de manifestation continuent pour demander le départ des militaires mais aussi la libération des centaines de prisonniers politique capturés ces dernière semaines. La répression continue aussi sur le terrain judiciaire. L’ex-président de la République, Win Myint, déjà inculpé pour ne pas avoir respecté des restrictions liées au coronavirus, est désormais accusé d’avoir enfreint la Constitution, a indiqué l’avocat Khin Maung Zaw. Quant à Aung San Suu Kyi, toujours détenue au secret, est elle visée par quatre chefs dont « incitation aux troubles publics ». (à voir la demande de la communauté internationale concernant la libération la libération d’Aung San Suu Kyi.)

Six journalistes birmans, dont Thein Zaw, un photographe de l’agence américaine Associated Press (AP), ont été inculpés. Les chefs d’inculpations sont : « avoir causé la peur dans la population, répandu de fausses informations (…) ou incité des employés du gouvernement à la désobéissance »

Accès difficile à Twitter et Instagram

L’accès à Twitter et Instagram avait déjà été restreint vendredi soir pour tenter de faire taire la contestation, surtout sur les réseaux sociaux où les hashtags #WeNeedDemocracy, #HeartheVoiceofMyanmar, #Freedomfromfear ont été utilisés des millions de fois.

Le groupe norvégien Telenor, l’un des principaux opérateurs de télécommunications du pays, a confirmé que les autorités avaient ordonnées le blocage de ces plateformes « jusqu’à nouvel ordre »: à voir, coupure d’internet nationale contre les manifestations 

Facebook bloqué

« Nous sommes profondément préoccupés » par cette injonction qui porte atteinte « au droit des gens de faire entendre leurs voix », a indiqué un porte-parole de Twitter.

L’armée avait ordonné deux jours plus tôt d’empêcher l’accès à Facebook, principal outil de communication pour des millions de Birmans.

Ces réseaux servent à « provoquer des malentendus chez le public », a justifié le ministère des Transports et des Communications. Pour tenter d’échapper à la censure, des Birmans se tournent vers des VPN, outils virtuels qui permettent de contourner toute restriction géographique

La communauté internationale impuissante

Ces nouvelles violences marquent un échec pour la communauté internationale, dans l’incapacité d’interrompre la spirale de violence meurtrière. L’armée fait toujours la sourde oreille à leurs condamnations. Alors que le Royaume-Uni a demandé une nouvelle réunion du Conseil de sécurité vendredi, les entretiens vont se poursuivre à l’international pour tenter de trouver une issue à la crise. Début février, ses 15 membres avaient publiés une déclaration commune qui exprimait leur préoccupation sans toutefois condamner le coup d’Etat, Pékin et Moscou, alliés traditionnels de l’armée birmane, s’opposant à une telle formulation.

Cette fois, même l’ambassadeur Birman aux Nations unies, Kyaw Moe Tun, a rompu de manière spectaculaire avec les généraux putschistes la semaine précédente en appelant à « mettre fin au coup d’Etat ». Depuis, la junte lui a désigné un remplaçant aux Nations Unies, tandis que Kyaw Moe Tun assure toujours représenter le pays, un imbroglio juridique qui devra être tranché par l’ONU.

Premiers tests pour le réacteur à fusion nucléaire ITER

Au Royaume-Uni, des tests sont sur le point d’avoir lieu sur le réacteur Joint European Torus (JET) avec le mélange de combustible spécial

qui servira à alimenter le réacteur nucléaire à fusion ITER (International Thermonuclear Experimental Reactor)

Photographie du chantier du réacteur ITER en 2016. © EJE Riche, DP

ITER situé en France près du centre d’étude nucléaire de Cadarache devrait commencer ses tests après  un retour d’expérience des tests miniatures engagés depuis décembre 2020 sur le réacteur anglais JET, annonce CNews. Avec un combustible à base de tritium et deutérium, ce réacteur expérimental pourrait permettre une réaction d’énergie conséquente sans production de CO2 d’ici 2035. Avant les tests grande nature sur ITER, le réacteur de petite taille JET accueille ses premières expérimentations depuis décembre 2020.

Un projet international conséquent et ambitieux

Le Réacteur thermonucléaire expérimental international, ou ITER, est un projet de recherche sur la fusion nucléaire situé à Saint-Paul-lez-Durance, en France. Sa mise en route devrait avoir lieu en 2025.  En attendant, des chercheurs préparent des tests qui se déroulent et se dérouleront encore sur le Joint European Torus (JET), un réacteur plus petit chargé d’expérimenter dans le domaine nouveau de la fusion nucléaire. Des tests ont débuté en décembre dernier pour évaluer l’efficacité et l’action du tritium, un des isotopes de l’hydrogène. En juin, le JET devrait tester des réactions à base de deutérium et tritium en plus grande quantité, afin de mieux comprendre leur comportement et préparer le véritable réacteur à son utilisation.

