Texte original fait par une IA:
CONTE A REBOURS PAR JULIETTE
Je m’appelle Pandore. Ah trop drôle avec le son or comme le conte de Boucle d’Or ! Si elle s’est fait appeler Boucle d’Or en raison de sa chevelure, ça ne sera pas le cas avec moi. Je ne suis pas blonde !
Je suis une jeune femme curieuse, pleine de vie et d’aventures. Mais croyez moi, j’ai un caractère et j’aimerais en imprégner toute la terre ! Je vivais dans un monde idyllique certes, où les dieux et les déesses régnaient en harmonie, protégeant les hommes des maux et des souffrances. Mais qu’est-ce que la souffrance ? NOUES les femmes, noues savons ce que c’est de souffrir pour donner la vie. Mais je commençais à me sentir étouffée par cette perfection, comme si quelque chose manquait à ma vie. J’étais vide de sens.
Un jour, Zeus, le dieu suprême, Le Dieu parfait, le Dieu divin du haut de l’Olympe (la montagne sacrée des Dieux) m’envoya une boîte au couvercle soigneusement clos avec interdiction formelle de l’ouvrir. Il m’offrit un magnifique coffret en bois orné de motifs dorés, m’expliquant que c’était un cadeau spécial pour moi. Attisée par ma curiosité (rarement une qualité, mais un vilain défaut) je n’ai pu m’empêcher de le regarder avec insistance, me demandant ce qu’il pouvait bien contenir. Une nuit, de plus, je me suis levée pour pouvoir admirer la mystérieuse boîte. J’avance sur la pointe des pieds, et j’hésite à l’ouvrir. Personne n’en saura rien si je l’ouvre juste un petit peu. Alors, j’ai soulevé doucement le couvercle sans réfléchir aux conséquences. OUI, je sais Zeus m’avait dit de ne pas l’ouvrir. La tentation est trop forte ! Trop forte comme pour résister devant une vitrine de pâtisserie. Là ! Le mille feuille qui me saute dans le ventre mais, qui redescend sur mes hanches comme me le ferait remarquer ce type plein d’orgueil un dimanche.
Et on osera me dire que je suis capricieuse, que je n’obéis pas, J’assume ! Ce sont bien les défauts d’une femme ça ! me dira ce même type.
Soudain, une fumée noire et épaisse s’en échappa, dévoilant tous les maux et les souffrances que les dieux avaient soigneusement enfermés dans le coffret pour protéger les hommes. Entre NOUES, qui n’aurait pas préféré un coffret plein de bijoux ? Un beau collier nacré pour accessoiriser mes tenues pleines de vertus. La peur m’envahit et je sentis que j’avais commis une terrible erreur, mais comme a dit John Powell “ La seule véritable erreur est celle dont on ne retire aucun enseignement.”
Les maladies, les guerres, les trahisons et tous les autres fléaux sortent un à un. La colère, la méchanceté, le mensonge, la violence, les maladies, la vieillesse et la mort s’échappèrent et se répandirent sur Terre. Comme si le monde n’était pas assez inondé de gens blessés. J’entendais les cris et les pleurs des hommes qui souffraient à cause de ma curiosité insatiable. Je parle des hommes, des mâles, vous savez ceux qui sont beaucoup trop douillets au moindre bobo ! Je rigolais à l’intérieur de moi rempli d’espoir, réalisant que je les avais condamnés à une existence remplie de douleur : Ohhhhhhhh, les pauvres ! Vraiment les pauvres !
Cependant, parmi tous les maux et je n’ai pas dit mon dernier mot ! Il restait un dernier espoir : je n’ai pas le bon mot pour décrire l’espoir lui-même. La belle espérance qui sans cesse apaise le cœur des Hommes et leur apporte l’espoir que demain sera meilleur. Il sortit du coffret sous la forme d’une douce lumière, apportant un peu de réconfort et de sublimation dans ce monde désormais plongé dans le chaos. L’espoir me rappela que malgré toutes les souffrances, NOUES, les femmes continuons à noues battre pour un avenir meilleur dans le respect de chaque être sexué ! Bats toi ! Bats toi ! Et prouve qui tu es ! Dans un monde meilleur, on ne jugerait pas la tenue des femmes ! On vivrait tous en paix ensemble dans le respect !
