Tous les 21 mars, c’est la journée mondiale de lutte contre le racisme et la xénophobie. Le racisme, c’est le fait de penser que certains groupes de personnes sont inférieurs à d’autres en raison de leur couleur de peau ou de leurs origines. La xénophobie, c’est le fait de rejeter des personnes qui viennent d’ailleurs, sans chercher à les connaître ou à les comprendre. À cause de cette façon de penser, beaucoup de drames ont eu lieu au cours de l’histoire. Par exemple, pendant des siècles, des Noirs d’Afrique ont été forcés de travailler comme esclaves (ils étaient privés de leur liberté et obligés d’obéir à un maître) pour des Européens et de 1948 à 1991, en Afrique du Sud, une politique qu’on appelle « apartheid » séparait les Noirs et les Blancs. Par exemple, ils ne pouvaient pas aller dans les mêmes écoles, voyager dans les mêmes bus ou pratiquer les mêmes métiers… Heureusement, aujourd’hui, le racisme est interdit et puni par la loi. Malgré cela, des personnes sont toujours victimes d’insultes ou d’agressions en raison de leurs origines. Le but de la journée mondiale de lutte contre le racisme est donc de rappeler à tout le monde que tous les hommes sont égaux et qu’il est important de vivre ensemble en respectant les différences de chacun.

Pourquoi le 21 mars?
Avant, en Afrique du Sud, les Noirs et les Blancs vivaient séparés à cause d’une politique qu’on appelle « apartheid ». Beaucoup de Sud-Africains trouvaient l’apartheid très injuste et souhaitaient que les Noirs et les Blancs puissent vivre ensemble avec les mêmes droits. Le 21 mars 1960, une manifestation pacifique (sans violence) a donc eu lieu dans la ville de Sharpeville et des policiers qui voulaient empêcher les manifestants de défiler ont tué 69 personnes noires. Ce drame a fait réaliser aux gens que l’apartheid était très injuste et qu’il fallait combattre le racisme sous toutes ses formes. C’est pourquoi le 21 mars a été déclaré journée mondiale de lutte contre le racisme.

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