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Monthly Archives: mars 2021

Collectif « Sauvons le handball » : les clubs amateurs tirent la sonnette d’alarme !

Le collectif « Sauvons le handball », créé par des dirigeants issus de plusieurs clubs meurthe-et-mosellans, se diffuse depuis plus de deux semaines à l’échelle nationale et réunit aujourd’hui plus de 400 clubs à travers la France. Il souhaite être le porte-parole de tous les clubs de handball amateurs de France qui se sentent « abandonnés » par les instances fédérales.

                                                 Les clubs amateurs s’inquiètent de la perte de licenciés et de lien social – Photo : Facebook « Sauvons le handball »

Créé en février 2021 par des dirigeants de clubs de handball meurthe-et-mosellans, le collectif « Sauvons le handball » compte mettre place des actions afin d’être entendu par la Ligue Grand-Est de Handball et la Fédération Française de Handball. En effet, la crise sanitaire actuelle touche de plein fouet les clubs amateurs, ces derniers devant se réinventer pour survivre financièrement et garder le contact avec leurs licenciés.

 

Une situation alarmante pour le handball amateur

Comme l’a rapporté Handnews le 24 février dernier, les clubs de handball amateurs de France métropolitaine et d’Outre-Mer ne se sentent pas assez soutenus par la FFHB et les différentes ligues face à la crise sanitaire. L’arrêt pur et simple des compétitions depuis le mois d’octobre 2020 et le manque d’informations venant de la FFHB laissent les clubs dans le flou. Courant janvier, la mise en place de mesures sanitaires renforcées ont contraint les gymnases à fermer leurs portes aux handballeurs et handballeuses, les privant ainsi de leurs terrains de jeu. Les principales revendications des clubs portent sur les licences : ils demandent notamment la gratuité des licences pour la saison 2021-2022, ce qui leur permettrait de conserver des licenciés avides de pratiquer de nouveau leur sport préféré.

 

Des actions pour rompre le silence

Le mouvement, visible sur les réseaux sociaux comme Facebook, a pour ambition d’attirer l’attention des instances fédérales en mettant en avant les difficultés de certains clubs à survivre, financièrement parlant. Les clubs de handball sont en effet des acteurs importants sur les territoires où ils sont implantés et organisent habituellement de nombreuses manifestations (lotos, foires…) qui ne peuvent se tenir à cause des mesures sanitaires en vigueur. Chaque club est donc invité à contacter la fédération par mail pour lui faire part de ses difficultés.

Sur le plan sportif, les clubs doivent également se réinventer pour garder le lien avec leurs licenciés car cette longue période d’arrêt pourrait entraîner une chute du nombre de licenciés pour la saison prochaine. Ainsi, beaucoup de clubs profitent de l’arrivée des beaux jours pour proposer à leurs joueurs et joueuses des séances d’entraînement en extérieur. Ils n’hésitent pas à accroître leur visibilité sur les réseaux pour montrer leur envie de poursuivre leurs activités. Les clubs de handball ont donc de l’énergie à revendre et entendent bien obtenir des mesures concrètes. Espérons pour eux que le dialogue puisse être engagé avec la FFHB, pour que le handball français vive !

 

Julian Jacquinot

Répressions militaires en Birmanie : une guerre qui n’en fini plus.

Ce mercredi a été qualifié de « journée noire » en Birmanie. Trente-huit manifestants ont été tués par les forces militaires du pays. La répression armée face aux manifestants démocrates n’en fini plus.

Des manifestants pleurent l’un des leurs qui a été tué, lors d’une manifestation contre le coup d’Etat militaire, à Rangoun, en Birmanie, le 3 mars.Des manifestants pleurent la perte de leurs proches, tués lors de la répression de Rangoon en Birmanie le 3 mars (STRINGER/REUTERS).

Des violences sans fin.

Depuis le premier février, les violences font rage en Birmanie. En effet, le putsch militaire ayant eu lieu le mois dernier a entrainé de nombreuses représailles. Aujourd’hui, le pays est en deuil. Les journalistes de l’AFP étaient sur place pour le journal « France24 », ils rapportent des témoignages : « Hier a été une journée horrible… c’est très triste de constater que l’armée birmane n’a pas changé » déclare une militante démocrate.