Ensemble, on bâtira ! Un monde où CHACUNE de NOUES vivra ! Je parle d’une société sans drames, sans peurs et sans larmes ! On s’entraidera et cela se fera ! Le monde s’efforça alors de se reconstruire. Même si les épreuves semblaient insurmontables. Les femmes apprirent à surmonter les obstacles, à se soutenir mutuellement et à ne jamais perdre espoir. Faites preuve de courage, de résilience et faites régner la bienveillance envers VOUES.
Et moi, Pandore, je décidai de dédier ma vie à aider les autres, à apporter du réconfort et à répandre l’espoir où que j’aille. Depuis cet événement, je voyage de ville en ville, offrant un sourire à ceux qui en ont besoin. Bien sûr que oui ! Écoutant les histoires de chacun (certains diront que c’est de la curiosité mal placée.) et partageant leur fardeau. J’ai appris que même dans les moments les plus sombres, l’espoir est toujours présent. C’est une source de lumière qui brille en chacun de nous, nous rappelant que nous sommes plus forts que nous ne le pensons.
TE ZO BARREK ( tu es fort ) ! comme on dit e Brezhoneg.
Ah, ce coffret de Pandore ! Il a été le catalyseur qui a poussé l’humanité à se battre pour faire de son mieux et toujours aller de l’avant. J’en suis fière ! Vous devez savoir embrasser votre potentiel et criez le sur tous les toits ! Oui VOUES avez le droit ! Et moi, je continuerai à être le symbole vivant de cette leçon, rappelant à tous ceux que je rencontre (oh la pipelette) que même dans les moments les plus sombres, l’espoir triomphe toujours. L’espoir fait vivre ! Et NON, je ne finirai pas mon conte par “tout est bien qui finit bien” tant que l’on continuera à nous traiter comme des chiennes ! Gare au trop-pleine !
EXPLICATION DU CONTE A REBOURS
PAR JULIETTE
Tout d’abord, j’ai choisi cette image, car elle représente bien mon dé-conte. En effet, cette photo avec des couleurs sombres faite par une IA désigne Pandore. Cette héroïne est entourée de piliers et d’objets de la mythologie grecque. Son regard montre la révolte et l’ indignation comme le texte réécrit. La boîte désigne le coffret de Pandore qui fera basculer sa vie.
Ensuite, j’ai voulu montrer la colère, la révolte à travers des phrases exclamatives. En effet, celles-ci communiquent une émotion telle que l’énervement pour montrer l’urgence d’agir. C’est un marqueur d’une intonation forte prise à l’oral.
De plus, quelques phrases riment et se finissent par les mêmes sons. Il s’agit d’un jeu de sonorité qui participe à la musicalité du texte. J’ai donné cette caractéristique à mon écrit pour donner du ton et du rythme. Cela aide à le rendre plus vivant et accroche le spectateur. Aussi, c’est un texte qui est à la base lu à haute voix, c’est pourquoi les phrases exclamatives montrent le registre comique. Elles expriment une certaine théâtralisation juste en lisant le récit.
En outre, j’ai décidé d’introduire des mots en majuscule pour montrer l’accent qu’il faut mettre dessus en jouant le texte à l’oral. Notamment en criant ces mots et en y ajoutant un ton militant. C’est pour cela qu’on y retrouve le registre polémique avec un ton combatif, agressif et colérique pour percuter le lecteur. Ainsi, que des assonances en différents sons pour encore plus appuyer cette idée. En effet, elles jouent sur la sonorité des mots afin de susciter des émotions et de créer un effet d’insistance.
Par ailleurs, l’ajout d’une phrase en breton vient accentuer l’impact de la phrase dans une autre langue. De plus, cette dernière est un clin d’œil à notre formation en breton.
Quelques phrases sont indiquées entre parenthèses pour pouvoir apporter des précisions ou ajouter une petite touche d’humour. J’ai également repris la règle du féminin qui l’emporte sur le masculin avec des pronoms écrits avec un e à la fin comme dans le texte de Typhaine D. J’ai choisi cette particularité pour intégrer pleinement les femmes à se revendiquer, à être fortes et les placer au premier plan. Les femmes aussi peuvent dominer et s’imposer. Avec cette manière d’écriture, il faut imaginer une dimension théâtrale accompagnée de gestes pour dynamiser et frapper le spectateur.
