Le cyberharcèlement

Le Cyberharcèlement est devenu une pratique de plus en plus fréquente, notamment auprès des enfants et adolescents. Il touche environ 12,5% des français âgés de 6 à 18 ans, soit près d’un million d’élèves.

(Le bilan ci-dessous est tiré d’un sondage s’adressant à 425 élèves de 2nde du Lycée Albert Einstein)

Sur 145 élèves 10% ont déclaré avoir déjà été victimes de Cyberharcèlement et 90% ne l’ont pas été. Soit 15 élèves qui ont déjà été victimes et 130 qui ne l’ont jamais été. Par classe c’est une minorité qui avoue à chaque fois avoir déjà été victime de cyberharcèlement, qui se situe entre 0-25% de l’effectif d’une classe.

Parmi eux, seulement 7 élèves ont osé en parler. Pour 57% des cas, le cyberharcèlement, prend la forme d’une agression verbale et pour les 43% restant c’est une atteinte à l’image. Ces actes de cyberharcèlement, d’après les victimes, ont eu lieu sur Snapchat et Tiktok.

Pour une partie des victimes, les problèmes ont été réglés en en parlant aux personnels d’éducation et/ou aux parents.

Sur 102 élèves ayant répondu, 48% affirment que le cyberharcèlement se passe sur les réseaux sociaux. Ce qui s’explique par les communautés, que regroupent les réseaux, par des jeunes de plus en plus exposés aux technologies et la conviction que l’anonymat numérique protège le(s) harceleur(s).

Collège Paul Eluard – Guerlédan -https://www.college-pauleluard-murdebretagne.ac-rennes.fr/spip.php?article1040

96 élèves ont répondu à la question suivante : « Qu’est-ce qui est le plus dangereux selon vous : le cyberharcèlement ou le harcèlement ? » :

  • 26% d’entre eux pensent que le cyberharcèlement est plus dangereux car il est omniprésent, il y a une sorte de protection et d’anonymat à travers les réseaux, qui rendent les harceleurs plus forts, etc.
  • 30% pensent au contraire que le harcèlement est plus dangereux. D’après eux : on peut quitter les réseaux, se passer des smartphones, bloquer et signaler les harceleurs pour que tout s’arrête.
  • 27% sont plutôt partagés car selon eux les conséquences se rejoignent : c’est une agression et on peut le vivre très très mal.

D’après le bilan du sondage, nous pouvons constater que parmi le peu de victimes de cyberharcèlement qui ont eu le courage de répondre à ce sondage, seulement la moitié d’entre elles ont osé nous en parler. Pour la majorité des cas où le problème est réglé, il a juste suffi d’en parler aux personnels d’éducation et/ou à leurs parents. Cette pratique, qui devient de plus en plus fréquente, s’explique par le fait que les réseaux attirent des jeunes de plus en plus nombreux, parmi eux des potentiels victimes et harceleurs. La ‘’protection anonyme’’ des réseaux peut encourager les harceleurs à passer à l’acte, ainsi que le fait que les victimes osent très peu en parler.

Sondage et article réalisés par Mathis, Maxence, Celya, Malia, Issam et Louis

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