Depuis le début de l’insurrection, 50 victimes sont à déplorer en Birmanie, dont 38 pour la journée d’hier seulement. Les forces militaires du pays sont intervenues dans les rues du pays afin de disperser des manifestants démocrates. A balles réelles, ils n’hésitent pas à tirer sur la population birmane.

La police birmane tire à belles réelles sur les manifestants et manifestantes.

La Police tire à balles réelles sur la population birmane manifestante – AP/SIPA (20minutes.fr).

Une crise qui touche à l’international.

Les violences militaires font élever les voix de nombreux dirigeants. En France, Emmanuel Macron sur les réseaux sociaux et notamment twitter appelle à « l’arrêt immédiat de la répression ». Les Etats-Unis se joignent à cet appel se disant « horrifiés et révulsés ». Selon le journal Midi Libre, L’Union Européenne qualifie cette répression de « violation flagrante du droit international ».

Des révoltes d’autant plus persistantes.

Si les violences touchant la population birmane sont inédites, elles n’empêchent pas la mobilisation des manifestants. Les rues sont encore aujourd’hui pleines de monde. La population demande le départ des putschistes et la libération de centaines de détenus emprisonnés depuis le début de la crise.

Selon une ONG d’assistance aux prisonniers politiques, environ 1500 personnes ont été arrêtées, inculpées, condamnées depuis le putsch du 1er février. Aujourd’hui, ces chiffres sont considérés comme largement sous évalués rapporte le journal France24.

 

A. BENEDETTO.

Le président Joe Biden réaffirme que « la frontière des États-Unis est fermée » à l’immigration clandestine

 

   Le secrétaire d’État à la diplomatie américaine, Antony Blinken, a exprimé l’engagement du gouvernement de Joe Biden en faveur d’une réforme des lois migratoires américaines. Cependant, le président des États-Unis a insisté, sur le fait que la frontière américano-mexicaine restera « fermée à l’immigration clandestine ». La nouvelle administration a réformé les politiques d’immigration de l’ère Trump qui ont interdit toutes voies d’asile, mais continue de pratiquer une politique de dissuasion envers les nouveaux arrivants jusqu’à ce que le système de l’immigration légale soit remanié.

Allocution de Joe Biden à Washington, en mars 2021. (Alan Freed / REUTERS)

    « À tous ceux qui songent à entreprendre ce périple, notre message est le suivant : abstenez-vous, » (propos rapporté le 3 mars 2021 par Share America). Le secrétaire d’État américain Antony Blinken n’aurait pas pu être plus clair. Il a exhorté les Latino-Américains sans papiers à ne pas entreprendre de traverser illégalement la frontière américaine : « La frontière est fermée à l’immigration clandestine », a-t-il déclaré en reprenant les propos du président Joe Biden.

   Bien qu’un nouveau système permette progressivement à des milliers de demandeurs d’asile d’attendre les décisions de justice à l’intérieur des États-Unis, Antony Blinken a découragé les migrants Latino-Américains de se lancer dans un voyage vers le nord. Au total, les États-Unis partagent une frontière de 3 200 kilomètres avec le Mexique et les deux nations cherchent à réinventer leurs relations avec l’arrivée du gouvernement démocrate.

Le mur à la frontière entre le le Mexique et le Nouveau-Mexique (Etats-Unis), en juillet 2019. (JOEL ANGEL JUAREZ) – source : francetvinfo.fr
Un peu d’histoire … une frontière sous surveillance

    Le mur frontalier américano-mexicain a été érigé par les États-Unis dans l’objectif de limiter les flux migratoires provenant du Mexique et de l’Amérique du Sud, et de lutter contre la contrebande et la circulation de la drogue, en constituant une barrière filtrante permettant de trier entre migrations légales et clandestines. Ce projet a débuté en 1994 avec l’opération « Gatekeeper », qui était une stratégie mise en œuvre pendant la présidence de Bill Clinton, visant à mettre un terme à l’immigration illégale au niveau de la frontière entre la Californie et le Mexique initialement.

