Contrôle 1 -Organisation des entreprises- 2 SGC 1

Cette épreuve comporte deux dossiers indépendants qui peuvent être traités dans l’ordre de votre choix, en précisant le numéro de chaque dossier.

Des documents vous sont fournis. Vous devez vous y reporter, soit comme documentation de base, soit pour répondre à une question précise.

Dossier 1 : L’organisation de l’approvisionnement chez Marjane

Document 1

Marjane opte pour l’externalisation

A Marjane, l’externalisation est un chantier entamé depuis quelques années seulement. L’enseigne de grande distribution, qui compte 14 magasins, procède graduellement. Elle a démarré par les activités «qui ne présentent pas un enjeu stratégique», celles qu’elle ne maîtrise pas ou pour lesquelles elle manque de compétences ou n’éprouve aucune urgence à développer. C’est le cas du nettoyage, de la sécurité et du parc auto.

Dans sa décision, l’entreprise tient compte de trois facteurs: le degré stratégique, la compétence et le coût. Ces critères sont évolutifs dans le temps. L’idée est de se concentrer sur son métier de base et d’exploiter tous les leviers de croissance et d’amélioration de service.

 Cette «tactique» est également appliquée dans l’import. Les structures mises en place pour gérer la marchandise importée ayant montré leur limite, l’enseigne a transféré la gestion des flux imports à deux prestataires: Foodipex et DHL.

Source : Site web du quotidien  L’économiste

Document 2

Foodipex se charge des produits frais et surgelés

Au premier, elle a confié les produits frais et surgelés. Il s’agit d’une gestion intégrée: réception de la marchandise, son stockage dans les chambres froides, son transport, son étiquetage et sa livraison aux magasins. Le prestataire n’a même pas à constater informatiquement une réception de marchandise, puisque toute la chaîne est bouclée de manière automatique. L’entreprise garde la main sur les opérations stratégiques de manière à maîtriser le processus. Le déclenchement de la commande, la décision de la répartition vers les magasins, la production physique des étiquettes relèvent toujours du management de Marjane.
Le système d’information est également conçu et développé par l’enseigne et mis à la disposition du prestataire. Ce qui permet de maîtriser l’information et de piloter les ratios de la logistique. La gestion de l’historique, les statistiques, les indicateurs d’aide à la décision sont tous hébergés dans les bases de données de Marjane. Celle-ci est ouverte au prestataire selon des règles d’accès bien précises.
Chez Foodipex, les opérations sont supervisées par un salarié de Marjane: l’étiquetage, la préparation des expéditions, le chargement des camions et le transport de la marchandise. Cette personne se charge aussi de l’accompagnement pour l’obtention des certificats sanitaires et les documents de dédouanement.

Source : Site web du quotidien  L’économiste

Document 3

Le grand import non alimentaire chez DHL Exel Supply Chain

DHL Exel Supply Chain gère le grand import, éventuellement les produits non alimentaires importés généralement d’Extrême-Orient et qui correspondent à une certaine saisonnalité et le consommable hors produits frais. Elle est assistée par du personnel permanent de Marjane: un contrôleur de gestion et des approvisionneurs supervisent le déroulement des différentes tâches et gèrent aussi les doléances et les réclamations des magasins. Leur présence est jugée nécessaire, puisque l’entreprise stocke l’équivalent de 15 à 20 millions de dirhams de marchandises chez son prestataire. Le logisticien met ainsi à la disposition de Marjane une surface de stockage de 2.400 mètres carrés ainsi que l’accompagnement nécessaire : matériel de manutention, personnel permanent… Des ressources variables selon la demande.

En 2006, 100.000 palettes ont été manipulées au niveau de l’entrepôt, et 1.800 expéditions ont été effectuées vers les magasins. L’entrepôt fonctionne 362 jours avec une amplitude horaire en temps normal allant de 6 heures du matin à 18 heures. Il existe aussi des périodes où l’entrepôt opère 24 heures sur 24. Le prestataire emploie 310 personnes en permanence. Marjane dispose de huit salariés sur place, dont la moitié sont des cadres.

