1.Fiche d’identité de Louis Vuitton
Louis Vuitton est une maison française fondée en 1854, spécialisée dans la vente de maroquinerie, de prêt-à-porter et de cosmétiques de luxe. Le nom de cette maison correspond au nom de son fondateur, Louis Vuitton, naît en 1821 et mort en 1892.
Voici la fiche d’identité de la maison :
Secteur d’activité : secondaire
Siège social : 2 rue du Pont-Neuf à Paris
Chiffre d’affaires de 2018 : 46,8 milliards €
Nombre de salariés (effectif) : 19 000 à travers le monde dont 6 000 en France
Président : Mr BURKE Michael
Nombre de points de vente : 466 dans une soixantaine de pays à travers le monde
Nombre d’ateliers de fabrication : une vingtaine dans le monde dont une à Asnières (Île de France)
2. Histoire de Louis Vuiton / Dates importantes
1854 :
Fondation de la maison Louis Vuitton
Louis Vuitton invente la malle plate
1859 : Agrandissement et transfert de son atelier à Asnières (bord de Seine)
1885 : Ouverture d’une première boutique à l’étranger à Londres (OxfordStreet) puis New York et Philadelphie
1892 : Mort de Louis Vuitton. Son fils Georges reprend les affaires de son père
1896 : Georges invente le célèbre Monogramme LV, motif caractérisant encore la maison aujourd’hui
1914 : Ouverture du Louis Vuitton Building sur les Champs Elysées
1930 : La marque tapisse les voitures Citroën
1932 : Création d’un « étui » appelé Noé pour le transport des bouteilles de champagne, devenu le sac le plus célèbre de la maison
1977 : La maison devient une compagnie multinationale
1978 : Ouverture des premiers points de vente au Japon, à Tokyo et Osaka
1981 : Ouverture de premier magasin à Ginza
1984 : Ouverture du premier magasin en Corée du sud, à Séoul
1989 : Louis Vuitton développe ses activités (à partir de 1989): production de collections de prêt-à-porter, de chaussures, de parfum, d’horlogerie, de papeterie et de vins et spiritueux
1992 : Ouverture du premier magasin en Chine, à Pékin
1998 : Marc Jacobs intègre la maison en tant que directeur artistique de la marque
2000 : Ouverture du premier magasin sur le continent africain, à Marrakech
2003 : Ouverture du premier magasin en Russie, à Moscou
Ouverture du premier magasin en Inde, à New Delhi
3. Concurrents de la maison
La maison a pour cible une clientèle très aisée, soigneuse de son image et voyageuse. En effet, le goût du voyage ressort explicitement dans les spots publicitaires de la marque. Ses concurrents sont donc des maisons elles aussi très prestigieuses. Louis Vuitton est une marque très diversifiée (prêt-à-porter, joaillerie, horlogerie, maroquinerie, chaussures…). Elle a donc plus de concurrents au vue de sa grande diversité. Cependant, les différentes marques et maisons ont leur propre identité, univers, réputation (image) ou spécialités. La clientèle reste aisée mais le types de clients et les produits qui leur sont proposés ne sont pas les mêmes. On ne peut donc pas comparer une maison avec une autre. Le mot « concurrent » n’est donc pas le plus adéquat. Cependant, leur point commun reste la vente de produits de luxe.
Voici une liste des « concurrents »:
– Chanel
– Gucci
– Cartier
– Yves-Saint-Laurent
– Prada
– Burberry
– Lancel
– Hermès
– Dior
– Bulgari
…
4. Stratégies de développement
La maison Louis Vuitton a des stratégies bien définies pour son développement. Voici une liste des principales stratégies adoptées :
– Ouverture de magasins
Avec les ouvertures de
grands magasins partout dans le monde, le groupe assure sa pérennité et sa visibilité. Louis Vuitton s’est implanté dans des
pays émergents. Cela lui a permis une
croissance permanente même pendant les moments de crises que ses concurrents ont subi. Bien évidemment, le groupe a choisi des
emplacements stratégiques, c’est-à-dire où il y a du trafic, une surface suffisamment grande dans une ville connue et réputée. Il faut soigner l’image de la marque et
assurer sa visibilité. C’est pour ces raisons que de nombreux points de ventes soient localisées dans des mégapoles comme
New York, Paris ou Tokyo.