    La seconde grande étape d’élaboration d’une telle ligne de démarcation entre les deux pays, a été le « Secure Fence Act » projet adopté en 2006, par le Congrès américain, sous la présidence de George W. Bush, l’objectif était de permettre la construction d’une barrière physique de 1 100 km. En octobre 2020, 600 km de nouveau mur supplémentaire incluant les portions remplaçant les anciennes barrières ont été construits.

    Le budget total du mur était estimé à 2 milliards de dollars, lorsque le projet a débuté en 2006. Désormais, les chiffres évoqués sont de l’ordre de 20 à 40 milliards. Aujourd’hui, sur un total de 3 200 kilomètres séparant les deux pays, un peu plus de 1 300 kilomètres de frontière sont occupés par le mur. Il s’agit d’une véritable « smart border », au vu des importants dispositifs technologiques de surveillance déployés, afin de procéder efficacement à la régulation des flux, en plus des portions de murs constitués de cylindres d’acier de 8 mètres de haut, s’ajoutent des sections de grillages et de béton ponctués de projecteurs, de caméras de surveillance nocturne, ou encore de détecteurs de mouvement, ainsi que 18 000 hommes de la « Border Patrol » surveillant la frontière.

Agent de la  » Border Patrol « , à Penitas, au Texas, en septembre 2019. Photo par John Moore / Getty Images

 

    Enfin, selon le ministère de l’intérieur américain, du « Department of Homeland Security », les entrées illégales sont passées de 2 millions à 624 000 entre 2006 et 2016. Ainsi les contrôles sont très importants au niveau de la frontière, mais n’empêchent pas de faire de cette dernière une des plus traversée au monde, avec plus 180 millions de personnes l’ayant franchie en 2015, en effet de nombreuses personnes habitant d’un côté de la frontière travaillent de l’autre.

Un nouveau chapitre dans la relation bilatérale entre États-Unis et Mexique

   Le gouvernement d’Andrés Manuel López Obrador a salué la nouvelle étape de la réforme promise par la Maison-Blanche à propos de l’immigration. « Nous reconnaissons les initiatives du président Biden, qui a pris de nombreuses initiatives que nous voyons d’un très bon œil au Mexique, avec beaucoup d’empathie de reconnaissance envers la communauté mexicaine », a déclaré le ministre mexicain des affaires étrangères, Marcelo Ebrard.

Conférence de presse, Marcelo Ebrard, en février 2021 – © Notimex

 

   L’administration de Joe Biden a marqué un tournant dans la politique d’immigration du pays, après quatre années de réduction des entrées légales et un discours radical à l’égard de l’immigration clandestine.

    Mais ces dernières semaines, le nombre d’arrestations à la frontière a grimpé en flèche alors que les Latino-Américains fuient une crise humanitaire causée par des ouragans dévastateurs et la pandémie du coronavirus. Le nombre de personnes souffrant de la faim en Amérique centrale a presque quadruplé au cours des deux dernières années.

Des mesures prises par le gouvernement des États-Unis en faveur de l’immigration

    Dans ce contexte, le nouveau locataire de la Maison-Blanche a déjà pris quelques mesures immédiates. Biden a, par exemple, ordonné cette semaine de reprendre la délivrance des cartes de résident permanent que Trump avait suspendues pendant la pandémie. Il a également présenté au Congrès une proposition de réforme qui prévoit la régularisation des quelque 11 millions d’étrangers sans papiers vivant aux États-Unis.

    En outre, il a commencé à démanteler le programme de Trump dans le cadre duquel des milliers de Latino-Américains et autres demandeurs d’asile devaient attendre que leur demande d’asile soient examinées au Mexique.

L.C, publié le 3 mars 2021.

Sources :

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/01/18/cinq-choses-a-savoir-sur-la-frontiere-mexique-etats-unis-et-sur-le-mur-que-trump-veut-etendre_5410740_4355770.html

https://share.america.gov/fr/le-secretaire-detat-blinken-reaffirme-la-relation-avec-le-canada-et-le-mexique/

La prostitution des mineurs, un fléau

La prostitution des mineurs est un sujet peu abordé dans média, pourtant il est bien présent dans notre société. Carole Etienne, procureur de la République, basée à Lille, lève le voile. Elle souligne une hausse des victimes mineurs, qui malheureusement sont souvent des fugueurs/ fugueuses.

