Club débat 4 (2016/2017): le sport

Les idées dégagées pendant ce débat :

  • Le sport est bon pour entretenir le corps
  • Il empêche de grossir
  • C’est contraignant car difficile
  • C’est du plaisir
  • C’est bien qu’on fasse sport au collège

 

  • Plus qu’un plaisir cela devient parfois un besoin
  • On peut être limité physiquement et parfois être obligé d’abandonner un sport
  • Les boissons ou compliments utilisés par certains sportifs sont dangereux
  • Le sport peut aider les fumeurs
  • Le sport c’est une hygiène de vie, il faut manger équilibré
  • Le mental est très important dans le sport
  • Il ne faut pas oublier certains sports comme la pêche
  • Le sport peut aussi être mentale comme les échecs, on muscle le cerveau
  • La stratégie, la mémoire et la réflexion sont sollicitées pas seulement les muscles
  • Pourquoi noter en sport puisque c’est du plaisir ? Ne faudrait il pas plutôt développer la notion de plaisir que les performances ?
  • La note sert à rendre la discipline plus « sérieuse »
  • Pourquoi certaines personnes transpirent plus que d’autres dans le sport et on plus de difficultés ?
  • Chaque être humain est différent avec ses forces et ses faiblesses
  • Certains s’entrainent plus que d’autres
  • En sport on peut briller, avoir des médailles, moins dans les autres disciplines comme les maths même s’il existe le prix Nobel
  • Jouer en équipes crée des liens avec les autres, favorise le vivre ensemble
  • sport d’équipe/sport individuel
  • performance, gagner à tous prix ou juste plaisir

Nous concluons en soulignant l’importance du mentale dans le sport à tous niveaux et en général !

Le prochain débat portera sur le futur de notre planète.

Club débat 3 (2016/2017): les profs – suite

Une élève s’interroge sur les fournitures scolaires. Elle s’étonne de devoir acheter un 2ème cahier, elle pense que le collège devrait avoir un stock. Les élèves ne se sont jamais interrogés sur le financement du matériel donné en début d’année. Beaucoup d’élèves pensent que c’est normal, que c’est partout pareil. Nous leur expliquons donc que c’est le syndicat de gestion du collège (et les communes membres du syndicat) qui achète le matériel: cahiers, feuilles mobiles, feuilles doubles. 

Les élèves parlent ensuite de la différence entre les écoles privées et les écoles publiques. Ils pensent que l’école privée est plus stricte. Il y a des uniformes dans certaines. Le privé est payant et peut choisir leurs élèves. L’école publique accueille les enfants du secteur. Certaines écoles privées sont religieuses.

Un élève nous demande si les profs se tutoient entre eux. La majorité pense que oui car ils sont collègues voir même amis. Ils soulignent que par contre un élève doit vouvoyer un prof par signe de respect. Ils sont tous du même avis. C’est compliqué pour les élèves qui connaissent leur professeur dans leur cercle privé, car ils doivent dire vous au collège et tu en dehors. Difficile également donc pour les enfants qui doivent vouvoyer leur parent prof. Mais ils pensent tous que c’est nécessaire de faire une différence entre la maison et l’école sinon cela peu provoquer des situations désagréables (favoritisme …). Nous terminons la séance par le visionnage d’une vidéo sélectionnée par un élève :

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=BGcgFciV7Cs]

Club débat 2 (2016/2017) : les profs

Une élève constate que les profs sont là pour aider et non pour embêter les élèves.
Un autre pense que les profs favorisent leurs enfants lorsqu’ils sont dans leur classe. Ce n’est pas l’avis du groupe. D’autres trouvent que c’est difficile pour les enfants car justement s’ils ont des bonnes notes les autres croient que c’est du favoritisme. Difficile aussi d’avoir une « vie privée », le parent sait tout ce qui se passe. Par contre l’enfant peut plus facilement se faire expliquer les devoirs le soir à la maison.

La question comment devenir professeur est posée.
Les élèves tentent d’y répondre mais nous demandent vite des explications.
Voici donc un petit rappel :
Il existe plusieurs concours pour enseigner dans le secondaire : le CAPES, pour travailler au collège et lycée, le CAPEPS pour enseigner l’éducation physique et sportive, le CAPET pour enseigner dans un lycée technique et le CAPLP pour les lycées professionnels.
Après le baccalauréat, les étudiants qui se destinent aux métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation s’inscrivent en licence. L’obtention de la licence (ou d’un diplôme équivalent), leur permet d’accéder au master métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation (MEEF), au cours duquel se déroulent les concours de recrutement des enseignants. (sources : lavoixletudiant.com et devenirenseignants.gouv)
Pour aller plus loin : http://www.devenirenseignant.gouv.fr/

Mme Pfleghaar et moi même présentons nos parcours sur la demande des jeunes. Mme Pfleghaar,  jeune CPE (conseillers principaux d’éducation) a un parcours classique, licence, master, concours de recrutement de conseillers principaux d’éducation (CPE). Moi même plus atypique, avec un DUT en communication option documentation, Maitre auxiliaire documentaliste 10 ans puis le CAPES ( certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré) interne de professeur-documentaliste.

Les élèves soulignent également la formation continue des enseignants, certains trouvent que les profs sont trop absents pour ces formations.

Un élève demande au groupe quels changements ils aimeraient :

  • que les profs parlent moins vite.
  • travailler plus sur les ordinateurs.
  • Développer des thèmes qu’ils aiment
  • moins de révisions en 6° (des jeunes précisent que c’est nécessaire car on peut oublier et ça consolide les savoirs).

Les profs du futur ?
Robots, plus de cours par correspondance. Le risque serait de ne plus avoir d’échanges avec les copains, de ne pas se motiver à la maison et de rester devant l’ordinateur à jouer. Risque d’isolement. Les horaires et le règlement du collège facilitent l’apprentissage du vivre ensemble. 
L’école transmet des valeurs comme le respect.

Lundi prochain nous poursuivrons ce débat ….

Votre prof-doc