L’éclairage à travers les siècles : de l’époque moderne à nos jours.

 

 

L’éclairage a évolué à travers les siècles pour améliorer les qualités de vie de l’Homme. L’époque moderne est une période de l’Histoire qui débute à la fin du Moyen Âge et couvre trois siècles : XVIe, XVIIe et XVIIIe. L’époque contemporaine début en 1789, au moment de la Révolution française. L’époque contemporaine va jusqu’à aujourd’hui. Comment l’éclairage a-t-il évolué à partir de l’époque moderne jusqu’à maintenant ? Comment est-on passé d’un éclairage individuel à un éclairage collectif ?

Comment s’éclairait- on dans les demeures ?

Au début de l’époque moderne, l’éclairage est plus un éclairage individuel. Ceux qui habitent dans les campagnes disposent de peu de moyens d’éclairage et doivent donc s’éclairer avec de simples lampes à huile. En ville, alors que le petit peuple se contente de simples chandelles de suif, les hommes de la haute bourgeoisie utilisent des bougies de cire dont le prix est très élevé.

 

La noblesse, quant à elle laisse désormais la lumière du jour entrer à flots dans ses demeures. En effet, le château fort fermé et obscur fait place au château résidence avec de larges et multiples fenêtres vitrées. Le soir venu, la lumière déclinante du soleil est remplacée par celle des lustres en cristal. Les domestiques doivent en allumer les multiples chandelles des salles de bal.

Comment éviter que les villes soient des coupe-gorges ?

C’est à Londres au XVe siècle que les autorités ont, pour la première fois ordonné  que des lanternes avec bougie éclairent les rues en automne et en hiver, de la saint Michel à la Chandeleur. Mais il a fallu plus de deux siècles et demi pour que Paris suive cet exemple. En effet l’installation permanente  des premières lanternes se fait à Paris en 1667. Auparavant l’éclairage des rues ne reposait que sur quelques chandelles que l’on recommandait de placer au premier étage des maisons bourgeoises. Ensuite, les autorités ont placé dans les rues des lanternes garnies de chandelles. Puis, cet usage se généralise dans toutes les villes de France. L’allumage des lampes se fait par des habitants désignés tous les ans par les autorités, chacun dans son quartier, aux heures imposées.

Les bourgeois de Paris (France) contemplant les premiers reverbères à chandelle. Gravure colorisée.

 

 

Dès 1785, les ingénieurs français Philippe Lebon et anglais William Murdoch contribuent à la découverte du gaz d’éclairage et les bec de gaz remplacent les lanternes urbaines au XIXe siècle.

En 1857, l’industrie pétrolière naît en Roumanie avec la première raffinerie à Ploie?ti. Elle alimente les mille lampes à huile de l’éclairage public de Bucarest.

En 1878, lors de l’exposition universelle de Paris, plusieurs places et avenues furent dotées de « bougies Jablochkoff », qui sont des lampes à arc électrique. À partir de 1880, le gaz d’éclairage cède progressivement place à l’électricité.

En 1901, Peter Cooper Hewitt est à l’origine de la lampe à vapeur de mercure mais ce n’est qu’en 1932 que l’arrivé des lampes à vapeur de mercure sous haute pression commence véritablement.

General Electric Company propose une lampe totalement scellée à vapeur sèche, de 400 watts, destinée à remplacer les sources à incandescence de 1 000 watts, très utilisées pour l’éclairage des rues et des industries. Le succès de ces lampes est fulgurant et, dès 1935, tous les producteurs majeurs de lampes (Siemens, GE, Osram, Philips, etc.) les proposent à la vente.

 

En 1931, près d’Eindhoven (Pays-Bas), la première voirie non urbaine est éclairée à l’électricité

 

Depuis quelques années, le développement des énergies renouvelables a permis à l’éclairage public de s’autoalimenter. Des lampadaires solaires intégrant des panneaux photovoltaïques et des lampadaires hybrides intégrant des panneaux solaires et une petite éolienne ont ainsi vu le jour. Les lampadaires produisent ainsi toute l’énergie nécessaire à leur fonctionnement et ne nécessitent plus de couteux raccordement au réseau d’électricité.

(lampadaire solaire)

Certaines villes ont fait le pari de tester et développer des éclairages dits « intelligents ». Ainsi, la ville d’Oslo qui a retenu une technologie interactive de détection des véhicules, permettant d’éclairer la rue selon l’affluence, la luminosité ou d’autres paramètres définis par la ville.

On peut en conclure que l’accès à l’éclairage est de plus en plus facile avec les progrès techniques. On peut le constater avec les lustres de l’époque moderne où il fallait allumer toute les bougies, puis l’éclairage au gaz de ville qui a fait naître le métier d’allumeur de réverbères,  alors que maintenant tout se fait automatiquement, on peut éclairer une pièce rien quand appuyant sur un bouton.

 

Sources :

  • https://urbanismeamenagementfiscalite.wordpress.com/histoire/les-17-et-18emes-siecle/
  • https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89clairage_public#Lanternes_et_chandelles
  • http://jpkocher3.free.fr/XVIetXVII.htm
  • http://atelier.leparisien.fr/
  • http://www.chine-nouvelle.com

Marion Marceau Flavie Clement

 

 

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