– Diversification de son activité
Louis Vuitton a décidé de se lancer dans un nouveau marché. Après la vente de produits de maroquinerie, le groupe a décidé de diversifier son activité en proposant à ses clients des produits « de haute maroquinerie ». Cette stratégie fait un pas de plus dans la personnalisation du produit. Le client pourra choisir son cuir, son modèle et sa couleur. En fonction de ses choix, les prix seront compris entre 5 000 et 15 000 euros par sac. Des tarifs excessifs par rapport au sac « standard » vendu dans les boutiques traditionnelles à 2 000 euros maximum.
– Collaborations et lancement de nouveaux produits
Louis Vuitton n’hésite pas à
collaborer avec de nouveaux
artisans talentueux, des maître-parfumeurs, des horlogers, des joailliers ou des directeurs artistiques. Ces collaborations sont très bénéfiques pour le groupe qui peut sans cesse se renouveler, se diversifier et proposer à leurs clients des
produits innovants en perpétuel évolution. Par exemple, en 2017, Louis Vuitton a collaboré avec la célèbre marque
« Supreme« afin de réaliser notamment des sacs mêlant les deux univers radicalement opposés des deux marques. Cela a permis aux deux groupes d’
attirer une clientèle plus jeune en quête d’un nouveau style. L’image à droite est un exemple de produit créé grâce à cette collaboration.
Louis Vuitton a récemment développé des produits très inattendus. Par exemple,
la marque a lancé des écouteurs sans fil semblable aux Air Pods d’Apple mais avec la
touche de Louis Vuitton pour 950 euros. Plus loufoque, Louis Vuitton a créé un set de
tennis de table composé de deux raquettes et d’un étui pour la coquette somme de 1500
euros
5. Innovations de Louis Vuitton
Louis Vuitton veut absolument innover, de manière à se démarquer de ses concurrents, d’attirer encore plus de clients et lutter contre la banalisation (ôter l’aspect rare et précieux du produit, faire en sorte de le rendre banal, commun). Nous avons relevé deux grandes innovations.
– Les réseaux sociaux
La marque
investit dans les réseaux sociaux. Elles les utilisent afin de poster des photos (comme celle à droite), des vidéos ou des publicités d’un produit afin de
convaincre les clientes de l’acheter. Les produits et l’image de la marque ont donc une
visibilité plus
importante lors permettant de faire plus de chiffres. C’est une nouvelle pratique commerciale qui marche. En effet, Louis Vuitton compte
18 millions d’abonnés sur
Facebook ainsi que
23 millions de j’aime, auxquels s’ajoutent
31 millions d’abonnés sur Instagram et
113 000 sur Pinterest. Il s’agit de la marque de luxe la plus suivie au monde. La marque s’offre aussi l’image de
blogueuse, influenceuses ou Instagrammeuses célèbres notamment l’italienne
Chiara Ferragni ayant 8 millions d’abonnés afin de promouvoir de nouveaux produits. Cette
nouvelle méthode commerciale touche notamment les plus jeunes présents sur les réseaux sociaux.
– Création de dispositifs numériques
Louis Vuitton a créé son application mobile appelée « Louis Vuitton Pass » . Elle permet d’offrir un accès en avant-première aux campagnes de communication de la marque. Elle permet aussi de commander directement les produits présentés sur les visuels. Elle est disponible sur IOS et Android. Cette innovation créé une sorte de proximité entre la maison et les consommateurs et permet de démarquer la marque avec ses concurrents. Les nouvelles technologies sont donc des innovations importantes chez Louis Vuitton.
6. Succès de la marque
Mais pourquoi la marque connaît-elle ce succès fulgurant?