Une jeune femme se prostituant, en 2019, Osphère [https://www.ospheres.com/societale/faut-il-etre-pour-ou-contre-la-prostitution]

La prostitution des mineurs est un sujet d’actualité. En 2021, de nombreuses jeunes filles et jeunes femmes connaissent une sexualité active contre une rémunération, par choix ou par contrainte. A Lille, la procureur de la République cherche à enrayer le phénomène. Pour ce faire, elle libère sa parole et lutte contre les différentes formes de proxénétisme et les proxénètes. Ceci est rapporté dans Le Figaro, le 16 février dernier.

L’alerte face à la prostitution

La procureur met les poings sur la table pour dénoncer et faire arrêter cette « banalisation » plus qu’inquiétante de la prostitution et du proxénétisme des mineurs. Elle pousse un cri d’alerte sur ces faits inquiétants. La raison ? La comparution de deux hommes qui exerçaient dans un réseau de proxénétisme, dans la ville de Lille, le 12 février de cette année.

Sur les trente trois victimes, vingt deux sont des jeunes filles mineures. Le Figaro, a obtenu par l’Office Central pour la Répression de la Traité des Êtres Humains, des données accablantes. En effet, le nombre de victimes connait une hausse de près de 600%, depuis 2014. Ce qui est plus que désarmant.

Le mardi 16 février, la procureure a déclaré que ces affaires concernent surtout « des personnes vulnérables, en difficulté, âgées entre 14 et 17 ans, en fugue« . La seule solution s’offrant, alors, à eux pour payer leur vie quotidienne est de se prostituer. Selon certains policiers de la ville, ce sont les petits-copains (généralement plus âgés) qui « vendent » leurs copines, tout d’abord aux amis avant d’élargir la clientèle.

La magistrate a avoué que les différents trafics se diffusent ou peuvent venir d’Internet. Elle évoque notamment les annonces, les hôtels ou encore les locations d’appartements qui sont mis en ligne. Elle regrette, même, que les jeunes victimes ne dénoncent pas ses pratiques généralement « pour ne pas perdre leur ‘liberté’ ou par ‘amour’« .

Une première alerte en 2018 ?

Une première alerte médiatique a été émise, en 2018, par le procureur général de la cours d’appel de Paris. Dans le Parisien, Catherine Champrenault met en avant l’augmentation des faits de « proxénétisme des cités« . Dénonçant que ce proxénétisme touche bien trop souvent des jeunes femmes qui peuvent être mineures. Elle ne mâche pas ses mots en disant que la prostitution qui est mis en avant « procède à la fois d’une avidité pour l’argent et d’une banalisation à l’extrême de l’acte sexuel exacerbée par l’exploitation de la pornographie« .

De plus, certaines jeunes femmes sont droguées pour accomplir l’acte et deviennent parfois dépendantes, les entrainant dans un cercle vicieux. Ceci, malheureusement a de graves conséquences sur les jeunes femmes et leurs corps.

L. Cogneville

XV de France: la bulle sanitaire au cœur de la mêlée

Le sélectionneur Fabien Galthié en pleine discussion avec le président de la fédération française de rugby Bernard Laporte.− GABRIEL BOUYS / AFP

Depuis une semaine, le XV de France de rugby comptabilise 17 cas positifs à la Covid-19. La FFR doit, à l’image de ses responsables Fabien Galthié et Bernard Laporte, faire face aux polémiques liées à l’explosion de la bulle sanitaire qui devait leur permettre d’appréhender au mieux le tournoi des six nations.