Comme annoncé sur le site officiel d’ITER, l’objectif de ces tests est de mesurer la faisabilité à grande échelle d’une production d’énergie conséquente et sans rejeter de dioxyde de carbone dans l’atmosphère en construisant des réacteurs à fusion nucléaire, une technologie jusqu’alors inexploitée. ITER devrait produire une chaleur 10 fois plus forte que le soleil et entrainer une vaporisation d’eau pour produire de l’électricité, comme dans des centrales classiques. Son assemblage est toujours en cours par la coopération internationale en charge du projet.

Un combustible rare et précieux

Comme le rappelle Trustmysciences, le tritium pose un défi aux physiciens. En effet, cet isotope ne se trouve que rarement à l’état naturel puisqu’il se désintègre rapidement. La production à l’échelle du monde s’élève à une vingtaine de kilogrammes par an. Néanmoins, ce composant chimique associé au deutérium permet de créer des neutrons se déplaçant à une vitesse très élevée, ce qui permet une production d’énergie plus conséquente, l’objectif des réacteurs à fusion.

En conséquence, pour réaliser les expérimentations sur le réacteurs JET, de petites quantité d’isotopes sont utilisés, de l’ordre du gramme, pour alimenter le réacteur plusieurs fois par jour et ainsi récolter assez de données pour les traiter. Les résultats permettront de dresser les paramètres futurs à l’utilisation du réacteur ITER d’ici quelques années.

 

Y.D.

Eruption d’un volcan en Indonésie

Le volcan Sinabung situé en Indonésie est entré en éruption mardi 2 mars. Une spectaculaire colonne de fumé de plus de 5 km de haut s’en est élevé. L’éruption a fait 2 morts d’après Le Parisien  

Eruption du volcan Sinabung en Indonesie paru dans lunion.fr

C’est la 3eme fois que le volcan rentre en éruption mais c’est la plus importante colonne de fumée jaillissante observé depuis 2010 pour ce volcan. L’éruption a duré plusieurs heures et était composé principalement de cendre et de fumé brûlante. Le volcan a été pendant plusieurs siècles en sommeil cela ne fait qu’une dizaine d’années qu’il connait à nouveau des éruptions (il y en a eu en 2010, 2014 et 2016). C’est un volcan qui culmine à 2460m d’altitude, il est situé sur la ceinture de feu du pacifique, c’est-à-dire à la convergence de 3 plaques tectoniques (indo-pacifique, australienne et eurasienne). Indonésie est un pays qui compte plus de 130 volcans actif qui sont la cause de beaucoup de dégâts matériel et de perte humaine. L’éruption du 2 mars à causé la mort de 2 personnes à ce jours mais depuis 2010 c’est 16 personnes qui ont perdu la vie dans les éruptions de ce volcan, comme nous l’indique le Huffingtonpost

Le volcan connait une étroite surveillance de la pars des spécialistes et des autorités . Il est catégorisé à 3 sur le niveau d’alerte (qui en compte 4 ) par les autorités local. De plus comme nous l’apprend Muhammed Nurul Asnori, responsable de la surveillance du volcan « un large dôme de lave peut éclater à tout moment, cela peut déclencher une avalanche de nuage brûlant encore pire ». La population est dans l’ensemble inquiète et n’a pas le droit d’approcher une zone de 5 km de rayon autour du cratère. Les habitations quant à elle qui se trouve à moins de 3km du volcan on été évacué. Le volcan est donc entré en éruption mais il reste instable et potentiellement dangereux

C.F

Birmanie : encore une journée sombre pour la démocratie

Les habitants de Yangoun (Birmanie) font face aux violentes répressions policières (journal Latribune) 

Les autorités birmanes ont de nouveau tiré à balles réelles sur la population aujourd’hui, mercredi 3 mars, contre des manifestants en faveur de la démocratie dans plusieurs villes du pays. La Birmanie est plongée dans le chaos depuis l’arrestation de la présidente et prix noble de la paix, Aung San Suu Kyi par une junte militaire le 1 er février.

Une lutte pour la démocratie : 

Après l’arrestation de leur présidente et la prise de pouvoir des militaires, les Birmans luttent aujourd’hui pour le retour de la démocratie. Après un dimanche sanglant, qui a fait 18 morts selon le bureau de l’ONU, une nouvelle journée de manifestation a été organisée aujourd’hui, mercredi 3 mars, afin de réclamer le retour de la démocratie et la libération d’Aung San Suu Kyi. Les manifestants pro-démocratie se sont très vite retrouvés face aux forces armées prêtes à tirer à balles réelles. Cette journée a fait plusieurs morts et de nombreux blessés. Le bilan varie en fonction des sources. Le journal Le Monde parle de sept manifestants morts (https://www.lemonde.fr/international/article/2021/03/03/birmanie-plusieurs-personnes-tuees-lors-de-nouvelles-manifestations_6071804_3210.html). Tandis que l’Agence France-Presse en comptabilise seulement six dans un tweet publié aujourd’hui. (https://twitter.com/afpfr/status/1367029479437172736?s=20)

Les journalistes n’ont pas non plus été épargnés, puisque six d’entre eux ont été arrêtés et inculpés. Selon leur avocate, ils sont accusés d’avoir « causé la peur dans la population, répandu de fausses informations ou incité des employés du gouvernement à la désobéissance ».

 

KP.

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