Source : Site web du quotidien  L’économiste

Document 4

La  gestion de l’approvisionnement chez Marjane

Aujourd’hui, les magasins s’approvisionnent en direct et de manière permanente. Ce qui nécessite une logistique interne à chaque magasin, une surface de stockage, du personnel pour la réception des marchandises et une gestion du risque. Leur chiffre d’affaires est composé à hauteur de 69% de vente de produits alimentaires, soit les produits de grande consommation et de produits frais.

A Marjane, la direction de la Logistique joue le rôle de fournisseur des magasins. C’est une entité faisant juridiquement partie intégrante du siège, mais avec un statut de centre de coût. Elle tient une comptabilité analytique et prépare un compte d’exploitation propre. En 2006, le chiffre d’affaires logistique s’est établi à 420 millions de dirhams. Ce chiffre concerne la marchandise «achetée» par la logistique et cédée aux magasins. A la direction de la Logistique, il revient d’anticiper aussi la croissance de l’activité du réseau des hypermarchés. Cela signifie: redimensionner les espaces de stockage afin de faire face à l’augmentation des flux des marchandises. Pour 2007, l’entreprise table sur une augmentation de son chiffre d’affaires. Ce qui suppose plus d’importation et d’espace de stockage. Pour cela, elle a conclu un accord avec son prestataire pour qu’il mette à sa disposition 1.200 mètres carrés supplémentaires, soit 50% de surface supplémentaire.

Source : Site web du quotidien  L’économiste

Consignes : (10 points)

•1.    Expliquez les expressions soulignées dans les documents ci-dessus. (1 point)

•2.    Quelle est l’activité externalisée  par Marjane ? Quels sont les produits concernés ? (1 point)

•3.    Relevez les facteurs que Marjane a  pris en considération dans sa décision stratégique. (0.5 point)

•4.    Quels sont les avantages de cette décision pour Marjane ? (1 point)

•5.    Quelles sont les opérations prises en charge par le prestataire Foodipex ? (1 point)

•6.    Comment  l’entreprise Marjane intervient-elle dans ses opérations ? (1 point)

•7.    Les prestataires de Marjane prennent-ils en charge la passation des commandes ? justifier. (1 point)

•8.    Les achats chez Marjane sont-ils centralisés ou décentralisés ?  Justifiez votre réponse. (0.5 point)

•9.    Quelles sont les tâches de DHL ? Est-elle assistée par Marjane ? Comment ? (1 point)

•10. Pourquoi la présence du personnel de Marjane chez DHL est-elle nécessaire ? (0.5 point)

•11. En concertation avec son prestataire DHL, Marjane a décidé d’optimiser les flux des produits non alimentaires et de réduire leurs stocks au minimum. Alors, elle fait appel à vos services. Quelle est la méthode que vous proposerez et quelles seront vos recommandations pour mieux l’appliquer. (1.5 point)

Dossier 2 : L’organisation de la production

Document 1

Ratier-Figeac inaugure sa nouvelle chaîne de moyeux d’hélices

La nouvelle chaîne de production de moyeux d’hélices de Ratier-Figeac (965 salariés, 159 M€ de chiffre d’affaires en 2007) a été inaugurée le 19 décembre, sur le site lotois de la société.

Au-delà de la fabrication des pales en matériaux composite depuis le début des années 1990, le transfert de la fabrication des moyeux à Figeac fait de la société lotoise le nouveau « centre d’excellence » de la production de toutes les hélices du groupe Hamilton Sundstrand.

La décision remonte au mois d’août 2007. Neuf millions d’euros ont été investis en rénovation de bâtiment et en machines, auxquels s’ajoutent cinq millions d’euros pour l’ensemble des coûts de développement et d’ingénierie (gammes de fabrication, outillages, tests de validation) ainsi que dans la formation du personnel. Ce programme a été soutenu par l’Etat, l’Europe (un million d’euros du Feder), la Région et le département du Lot.

Ces nouveaux moyens vont permettre de produire dès 2009 plus de 550 moyeux d’hélices par an, avec un cycle de production de 20 jours. « Sous cinq ans, avec la montée en cadence de l’A400M, l’activité hélices devrait représenter près de 50 % de l’activité du site lotois », précise Michel Ferey, directeur du site.