L’exécutif: arbitre controversé de cet échec 

Après les incidents de la semaine passée, le gouvernement à travers la ministre des sports Roxana Maracineanu, a demandé un rapport interne à la FFR afin d’établir les responsabilités de chacun au sein du XV de France de Rugby. Le problème ici n’est pas de se demander qui a tort ou non dans l’éclatement de la bulle sanitaire. En effet il est question ici de se demander la pertinence du rôle d’arbitre que veut enrôler le pouvoir exécutif. Cette question fait débat, l’infectiologue Éric Caumes affirme ainsi sur RMC Sport :«Je me demande même pourquoi ce rapport a été diligenté. Il n’y a pas eu d’enquête pour savoir comment Emmanuel Macron avait attrapé le Covid» afin de défendre les membres du XV de France.

Le plaqueur, plaqué

Ce rapport interne a été demandé dans une volonté d’exemplarité selon le gouvernement, afin que rien ni personne ne se sente au dessus des règles sanitaires inscrites dans les différents protocoles. Cette enquête vient d’être rendu aujourd’hui à la ministre des sports. Il est mis en avant que le risque zéro n’existe pas encore moins avec une épidémie qui progresse dans l’hexagone comme le rapporte le docteur Salomon dans le journal Midi Olympique: « L’équipe de France a joué de malchance (…) Avec ce virus et particulièrement son variant dit anglais, le risque zéro n’existe pas. À partir d’une infection qui concernait un joueur de rugby à VII, le virus a circulé au travers des équipes de France et notamment la grande et aboutie à la catastrophe de cette semaine » lundi 1 mars.

Place au jeu

Enfin pour les amoureux du ballon ovale se tenant loin des affaires extra sportives. La décision d’une date pour le report du match opposant la France à l’Écosse n’a pas encore été prise. Rappelons que ce match aurait dû se dérouler dimanche dernier à Saint-Denis, au Stade de France. Ainsi nous espérerons tous une réponse de l’équipe de France sur le terrain afin de mettre fin à ces polémiques et de plus continuer sur cette belle lancée de victoires (à Rome et à Dublin), dans l’optique de réaliser le grand chelem tant attendu depuis 2010.

B.M, publié le 3 mars 2021.

 

 

Ali Boumendjel torturé puis défenestré : le président français reconnait la responsabilité de l’armée francaise.

« Au cœur de la Bataille d’Alger, il fut arrêté́ par l’armée française, placé au secret, torturé, puis assassiné le 23 mars 1957. » Ce sont ces quelques mots du communiqué de presse publié par l’Elysée le 2 mars qui mettent fin à un mensonge d’état vieux de plus de soixante ans.

Malika Boumendjel, veuve de l’avocat algérien Ali Boumendjel donne une interview en mai 2001 à son domicile à Puteaux (Hauts-de-seine), sur la mort de son mari lors de ses quarante-trois jours de détention par l’armée française, le 23 mars 1957. ERIC FEFERBERG / AFP

L’annonce a été faite par le président, ce mardi après-midi, directement aux petits-enfants de l’avocat qui étaient invités pour l’occasion à l’Elysée. Une nouvelle étape pour l’état français dans la reconnaissance ce que l’état algérien qualifie de crimes coloniaux est franchi, mais cela n’est pas suffisant pour beaucoup d’associations et d’historiens.

Torturé puis défenestré par l’armée française.

Ali BOUMENDJEL, était un avocat et militant de nationaliste Algérien, mais surtout une figure importante du combat pour l’indépendance algérienne. C’était aussi un des symboles des nombreux mensonges et secrets d’états qui entourent les actions de l’armée française lors du conflit algérien. Pour rappel, le militant fut arrêté, puis torturé à de nombreuses reprises avant d’être assassinai par des militaires français en se faisant jeter du haut d’un immeuble afin de simuler un suicide de la part de ce dernier. Pour sa famille et ses proches, cette idée semble improbable et depuis son assassinat en 1957 sa femme s’était battu avec les autorités françaises pour qu’elles reconnaissent leurs responsabilités dans la mort de son mari. Ce sont les petits-enfants de ce dernier qui ont réussi mener à bout ce combat et c’est pour cela que selon le Monde.fr ils étaient invités ce soir-là à l’Elysée.

Le travail compliqué de la mémoire de la Guerre d’Algérie.