Tout d’abord, la marque ne plaisante pas avec la qualité et l’authenticité de ses produits. Rien n’est laissé au hasard, de la conception à la commercialisation. La marque n’a, -selon les employés- jamais fait de concession sur la qualité et le souci du détail. La maison est caractérisée par sa perfection à tous les niveaux. C’est pour cette raison que les clients n’hésitent pas à mettre le prix dans leurs acquisitions même si elles ne sont jamais soldées. C’est un choix assumé de la marque. Grâce au répondant des clients, Louis Vuitton a pu diversifier ses activités et proposer des collections dans le prêt-à-porter, les chaussures, l’horlogerie, la joaillerie mais aussi le parfum et les cosmétiques. La maison allie le côté vintage et ancien de la marque (son histoire) avec la modernité et le renouveau. C’est cette équation est un atout et vise une clientèle encore plus large. Les innovations dans la mode notamment dans le numérique est un choix stratégique pertinent et qui porte ses fruits. Pour les spots publicitaires ou la conception des produits, Louis Vuitton n’hésite pas débourser des sommes astronomiques. Elle s’entoure des meilleurs créateurs (comme Marc Jacobs) et des réalisateurs connus pour le tournage de clips ou des photographes renommés pour les shootings. Elle s’appuie également sur un actionnariat solide. Chez Louis Vuitton, le hasard n’existe pas ! De plus, lorsque les clients se rendent dans les magasins de la maison, ces derniers sont pris en charge soigneusement. Ils se sentent chouchoutés. Ce sentiment contribue au succès de la marque. Des consommateurs pas comme les autres, Zidane ou Catherine Deneuve, exposent les articles de la maison et contribue à dorer l’image de Louis Vuitton. Tous ces éléments permettent la réussite de la maison Vuitton et assurent son image prestigieuse de marque de luxe. Cette renommée parfaite lui promet un avenir encore très prometteur synonyme de prospérité et durabilité.
Voici deux reportages documentaires sur la marque Vuitton et son succès mondiale :
https://www.youtube.com/watch?v=dYRfJI7gKxo
Source : finyear.com ; leparisien ; louisvuitton.com ; usinenouvelle.com ; grazia ; lesechos ; latribune ; lopinion innov2b ; lvmh ; leluxeestvivant ; etudes-et-analyses ; wikipédia ; bfmtv ; theconversation ; inviptus ; farfetch ; marketing-etudiant ; comofluxury.wordpress ; luxebytrendy ; hautecouture83.skyrock ; verif; youtube
HERBERT Maëva
BRICHE Manon
I- Définition
Le commerce équitable est une forme de commerce qui a pour principe de rétribuer de façon juste les producteurs mais fait aussi attention aux problèmes sociaux, environnementaux et éthiques. L’objectif est d’aider au développement des pays défavorisés en limitant les inégalités.
Autrement dit, tous les acteurs qui participent à l’élaboration d’un produit sont rémunérés de façon juste pour que chacun y trouve son compte.
Le commerce équitable est une sorte de réponse à l’échec du commerce traditionnel qui est dans l’incapacité de fournir des moyens durables et des opportunités de développement aux populations les plus pauvres. En effet, aujourd’hui, dans le monde, 2 000 000 000 de personnes vivent avec moins 2$ par jour malgré leur travail acharné.
II- Le commerce équitable au fil du temps
Voici une frise chronologique du développement du commerce équitable au fil du temps :
Le commerce équitable a vu le jour aux Etats-Unis en 1940. Il faudra attendre 10 ans pour qu’il se développe en Europe. La première organisation de commerce alternatif (ATO) est créée en 1964. Dix ans plus tard, en 1974, Artisans du Monde ouvre sa première boutique. Sa fédération ne sera créée qu’en 1981. En 1988, un premier label européen est créé avec l’association Max Havelaar aux Pays-Bas. Cette association débarque en France quatre ans plus tard. En 2005, des normes sont définies pour le commerce équitable. Deux ans plus tard, la Commission Nationale du commerce équitable est créée.
III- Charte internationale du commerce équitable
La charte se base en premier lieu sur un engagement impératif : celui de travailler d’abord avec des producteurs défavorisés dans l’optique d’un commerce durable et équitable.
Plusieurs principes ont été créés pour atteindre cet objectif ambitieux :
- Refuser toute forme d’esclavage ou de travail forcé (notamment l’exploitation des enfants)
- Communiquer entre tous les acteurs notamment pour fixer des garanties : un prix juste pour rémunérer tous les acteurs de manière équitable, des produits de qualité, un versement d’un acompte lorsque les producteurs n’ont pas les fonds nécessaires pour acheter la matière première, un délai de livraison acceptable
- Privilégier des relations durables car la durée est la clé qui assure l’avenir de ce commerce
- Assurer la transparence et l’honnêteté sur le fonctionnement de ce commerce (conditions de travail, salaires, processus de production, de distribution, prix, marges effectuées…)
Ensuite, la charte se base sur des critères de progrès bien définis :
- Respect de la liberté d’expression et d’opinion des acteurs et participation de chacun (négociations, vote démocratique…)
- Respect de chacun (aucune forme de discrimination n’est tolérée)
- Circuit le plus court et simple possible entre les producteurs et les consommateurs
- Production raisonnée notamment en matières premières et en énergies
- Respect de l’environnement
A travers cette charte, on comprend que le commerce équitable ne se base pas que sur des profits économiques mais aussi sur des relations durables, honnêtes où l’on travaille ensemble, où la transparence est un critère primordial et où l’environnement reste au centre des préoccupations.