Hélice : Appareil de propulsion, de traction d’un avion.

Source : L’Usine Nouvelle, 22/12/2008

Document 2

Renault réorganise la production à Sandouville

Le comité d’entreprise de l’usine Renault de Sandouville en Seine-Maritime a ratifié le 17 décembre la réorganisation de la production du site proposée par la direction. L’usine spécialisée avec 3 700 salariés dans la fabrication des modèles haut de gamme de Renault ne travaillera plus que sur un horaire unique et non plus avec une équipe du matin et une d’après-midi.

L’objectif est de réaliser des économies a confirmé la direction, sans souhaiter les chiffrer, mais elles sont d’ordre énergétique ou encore concernent le transport des salariés en cars.

Mais cela n’empêchera pas que le personnel de production ne travaillera que par moitié chaque semaine lors de la reprise, l’usine étant fermée jusqu’au 7 janvier. A cette date les emboutisseurs, puis les tôliers reprendront progressivement du service avant que les chaînes ne soient remises en route à 100 % vers le 12 janvier et qu’une moitié du personnel de production ne rentre au complet.

Pour la direction, ce nouvel horaire de travail et les départs volontaires devraient permettre de mettre fin assez rapidement aux semaines chômées pour la moitié de l’effectif une semaine sur deux, le processus de départs volontaires s’accélérant.

Au 17 décembre, 1 800 rendez-vous ont déjà été pris au cours desquels 1 067 salariés se sont déclarés intéressés et suivis de la signature de 247 salariés volontaires au départ. Parmi ceux-ci un tiers est parti en reclassement divers (projets personnels, création d’entreprise), un quart en retraite, un tiers en mobilité vers d’autres sites de Renault ou de ses filiales, les autres salariés partants en bénéficiant de mesures diverses, par exemple de prime de retour au pays.

Source : L’Usine Nouvelle, 18/12/2008

Document 3

Lanxess Elastomères réduit la voilure à Port-Jérôme

Spécialisée avec 230 salariés à Lillebonne en Seine-Maritime dans l’élaboration de caoutchoucs et plastiques, l’entreprise Lanxess, filiale du groupe allemand  Lanxess GMBH, réduit la voilure.                  En temps normal, l’entreprise produit annuellement 140 000 tonnes de polymères polybutadiènes et copolymères butadiène-styrène, en direction de l’industrie du pneumatique pour 80 % environ. Elle a été obligée de mettre à l’arrêt depuis une dizaine de jours et jusqu’au 10 janvier une de ses lignes de production représentant la moitié des capacités du site. Motif : la baisse de la demande liée à la crise automobile.

Marc Lagarde, directeur du site normand, ne veut pas être trop pessimiste : « 30 % de notre production pour les pneumatiques est dédiée aux pneus de première monte et 70 % au remplacement de pneus. L’impact de la baisse des ventes de voitures neuves est ainsi atténué. En revanche, nous assistons à deux phénomènes qui se superposent : la fermeture traditionnelle ou non des usines de fabricants de pneus et, depuis un certain temps, au déstockage de ces mêmes entreprises, ce qui impacte notre activité, sans doute jusqu’au printemps. En revanche, nous disposons d’un atout car nous exportons 80% de notre production dont la moitié vers l’Asie où les cycles de crise sont plus courts et les évolutions plus rapides ».

Toutefois, en raison du manque de visibilité, un point sera fait avec les salariés le 10 janvier sur l’état du carnet de commandes et la remise en route de la ligne arrêtée.