Cette reconnaissance de la part du président français se fait dans le cadre d’un grand travail sur la mémoire de la guerre d’indépendance algérienne lancée par le président Emmanuel MACRON, le premier président de la Ve République qui n’était pas vivant au moment du conflit. Il a reçu le 20 janvier 2021, le rapport qu’il avait commandé à l’historien Benjamin Stora, historien spécialiste de l’histoire de l’Algérie. Ce dernier recommandait la réalisation de « gestes d’apaisement » des relations autour des mémoires du conflit. Ce n’est pas la première déclaration du président sur le sujet, puisqu’en septembre 2018, il avait reconnu la responsabilité de l’armée française dans la disparition de Maurice Audin, membre du Parti communiste algérien disparu le 11 juin 1957, qui lui aussi avait été « torturé puis exécuté ou torturé à mort ».

Pour beaucoup d’observateurs, dont le journal Libération, le travail de mémoire est loin d’être fini. Les mémoires de ce conflit colonial sont plurielles et complexes notamment autour du rapport des descendants des acteurs du conflit entre les harkis qui se disent abandonnés par la France, les victimes des crimes coloniaux de la France, les descendants de pieds-noirs et des soldats français mobilisé voir appelés au service militaire en Algérie.  Cette tension entre les différentes mémoire est visible dans les commentaires qui ont pu etre fait à la suite de cette annonce dans un des chats de l’édition numérique du journal le Monde.

Peut-il y avoir une réconciliation mémorielle digne de ce nom lorsque l’on sait que le pouvoir algérien refuse de reconnaître les crimes du FLN perpétrés sur certains algériens et surtout sur les harkis ?

-Ali La pointe

 

Mon grand père n’a jamais voulu parler de son passage en Algérie en tant que soldat, une collègue née à Alger en 1960 se raidit dès que je prononce ne sert ce que le ‘Al’. Est ce que la réconciliation ne passe pas d’abord par le recueil de milliers de témoignages qui se sont perdus ces dernières années? Une reconnaissance aussi des pieds-noirs restés en Algérie, tous ne sont pas revenus. Et ensuite par l’éducation sur cette guerre à l’école et un apprentissage reconnu de l’arabe en France pour construire plus de ponts? Des échanges scolaires comme on fait tellement avec l’Allemagne

-Constantine

Le chemin de la réconciliation reste long. D’un côté comme de l’autre de la Méditerranée, il faudrait surtout que toute la lumière soit faite sur des événements qui furent dramatiques, complexes, souvent difficiles à assumer, mais cela semble le prix à payer pour regarder l’Histoire en face.

 

J.C

Quasi-fermeture de la frontière entre la Moselle et l’Allemagne, un choix jugé scandaleux pour les frontaliers.

Accueil / Informations Covid-19

Quasi-fermeture de la frontière entre la Moselle et l’Allemagne, un choix jugé scandaleux pour les frontaliers.

Pour les Mosellans, un test antigénique est désormais obligatoire, s’ils souhaitent se rendre en Allemagne.

Installation d’un centre de test antigénique pour les travailleurs transfrontaliers, à Sarrebruck, en Allemagne. Photo de : JEAN CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP

Dans la nuit du dimanche 28 février au lundi 1er mars, les Mosellans ont subi la décision de l’Allemagne qui impose aux frontaliers une « quasi-fermeture » de la frontière. Par cette mesure, l’Allemagne a tenté de se protéger face à la forte circulation des variants du Covid-19 dans ce département, a rapporté Europe 1.

Une décision radicale de la part de Berlin 

Berlin a décidé d’imposer un test antigénique aux frontaliers mosellans à partir du dimanche 28 février, car le département est considéré comme étant à « haut risque Covid ». En effet, la Moselle connaît un fort taux de propagation des variants, surtout le variant sud-africain. Cela inquiète l’Allemagne qui connait depuis plus de deux mois de fortes restrictions, notamment la fermeture des écoles. L’Allemagne a annoncé qu’un test antigénique est suffisant, mais il doit être de moins de 48 heures.