Voici une vidéo qui explique la charte internationale du commerce équitable de manière très ludique :
Vidéo Charte
IV- Les principaux labels du commerce équitable
- C’est quoi un label ?
Un label, c’est une sorte d’étiquette que l’on colle sur un produit, qui garantie le respect d’un cahier des charges précis que des organismes de contrôles indépendants qui vérifient les normes imposées dans ce cahier. Les labels du commerce équitable garantissent par exemple, le respect de l’environnement, de bonnes conditions de travail des salariés et une transparence totale sur le fonctionnement de la production notamment.
Il existe de nombreux labels dans le cadre du commerce équitable. Voici les trois principaux :
- Max Habelaar (ou Fair Trade)
- Producteurs Paysans
- Ecocert Equitable
2. Max Havelaar
Il s’agit du label le plus connu des consommateurs. C’est une branche de l’association FairTrade International. Max Havelaar a été créé en 1988 aux Pays-Bas et débarque en France en 1992. Cette association est présente dans 35 pays consommateurs à travers le monde, compte 1200 organisations de producteurs dans 74 pays différents rassemblant 1.5 million de producteurs. Son but principal est de soutenir les producteurs défavorisés du Sud. En 2014, le chiffre d’affaires réalisé en France était de 390 millions d’euros soit 10% de plus que l’année précédente. Max Havelaar est inscrit comme représentant d’intérêt auprès de l’Assemblée Nationale. Cependant, Fairtrade a fait polémique. En effet, on reproche à cette association qu’elle ne respecte pas toutes les normes du cahier des charges. Elle collaborerait avec d’autres marques comme McDonald’s ou Nestlé notamment en étiquetant le label Max Havelaar alors que les produits ne sont pas conformes.
3. Producteurs Paysans
Ce label international a été créé en 2004 par la CLAC (la Coordinadora Latinoamericana y del Caribe de Pequeños Productores y Trabajadores de Comercio Justo). Il a la particularité d’être administré et dirigé par des organisations de petits producteurs. Il certifie des produits équitables issus de l’agriculture paysanne et respectueux de l’environnement dans lequel les producteurs sont acteurs de leur développement notamment dans le marché international. Le Symbole des producteurs paysans est représenté en France par l’association SPP France, créée en 2015 notamment grâce à l’initiative d’Ethiquable, de la ferme du Monde et de Biocoop.
4. Ecocert Equitable
Ecocert Equitable est également un label très connu sur le marché du commerce équitable. Il a été crée en France, en octobre 2007. Il s’agit cette fois ci d’un organisme de contrôle et de certification. Il garantie des produits issus de l’agriculture biologiques qui sont donc écologiques et donc respectueux de l’environnement. De nombreux articles sont touchés : produits cosmétiques, textiles, alimentaires…
V- Les chiffres à retenir
En général :
En 2017, le commerce équitable a représenté plus d‘un milliard d’euros de ventes :
718 000 000 d’euros dans le monde entier soit 69% des ventes
323 000 000 d’euros rien qu’en France soit 31% des ventes
Rien qu’entre 2014 et 2017, les ventes ont explosé avec une croissance de 85%
Le panier moyen par habitant est estimé à environ 15.6 euros
On compte environ 400 entreprises qui emploient 10 000 personnes et un peu plus de 2 millions de producteurs
A l’international :
Lieux de distribution :
42% dans les GMS (grandes et moyennes surfaces) et réseaux traditionnels
30% dans les commerces bio et commerce équitable
23% consommation hors domicile
6% dans les boulangeries, commerces de proximité, sur internet
80% des filières internationales ont une double-labellisation bio-équitable
Les produits les plus vendus sont le café (51%), les fruits surtout la banane (14%), et le chocolat (12%)
En France :
Lieux de distribution :
44% dans des boutiques bio et commerce équitable
42% dans les boulangeries, commerces de proximité, sur internet
13% dans les GMS (grandes et moyennes surfaces) et réseaux traditionnels
80% des filières internationales ont une double-labellisation bio-équitable
Les produits les plus vendus sont les viennoiseries, le pain (46%), les légumes surtout la salade (23%),et la confiture (13%)
On remarque que les chiffres entre le marché international et en France sont radicalement différents et ne concernent pas les mêmes produits.