Source : L’Usine Nouvelle, 24/12/2008

Consignes : (10 points)

•1.    Expliquez les expressions soulignées dans les documents ci-dessus. (1 point)

•2.    Montrez à partir du document 1 que toute production demande deux facteurs : capital et travail. (1 pt)

•3.    La production des moyeux d’hélices chez l’entreprise Ratier-Figeac est réalisée à la chaîne, avec un cycle de fabrication de 20 jours et une capacité annuelle de 550 unités. A quel mode de production correspond-t-elle ? (1 point)

•4.    La gamme de fabrication est élaborée par quel service ? Quelles sont ses différentes missions ? (1 pt)

•5.    Quel est l’objectif recherché par Renault en réorganisant la production à l’usine Sandouville ? (1 pt)

•6.    En se référant au document 2, montrez avec précision que Renault opte pour la flexibilité. (1.5 point)

•7.    Calculez la productivité du travail en temps normal pour l’entreprise Lanxess. (0.5 point)

•8.    Supposons que cette production passe à 200 000 tonnes de polymères polybutadiènes et copolymères butadiène-styrène, quelle serait la nouvelle productivité ? A quoi correspond cette variation ? (1 point)

•9.    Pourquoi Lanxess Elastomères a décidé de mettre à l’arrêt jusqu’à le 10 janvier 2009 l’une de ses lignes de production ? (1 point)

•10. Peut-on dire que la crise économique internationale a influencé négativement l’entreprise Lanxess ? justifiez votre réponse. (utilisez vos connaissances en économie générale) (1 point)

 

Contrôle 1 -Economie Générale- 1 ECO 2 (2)

Document 1

Le problème économique

Les agents économiques ont des objectifs (manger, se vêtir, se distraire, se cultiver, etc.) que l’économie appelle des besoins mais ils disposent surtout de moyens limités (les revenus pour un ménage, le budget pour l’Etat, les recettes pour une entreprise) pour les satisfaire. Si tous les biens désirés existaient en quantité limitée dans la nature, il serait inutile de s’interroger sur la façon de choisir tel bien plutôt que tel autre. L’idée de rareté est donc fondamentale pour définir l’activité économique ; c’est parce que les biens sont rares que la science économique existe. […]

L’économie est donc la science des choix. Elle étudie la façon dont s’effectuent les choix des agents économiques. La définition précise aussi que les choix se font de manière optimale, ce qui signifie que les agents économiques font des calculs afin d’obtenir le maximum de satisfaction pour le minimum d’effort ou le minimum de ressources utilisées. Les agents économiques sont donc des êtres de calcul, des êtres rationnels.

Jean-Yves Capul et Olivier Garnier,

 Dictionnaire d’économie et de sciences sociales, coll. Initial, Hatier, 1998.

Consignes :

•1.    Expliquez les expressions soulignées dans le document.

•2.    Quelle relation existe-t-il entre rareté et science économique ?

•3.    Quel est le problème économique fondamental ?

•4.    Que signifie l’expression «les agents économiques sont des êtres rationnels » ?

Document 2

L’homme, agent économique

Pour réduire l’écart existant entre les besoins illimités des hommes et les moyens limités de les satisfaire, les sujets économiques ne restent pas passifs, ils agissent en procédant notamment à des actes de production, de consommation et d’échange : ce sont des « agents économiques ».

Afin d’obtenir, à partir des ressources rares dont ils disposent, le maximum de satisfaction avec le minimum de coût, les sujets économiques sont amenés à procéder à des choix. Ainsi, par exemple, l’individu doit décider quels biens il peut consommer en fonction du revenu dont il dispose ; de même les producteurs doivent déterminer la nature et la quantité des biens à fabriquer et décider des moyens à mettre en œuvre pour les obtenir. A cet égard, le choix entre la production de biens de consommation finale et celle de biens de production constitue une décision économique particulièrement importante.

M. Bialès, R. Goffin, Economie générale, foucher

Consignes :

•1.    Le premier paragraphe évoque l’activité des agents économiques. Relevez les expressions utilisées à ce sujet.

•2.    Proposez deux synonymes d’agent économique.

•3.    Pourquoi les agents économiques sont-ils amenés à faire des choix ? font-ils les mêmes choix ?

Document 3

Une économie imaginaire comprend quatre types d’agents : les ménages, les entreprises, les administrations publiques et les sociétés financières.

Les opérations effectuées par l’ensemble de ses agents sont présentées ci-dessous.