Un fort mécontentement de la part des travailleurs frontaliers

La fermeture n’est pas totale, mais la colère est grande chez les frontaliers. La police allemande s’est engagée à ne pas bloquer tous les frontaliers à la frontière. En effet, les policiers vont plutôt procéder à des contrôles aléatoires au sein de la Sarre, afin d’éviter les embouteillages. Toutefois, les populations frontalières se sont senties directement impactées par cette mesure. De nombreux frontaliers vont faire leurs courses chaque semaine en Allemagne, car les prix sont moins chers. Pour les travailleurs frontaliers, il s’agit d’une véritable perturbation, comme c’est le cas pour Corina Mörsdorf, nous a rapporté le Républicain Lorrain. En effet, elle habite à Petite-Rosselle, et elle se rend tous les jours en Sarre pour son travail en tant que dirigeante de l’entreprise de formation TUV Nord Bildung (Volklingen). Elle trouve la situation dure et déprimante, et cette mesure rajoute une pression supplémentaire

Corina Mörsdorf, directrice du TUV Nord à Völklingen, est Franco-Allemande. Elle traverse la frontière tous les jours pour son travail en Sarre.  Photo DR

 

Coralie Weber

Guerre d’Algérie : Le président français reconnaît l’implication de la France dans l’assassinat du militant indépendantiste Ali Boumendjel.

Accueil/International/Afrique du Nord

Ali Boumendjel, avocat et militant politique du FLN avait été arrêté le 9 février 1957, pendant la bataille d’Alger. Ce nationaliste Algérien avait été défenestré du 6e étage d’un immeuble. Ce meurtre avait été maquillé en suicide par l’armée française, après que celle-ci l’est torturée.

Malika Boumendjel, veuve de l’avocat algérien Ali Boumendjel donne une interview en mai 2001 à son domicile à Puteaux (Hauts-de-seine), sur la mort de son mari lors de ses quarante-trois jours de détention par l’armée française, le 23 mars 1957. ERIC FEFERBERG / AFP

Le président Français lance son projet mémoriel sur la guerre d’Algérie. Quelques semaines après avoir reçu le rapport de Benjamin Stora, sur la période coloniale de la France en Algérie. Ce 2 mars (2021) Emmanuel Macron a reconnu « au nom de la France » que le militant Ali Boumendjel avait été « assassiné »  et « torturé » par l’armée Française. Des faits, qui se sont déroulé en 1957 en pleine guerre d’indépendance des trois départements Français d’Afrique du nord. Des informations rapportées aujourd’hui par les journaux , Valeurs actuelles et le Point.

La repentance Française, pour son histoire coloniale en Algérie. (Intertitre)

Le chef de l’Etat a reçu les quartes petits-enfants d’Ali Boumendjel pour leur délivrer son message. Un message que « Malika Boumendjel (veuve de la victime) ,décédée en 2020, aurait voulu entendre » selon les mots du communiqué de la présidence de la République (francaise) »
Cette démarche, lancée par Emmanuel Macron, n’est pas la 1re. En effet, en 2018 Emmanuel Macron « au nom de la république francaise »,avait annoncé que Maurice Audin, mathématicien et membre du PCA () disparu en 1957 avait été « torturé puis exécuté ou torturé à mort par des militaires français ».
Emmanuel Macron veut que « regarder l’histoire en face » pour permettre un apaisement des relation franco-algérienne et un rapprochement des deux rives de la méditéraéen.

d’après les informations relatées par les journaux « Le Monde » , « Le Figaro »  et « Le Point »

Une repentance bien Française (Intertitre)

« La génération des petits-enfants d’Ali Boumendjel doit pouvoir construire son destin, loin des deux ornières que sont l’amnésie et le ressentiment. C’est pour eux désormais, pour la jeunesse française et algérienne, qu’il nous faut avancer sur la voie de la vérité, la seule qui puisse conduire à la réconciliation des mémoires », ajoute l’Élysée. Toutefois, la nièce d’Ali Boumendjel, Fadela Boumendjel-Chitour, avait dénoncé un « mensonge de l’État (français) qui fut dévastateur ».

Certains politiques, voient plutôt un travail mémoriel à sens unique ou la France est dépeinte comme une nation nazifiée qui devrait se faire pardonner  de ses péchés. Puisque le gouvernement algérien défend les exactions de ses hommes durant la guerre d’Algérie et juge les actions (massacre d’Hel Halia) commissent par le FLN comme une nécessité pour l’indépendance de l’Algérie.