VI- Expérience
MALONGO
Nous allons nous intéresser à une PME niçoise appelée « Malongo » fondée en 1934. Elle est spécialisée dans la commercialisation de cafés issu du commerce équitable. Il existe plusieurs gammes : pour les particuliers, les professionnels, pour les bureaux. En 1997, Malongo s’engage au côté de Max Havelaar. Aujourd’hui 82% des français connaissent les produits Malongo disponibles dans les grandes surfaces.
Elle torréfie ses cafés selon la méthode artisanale, lente et progressive. Il existe un vaste choix de cafés. Elle adapte leur transformation et leur conditionnement aux habitudes de consommation : café grain, café moulu… Il existe de nombreuses saveurs différentes comme Goût Italien, La Tierra, Les Purs Matins.
Le café passe par plusieurs étapes avant d’atterrir dans nos tasses. Tout d’abord, on choisit le café parmi plusieurs variétés. Le choix est effectué selon sa qualité et ses arômes. Les fleurs du caféier ne durent que 24 à 36 heures, avant d’évoluer en fruits appelés cerises. Elles mettent 6 à 9 mois pour mûrir. Au centre de la cerise, on retrouve deux grains de café. Ensuite, on cueille le fruit à maturité. Il existe quatre types de cueillette : le stripping, mécanique, le peigne, le picking. Ensuite, on sépare le café des feuilles, des impuretés puis on le sèche au soleil pendant plusieurs semaines. Après cette étape, le café contient encore des corps indésirables et des fèves ayant des défauts. Il faut donc le trier notamment selon sa grosseur. Il est ensuite emballé puis exporté des pays producteurs (Brésil, Colombie, Mexique, Cameroun…) vers les pays consommateurs (France, Allemagne…)
Quelques chiffres :
|
2017 |
2016 |
2015 |
Chiffres d’affaires en milliers d’euros |
109 839 |
105 261 |
102 685 |
Effectif des salariés |
383 |
397 |
391 |
Volume café importé en tonnes |
8 124 |
7 910 |
7 227 |
Herbert Maëva
Briche Manon
2nde 3
Groupe LB
I- Identification de l’entreprise
Le Groupe LB est une entreprise de construction composée de plusieurs sociétés :
- Lepionnier (2004)
- Tisin (2008)
- Palazzini-Filippucci et Prevosto (2011)
- Foisnet (2018)
Cette entreprise a été fondée le 1er janvier 1965, il y a donc environ 53 ans avec comme domination « Groupe LB ».
C’est une SAS (société par actions simplifiées) c’est à dire que cette société offre une liberté d’organisation à ses actionnaires.
Ce groupe est basé à l’adresse suivante : 737 rue de la parfonterie à Granville (50400) en France.
Leur numéro de téléphone est le suivant: 02 33 69 42 43
Le président se prénomme Nicolas LE BRIS.
Voici le logo de l’entreprise. Il est composé de plusieurs éléments :
- Un logo en 3D pour représenter les constructions
- Des couleurs chaleureuses et humaines liées à Lepionnier, Tisin, Palazzini–Filippucci, Prevosto et Foisnet
- Un ton d’ensemble résolument moderne et innovant
- Des « arrêtes structurées » comme les bâtiments construits
- Une topographie élégante et soignée
II- Ses activités
Le Groupe LB est une entreprise de construction. Comme son nom l’indique, elle est spécialisée dans le secteur d’activité de la construction d’autres bâtiments aux fonctions très différentes (EHPAD, complexes sportifs, complexes aquatiques, cinémas…). Elle fait donc partie du secteur secondaire (industrie).
III- Sa taille
- Son effectif total
On compte entre 100 et 199 salariés dans cette entreprise. Nous pouvons donc en conclure qu’il s’agit d’une PME (petite et moyenne entreprise)
2. Ses chiffres d’affaires
Les chiffres d’affaires de cette entreprise nous sont donnés sur le site du Groupe LB. Nous pouvons retenir un chiffre d’affaires de 32 159 800,00 € pour l’année 2018, petite hausse par rapport à l’année 2017.