En millions de Dh Ménages Entreprises Administrations S. financières
Production

8 200

Investissement

3 200

1 900

Consommation

2 000

1 100

Salaires ou traitements

5 600

4 000

1 600

Epargne

2 000

2 000

Impôts

1 800

2 200

4 000

Cotisations

400

400

Prestations ou subventions

600

500

1 100

Emprunts

700

1 300

2 000 versés

Consignes :

•1.    Etablissez  le circuit économique (considérez seulement les flux monétaires).

•2.    Vérifiez que les ressources des ménages et des administrations  égalent leurs emplois.

•3.    Quelle est l’utilité d’un circuit économique?

Contrôle 1 -Economie Générale- 1ECO 2

Document 1

Qu’est-ce qu’un bien ?

L’activité économique a pour fin la satisfaction des besoins humains, c’est-à-dire l’ensemble des désirs qui peuvent animer les hommes depuis les besoins alimentaires (manger, boire) jusqu’aux désirs de divertissement et d’éducation. Les besoins n’intéressent l’économie que dans la mesure où ils sont satisfaits par des biens économiques, c’est-à-dire par des éléments naturels rares ou par des productions de l’homme. Certains biens sont dits libres, ils n’appartiennent pas au champ d’analyse de l’économie car ils sont si abondants qu’aucun effort n’est nécessaire pour en bénéficier (air, soleil). Outre les biens naturels rares (gibier, sites pittoresques) ; il existe surtout des biens produits par les hommes. Les biens sont créés par des actes de production qui consistent à combiner les ressources économiques ou facteurs de production (ressources naturelles, facteur travail et facteur capital). Les facteurs de production étant rares, les biens économiques le sont aussi.

D. Flouzat, Economie contemporaine, Tome 1, PUF 1997

Consignes :

•1.    Quel est l’élément qui caractérise tout bien ?

•2.    Comment peut-on distinguer les biens économiques des biens non économiques ?

•3.    Quelles sont les deux catégories de biens économiques distinguées par l’auteur ?

•4.    En partant de ce document, proposez une définition concise de la science économique.

Document 2

L’homme, agent économique

Pour réduire l’écart existant entre les besoins illimités des hommes et les moyens limités de les satisfaire, les sujets économiques ne restent pas passifs, ils agissent en procédant notamment à des actes de production, de consommation et d’échange : ce sont des « agents économiques ».

Afin d’obtenir, à partir des ressources rares dont ils disposent, le maximum de satisfaction avec le minimum de coût, les sujets économiques sont amenés à procéder à des choix. Ainsi, par exemple, l’individu doit décider quels biens il peut consommer en fonction du revenu dont il dispose ; de même les producteurs doivent déterminer la nature et la quantité des biens à fabriquer et décider des moyens à mettre en œuvre pour les obtenir. A cet égard, le choix entre la production de biens de consommation finale et celle de biens de production constitue une décision économique particulièrement importante.

M. Bialès, R. Goffin, Economie générale, foucher

Consignes :

•1.    Indiquez un synonyme d’agent économique.

•2.    Pourquoi les agents économiques sont-ils amenés à faire des choix ? Font-ils les mêmes choix ?

•3.    Le deuxième paragraphe évoque des problèmes de choix chez deux catégories d’acteurs économiques. Quels sont ces acteurs ? Comment se pose le problème pour chacun d’eux ?

Document 3

Une économie fictive comprend quatre types d’agents : les ménages, les entreprises, les administrations publiques et les sociétés financières.

Les opérations effectuées par l’ensemble de ses agents sont présentées ci-dessous.

En millions de Dh Ménages Entreprises Administrations S. financières
Production

16 400

Investissement

6 400

3 800

Consommation

4 000

2 200

Salaires ou traitements

11 200

8 000

3 200

Epargne

4 000

4 000

Impôts

3 600

4 400

8 000

Cotisations

800

800

Prestations ou subventions

1 200

1 000

2 200

Emprunts

1 400

2 600

4 000 versés

Consignes :

•1.    Elaborez le circuit économique (considérez seulement les flux monétaires).

•2.    Vérifiez que les ressources des ménages et des entreprises égalent leurs emplois.

•3.    A quoi sert un circuit  économique ?