 

 

 

G.J

 

 

 

Le groupe Arenadour reprend le pôle thermal d’Amnéville

Dans un contexte difficile, en lien avec le Covid-19, le groupe Arenadour a officialisé la reprise du pôle thermal d’Amnéville (Moselle). En effet, le maire de la commune, Eric Munier, a annoncé lundi 1er mars 2021, la reprise par le groupe Arenadour du pôle thermal (Thermapolis, Villa Pompéi, Cure Saint Eloy).

Le groupe Arenadour, qui gère plusieurs établissements thermaux à Dax, dans les Landes, a officialisé la reprise du pôle thermal d’Amnéville (Thermapolis, Villa Pompéi, et Cure Saint Eloy), Les 277 emplois sont préservés.

Selon Lorraine Actu, après une année 2020 difficile, pour cause de fermeture liée au contexte sanitaire, les établissements thermaux d’Amnéville doivent se préparer à rouvrir au cours de l’année 2021.

Développer le thermalisme

Michel Baqué, le président du groupe Arenadour, estime que  » le thermalisme a un rôle à jouer dans la durée  ». L’activité est reprise dans un contexte de difficultés financières, auxquelles s’ajoutent les pertes en lien avec le Covid-19. La fréquentation des établissements thermaux d’Amnéville est passée de 600 000 visiteurs en 2019 à 200 000 visiteurs en 2020.

S’insérant dans le projet  » Destination Amnéville  », qui veut développer un nouveau projet touristique de la ville d’Amnéville, le groupe Arenadour veut élargir la clientèle à toute la France. Michel Baqué rappelle effectivement que 90 % des visiteurs sont des curistes locaux.

Selon France Bleu, la Région Grand Est participe également au projet en investissant deux millions d’euros. Jackie Helfgott, Président de la commission Tourisme du Grand Est, estime que le thermalisme est  » une filière d’avenir pour développer l’attractivité du territoire  ».

Enfin, Eric Munier, le maire de la commune d’Amnéville, rappelle la nécessité d’avoir de bons équipements pour  » des gens qui souffrent, parfois âgés, et qui ont besoin d’êtres entourés pour les soulager de leurs problèmes « .

Mickael Houck

Collision mortelle aux États-Unis

Un grave accident a eu lieu en Californie, non loin de la frontière mexicaine ce mardi, 13 victimes sont à déplorer. 

Collision mortelle entre un poids lourd et un véhicule bondé, l’accident a causé la mort de 13 personnes et plusieurs blessés ce mardi 2 mars (Sources : Vosges Matin)

Un accident catastrophique. Les Américains se sont réveillés avec cette information qui tourne en boucle les réseaux. En effet, mardi 2 mars au matin (vers 6h15), une grave collision a eu lieu entre un poids lourd et un SUV en Californie, non loin de la frontière avec le Mexique. L’accident a causé la mort de 13 personnes, et de nombreuses victimes ont été transportées à l’hôpital. Les victimes sont âgées de 15 à 53 ans, et sont pour la plupart d’origine mexicaine. L’accident a eu lieu dans une zone agricole par où de nombreux de travailleurs transitent.

Il semblerait selon les différentes sources que le SUV déplaçait 25 personnes selon Omar Watson, le responsable de la police chargé de l’enquête : « Il y avait 25 personnes dans le Ford Expedition, y compris le conducteur. Malheureusement, douze des occupants, dont le conducteur, sont décédés sur place et une autre personne est morte de suites de ses blessures après avoir été transportée à l’hôpital ». Le SUV (de couleur prune sur l’image) était surchargé, 25 personnes s’y trouvaient, alors que le véhicule peut en accueillir  que huit au maximum.

Selon nos confrères de CNEWS, le conducteur du poids lourd n’a été blessé que très légèrement.

Vidéo postée par Le Parisien (02/03/2021).

Les images filmées par les médias locaux ont montré la violence de l’accident.

La police californienne continue l’enquête pour déterminer les causes de l’accident et obtenir l’identité des personnes impliquées afin de contacter les familles.

SV.

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