De nos jours les sondages sont un élément important qui permet de connaitre et mesurer l’opinion publique. Ce sont eux qui permettent d’étudier des phénomènes sociétaux et leur évolution: d’expliquer des comportements, des opinions et des habitudes en fonction de plusieurs facteurs. Il est évident que la volonté première des sondeurs était de réaliser un questionnaire adapté avec des questions pertinentes et précises. Néanmoins nous aborderons dans cette partie quels peuvent être les points à revoir, corriger afin d’apporter un point de vue autocritique sur notre travail.

Premièrement, l’échantillon des résultats est-il vraiment représentatif de notre lycée ? En effet, le sondage rapporte que 61,6 % des individus ayant répondu sont des femmes contre 32,2% d’hommes, or, selon l’INSEE, en 2019, les femmes représentaient 51,6 % de la population en France : elles sont 2,2 millions de plus que les hommes qui représentaient 48,4 %. Ce constat marque donc, un écart effectif de 10% chez les femmes et 16,2% pour les hommes entre le sondage réalisé et la réalité observée, ce qui peut, par conséquent, fausser les résultats et leurs analyses ainsi que ne pas refléter les opinions de l’ensemble de la population.

Dans un deuxième temps, il est impératif de prendre en considération l’effet d’ordre de réponse ainsi que l’effet de contexte: l’ordre des questions peut d’une part, influencer les réponses, de sorte que la réponse à une question peut être influencée par la réponse à une question précédente. D’autre part, le contexte dans lequel les questions sont posées peut influencer les réponses. par exemple, les répondants peuvent être influencés par des événements actuels ou par des opinions préconçues.

  1. erreurs de réponse : certains répondants peuvent mal comprendre les questions ou ne pas y répondre de manière honnête et précise, ce qui peut conduire à des résultats erronés.
  2. formulation des questions : les questions doivent être formulées de manière claire et neutre pour éviter de biaiser les réponses. les questions mal formulées ou à double sens peuvent conduire à des résultats erronés.
  3. limites de la mesure : les sondages ne peuvent pas toujours mesurer avec précision les attitudes et les opinions des gens, car certaines attitudes peuvent être difficiles à quantifier ou à mesurer. (ex avec la question du genre qui peut être complexe, car il existe des identités de genre non binaires et une gamme de comportements de genre qui ne correspondent pas toujours aux attentes culturelles.)
  4. dépouillement des réponses: abstentions (car manque de clarté, de compréhension)
  5. longueur du sondage: perte d’intérêt de la part de certains des sondés (=opinions diluées)

En résumé, un sondage sur les apparences peut être utile pour comprendre les attitudes et les croyances d’un groupe de personnes, mais il est important que les questions soient formulées de manière neutre et que les résultats soient analysés avec prudence pour éviter de renforcer des stéréotypes et des préjugés injustes.

Finalement, il n’y a pas de mauvaises réponses mais seulement des mauvaises questions.