Organisation de l’atelier

l’organisation de l’atelier

L’organisation de l’atelier dépend du mode de production selon les contraintes techniques. On distingue la production en continu (process shop) et la production en discontinu (job shop).

a. Cas de la production en continu (process shop)

La production en continu se définit comme la transformation de matières premières en produits finis sans qu’il y ait rupture de temps et de lieu dans la production. Historiquement, elle est apparue avec le développement des premières industries dites « à feu continu » : fonderies, verreries, etc. De nos jours, il s’agit surtout de raffineries, industrie chimique, sidérurgie, etc.

L’implantation des équipements est réalisée en suivant le flux du produit. Ils sont placés en ligne les uns à la suite des autres afin de garantir une production constante (l’absence des en-cours). Ces équipements sont dédiés à la fabrication d’un seul produit (absence de flexibilité).

Ce système de production nécessite une automatisation importante, une coordination des rythmes d’utilisation des différentes machines et d’assurer leur entretien pour éviter les goulots d’étranglement.

b. Cas de la production en discontinu (job shop)

La production en discontinu est séquentielle. Elle  se définit comme la production de produits finis différenciés mais nécessitant un troc commun de fabrication. La production est réalisée par séries plus au moins importantes.

Les outils de production sont implantés sous forme de :

– Ateliers fonctionnels: regrouper les outils de production qui réalisent le même type d’opérations dans un même endroit (atelier de peinture, de montage, de soudure, etc.). le personnel de chaque atelier exécute des tâches répétitives et spécialisées. cette implantation facilite la supervision du travail par l’encadrement, en revanche, elle présente l’inconvénient de provoquer des trajets de produits importants entre les ateliers avec constitution des stocks intermédiaires.

– Chaîne de production (ou ligne de production): les outils de production sont placés les uns à la suite des autres, ils permettent la fabrication progressive du produit en le déplaçant d’un poste de travail à un autre.

La production à la chaîne est facilitée par l’automatisation et la robotisation.

– Cellules de production ou îlots de production: ce sont des unités de production qui regroupent les opérations de fabrication en plaçant les postes de travail les uns à côté des autres et qui effectuent des opération de production successives pour créer des ateliers capables de fabriquer tout ou partie du produit final.

L’implantation en cellules limite le transport des pièces. Il exige un personnel compétent et polyvalent.

Si les cellules sont capables de fabriquer des pièces différenciées, on dit qu’elles sont flexibles. La cellule flexible est l’unité de base d’un atelier flexible.

Travaux dirigés: Organisation de la production

Exercice 1:

La production dans le Groupe PSA

Les centres de production PSA Peugeot Citroën ont pour mission de fabriquer chaque jour les véhicules conformes aux référentiels définis par les équipes de conception et aux attentes des clients, tout en respectant les objectifs de coûts et les délais de livraison.

La production de véhicules est assurée par des centres, qui se composent généralement de quatre usines : emboutissage, ferrage, peinture et montage. La planification de la production est calée sur les commandes fermes des clients, transformées en Ordres de Fabrication (OF), regroupés et répartis ensuite entre les différents centres de production du Groupe.

Satisfaire le client final

La satisfaction du client final (en termes d’aspect, de fonctionnalités et d’agrément des produits livrés) est l’objectif ultime de la production. La fabrication est une composante forte de l’image de marque de l’entreprise. Chaque site de production concourt ainsi fortement à l’objectif du Groupe dans ce domaine : placer chaque produit dans les trois meilleurs de sa catégorie.

Source : PSA Peugeot Citroën.com 

Consignes :

1.    Relevez du document les conditions que doit respecter la production chez le groupe PSA.

2.    Comment s’organise la production chez le groupe PSA ?

3.    Comment la production est-elle planifiée ? Déduisez le mode de production adoptée par PSA.

4.    Quels sont les avantages de ce mode de production ?

5.    Quel est l’objectif  de la production chez PSA ? 

Exercice2: 

Document 1:        Le système de production Toyota

La méthode Toyota de production automobile, avec son système de contrôle qualité intégré, a révolutionné l’industrie automobile. Son organisation de la chaîne d’approvisionnement « just-in-time » est devenu un modèle pour les industriels du monde entier, et pas seulement dans l’industrie automobile.

