Aujourd’hui, le 7 février 2018, nous nous sommes rendus à l’institut Néel, cet institut se situe à Grenoble. L’Institut Néel est un laboratoire de recherche en physique qui étudie les propriétés macroscopiques de la matière que nous sommes susceptibles de rencontrer sur Terre.
Cet institut est composé de 450 personnes dont 175 chercheurs et chercheurs enseignants. Il fait parti du CNRS, le Centre National de Recherches Scientifique et a été créé en 2007.
Qu’est-ce que le CNRS ?
Le CNRS est le plus grand organisme public français de recherche scientifique. Après la seconde guerre mondiale, le CNRS s’est réorganisé et s’est spécialisé dans la recherche fondamentale (travaux expérimentaux ou théoriques pour acquérir de nouvelles connaissances sur des phénomènes et des faits observables).
Qu’est-ce qui est fait à l’Institut Néel ?
Cet Institut est composé de quatre laboratoires de recherche : le Centre de Recherches sur les très basses températures, le laboratoire d’étude des propriétés électroniques des solides, le laboratoire Louis Néel et le laboratoire de cristallographie.
L’Institut Néel est centré sur la recherche fondamentale en physique, mais aborde aussi la chimie, l’ingénierie et les sciences du vivant.
Qu’avons-nous fait là-bas ?
Nous avons rencontré Jean Louis HODEAU, le directeur de recherche du CNRS à l’Institut Néel. Il nous a expliqué comment ont été expliqués les phénomènes liés à la lumière, à la réflexion depuis l’antiquité jusqu’à nos jours. Puis, il nous a montré le principe du kaléidoscope : il s’agit d’un tube de miroirs réfléchissant à l’infini l’image qui se trouve à l’extrémité du tube. L’observateur regarde d’un côté du tube, la lumière entre de l’autre et se réfléchit sur les miroirs, et donne l’impression de l’infini.
Nous avons ensuite réalisé une danse pour créer un effet artistique avec un kaléidoscope plus grand et plus sophistiqué. (cf article sur le kaléidoscope)
Qui est Jean Louis Hodeau ?
Jean Louis Hodeau est le chercheur qui nous a donc présenté l’institut Néel. Il est directeur de recherche au CNRS et s’intéresse particulièrement à la cristallographie. D’après lui : « Ce métier consiste à chercher ce qu’on ne comprend pas, plus généralement à se poser les bonnes
questions et à y répondre le plus précisément possible. »
Il a tout d’abord fréquenté le collège dans la ville de Loué, puis ensuite il a intégré un lycée technique où il a obtenu un Baccalauréat E qui correspond aujourd’hui à un Baccalauréat Sciences de l’Ingénieur (S.I). Par la suite, il a fait une classe préparatoire pour pouvoir entrer en école d’ingénieur, à l’IMPG de Grenoble. Enfin, il a fait une thèse qui lui a permis d’accéder au CNRS de Grenoble.
Exemple d’un de ses projets : il a travaillé durant 5 années sur les supraconducteurs (matériaux qui transportent le courant). Il a également travaillé sur la transformation de molécules de carbone qu’il voulait accrocher les unes aux autres pour en faire des matériaux plus dur que le diamant.
Ces visites et cette rencontre nous ont permis de nous sensibiliser au domaine scientifique en passant par une démarche artistique. Cela nous aussi questionné sur notre parcours de lycéen et notre avenir.
Bout Manon, Jouan Albane, Lebreton Gabin, Beauce Ellowan, Menier Josepha
