La passion de l’astronomie

Aujourd’hui, nous sommes allés à Grenoble pour la journée. Tous les groupes sont allés visiter le CNRS ainsi que le campus universitaire où se trouvent différents laboratoires scientifiques. Deux visites étaient programmées pour notre groupe dont  le musée de l’astronomie. Nous avons rencontré Marc, un étudiant originaire d’Alsace qui effectue dans le cadre de sa thèse en astrophysique, sa première année de doctorat au CNRS. Il nous a  présenté son parcours scolaire et l’objet de sa thèse : l’étude de la composition du sous-sol de la planète Mars.

Marc nous a tout d’abord présenté les différents domaines de recherche et équipes se trouvant à l’IPAG (Institut de Planétologie et d’Astrophysique de Grenoble). En effet, cet institut compte 6 domaines de recherches que sont la planétologie, les exoplanètes, la formation stellaire, l’astrophysique moléculaire, les phénomènes à haute énergie et la formation des systèmes stellaires. Il a poursuivi en développant 3 thématiques :

1 – Domaine de la Planétologie

La planétologie concerne l’étude de la composition des planètes, comètes et météorites du système solaire. Marc nous a donné des exemples dans ce domaine, en effet, il  nous a expliqué comment le satellite Rosetta est entré en orbite autours  la comète 67P. Ce satellite avait pour mission de déposer un atterrisseur appelé Philae sur la comète afin d’en étudier la roche. Malheureusement  l’atterrissage ne s’est pas déroulé comme prévu et certains instruments de mesure n’ont pas pu être  utilisés (foreuse). Néanmoins, l’appareil de sonde radio (fonctionnement similaire à un sonar), créé par l’IPAG, a pu être utilisé et a permis d’observer entre autre, la structure poreuse des comètes.

2 – Domaine de l’ astrophysique

L’astrophysique moléculaire consiste en  l’observation des nuages de poussières dans  les galaxies. A ces endroits, les planètes se forment de par la compaction des poussières.

3 – Domaine des exosplanètes

A la fin du 20ème siècle, il était impossible pour les chercheurs de prouver l’existence de planètes tournant autour d’autres étoiles. Dorénavant, grâce à 3 procédés, il est possible de déterminer ou non la présence de ces exoplanètes.

La 1ère  méthode fonctionne par le transit de flux lumineux, c’est-à-dire que lorsqu’une planète passe devant son étoile, le flux lumineux de cette dernière qui nous est renvoyé change ; ainsi nous pouvons déterminer la présence de planètes et leurs tailles.

Le 2nd procédé se nomme l’astrométrie. Cela consiste à observer ou non un décalage de position par rapport à son point de gravité, ce phénomène nous informe que la planète tourne autour d’une étoile et donc nous informe de la présence de celle-ci.

Enfin, par une méthode récente et encore peu utilisée, l’ imagerie direct. Grâce à cette méthode, les chercheurs peuvent détecter de nouvelles planètes grâce à des photos prisent par des télescopes très puissants.

Pour finir, nous avons terminé notre visite par une observation du ciel grâce au logiciel stellarium. Logiciel qui permet d’observer l’Univers et tous ses secrets, comme les constellations ou encore les différentes étoiles.

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