Le système de production Toyota (Toyota Production System – TPS) est conçu de manière à « tirer » le produit fini d’un bout à l’autre de la chaîne de production. Les pièces détachées sont approvisionnées au bon endroit, au bon moment, et en quantités suffisantes, sans gaspillage.

Cette méthode était radicalement différente des systèmes traditionnels de fabrication qui prévoyaient des stocks de pièces importants afin de « pousser » le maximum de produits sur la chaîne, indépendamment de la demande réelle. Au contraire, le système TPS est conçu de telle sorte que seule la production répondant à une demande précise, à un moment donné, sort des chaînes de fabrication, sans stocks inutiles.

source: Toyota.com

Document 2 :       L’accent est mis sur la flexibilité

En basant la production sur la demande réelle plutôt que sur la capacité de production, Toyota a réussi à maintenir ses stocks au minimum, tant pour les pièces détachées que pour les produits finis. Mais ce n’est qu’un des avantages évidents de l’approche non conventionnelle de Toyota. En mettant l’accent sur des ensembles de production restreinte et en ne produisant que pour répondre à la demande du client, quand il le demande, Toyota a développé une flexibilité et une réactivité qui constituent toujours la norme pour le reste de l’industrie. Le processus d’amélioration constante (Kaizen) mis en place par Toyota a permis d’atteindre des temps de changement de moules et de reconfiguration de machine bien inférieurs à ceux de la concurrence. Sa réactivité immédiate aux nouvelles tendances du marché fait de TPS un système idéal face aux changements rapides du commerce mondialisé.

Autre principe fondamental : la gestion du contrôle qualité et la fourniture de produits fiables et sûrs au client. Au moindre problème survenant lors du processus de production, le système Toyota de détection automatique d’erreurs, (« Jidoka »), donne l’alarme et permet ainsi aux employés sur la chaîne de prendre les mesures nécessaires pour le résoudre sur place – même s’il faut pour cela interrompre la production. En donnant l’alerte très tôt sur la chaîne de production, dès qu’une erreur survient, le système Toyota facilite l’identification du problème et empêche le défaut de migrer vers des étapes ultérieures de la production. Seul un système aussi agile et aussi centré sur la qualité que le TPS peut rendre de telles mesures économiquement viables.

Cette méthode permet non seulement de réduire le gaspillage, ce qui rend TPS plus respectueux de l’environnement, mais il garantit également au client une conformité aux plus hautes exigences en termes de qualité, de fiabilité et de durabilité.

source: Toyota.com

Consignes :

•1.    Définir les expressions soulignées dans les documents ci-dessus.

•2.    En quoi consiste le système de production Toyota (TPS) ?

•3.    Quels sont les avantages de ce système ?

•4.    A quoi sert le système « Jidoka » ?

•5.    Quelle est la différence entre la flexibilité et la réactivité ?

•6.    Analyser la relation entre la méthode JAT et la production à la commande.

Exercice 3: 

La substitution capital-travail dans l’industrie automobile

Renault et Nissan, les deux partenaires de l’Alliance, franchissent une nouvelle étape en lançant, pour la première fois en Europe, la production croisée d’un véhicule. C’est une usine espagnole appartenant à Nissan qui a été choisie pour fabriquer le véhicule utilitaire X-83, plus connu sous l’appellation de Trafic pour Renault et de  Primastar pour Nissan.

L’investissement engagé est important ; 250 millions d’euros, mais le site espagnol a dû subir des transformations radicales ; nouvelle ligne de tôlerie, implantation de robots à commandes numériques…

Cette nouvelle unité de production remplace en fait plusieurs sites existants, appartenant à Renault ou à Nissan. Mais la conséquence de cette stratégie est claire en termes d’emplois : on devrait voir l’effectif se réduire de 10 %.

Consignes :

1.    En quoi cet article illustre-t-il le phénomène de la substitution du capital au travail ?

2.    Comment pourriez-vous mesurer quantitativement ce phénomène ?

3.    Quels facteurs poussent les entreprises à substituer du capital au travail ?

4.    Apprécier les effets de l’automatisation sur l’entreprise et les salariés.