IV- Son implantation
Selon le site www.societe.com, l’entreprise compte 5 établissements actifs dans la Manche, dans le Calvados et dans la Mayenne:
- A Granville
- A Tribehou
- A Verson
- A Avranches
- A Gorron
Il s’agit donc d’un acteur régional.
Voici une carte montrant la position des différentes agences.
V- Des chiffres
Moyenne d’âge des collaborateurs : 37 ans pour les femmes et 39 ans pour les hommes
Ancienneté moyenne : 11 ans
Chiffres d’affaires de 2018 : 32 159 800,00 € (voir tableau récapitulatif des chiffres d’affaires ci-dessus)
Capital : 1 500 000 €
VI- Organisation
Sur le site du groupe, un organigramme est disponible afin de connaître les différents collaborateurs et dirigeants de la société : c’est son organisation
Nous pouvons faire un tableau récapitulatif des principaux dirigeants de l’entreprise
Président |
M LE BRIS Nicolas |
Directeur financier |
M GORGEON Julien |
Directeur commercial |
M GORGEON Julien |
Directeur général |
M GORGEON Julien |
Directeur général |
M ROCHEREUIL Gildas |
Directeur marketing |
M LE BRIS Nicolas |
VII – Ses partenaires
Comme toutes sociétés destinées à la construction de bâtiments, le Groupe LB a de nombreux partenaires :
- Réseaux Pro
- Point.P
- E.Leclerc Granville
- Région Normandie
- CCI (chambre de commerce et d’industrie) Ouest Normandie
- Pozzo Immobilier
- Groupe Parthelios
- Dassé
- Plaka France
- KP1
VIII- Ses constructions mémorables
Nous distinguons de nombreuses structures différentes.
- LOGEMENTS : comme les terrasses Saint-Louis à Caen
- EHPAD ( établissement d’hébergement pour les personnes âgées dépendantes) comme les herbiers à Granville
- COLLECTIVITÉS comme le complexe de cinéma à Villedieu-les-Poêles
- BÂTIMENTS COMMERCIAUX comme le supermarché Lidl à Carentan
- BÂTIMENTS INDUSTRIELS comme « Easy Bike » à Saint-Lô
- GÉNIE CIVIL comme le complexe aquatique de Granville qui a coûté au total plus de 18 millions d’euros
L’entreprise « Groupe LB » est donc un acteur très important à l’échelle régionale, d’une part par son effectif assez important pour le secteur ( entre 100 et 199 salariés ) et par ses chiffres d’affaires très élevés (environ 30 millions d’euros en moyenne depuis 2011).
HERBERT Maëva
BRICHE Manon
2nde 3
LE SURENDETTEMENT
I- Qu’est-ce que le surendettement ?
Le surendettement est une situation caractérisée par l’impossibilité manifeste de faire face à l’ensemble de ses dettes non professionnelles.
En clair, la personne concernée ne peut plus rembourser ses charges courantes, ses crédits, en bref ses dettes en général…
En 2016, l’encours moyen des dettes des surendettés s’élevaient à 42 334 euros, niveau plus élevé qu’en 2015 (41 254 euros).
Fin 2016, la Banque de France a enregistré 902 296 personnes dans un dossier au titre du surendettement. Sur 194 194 dossiers de surendettement déposés, seuls 174 894 dossiers ont été déclarés comme recevables.
II- Les causes du surendettement
Il existe deux types de causes du surendettement :
- Les causes dites « objectives »: elles ne dépendent pas directement de la personne concernée et sont plus difficiles à résoudre.
Dans cette catégorie, nous pouvons classer par exemple une crise économique, la baisse du pouvoir d’achat, la perte d’un emploi suite à une faillite ou à un licenciement économique, une maladie invalidante, des problèmes familiaux (décès, divorce…) ou une entraide générationnelle ( investissement dans les études supérieures des enfants, dans les maisons de retraites…).
- Les causes dites « subjectives »: elles sont directement liées à la personne concernée et nous pouvons les résoudre plus facilement en changeant notre attitude face à la situation
Dans cette catégorie, nous pouvons classer par exemple une mauvaise gestion du budget familial, tendance à dépenser inutilement son argent, des addictions qui coûtent cher (jeux d’argent, drogue…) ou encore le fait de faire de nombreux emprunts afin de rembourser ses dettes antérieures.
Le crédit renouvelable (crédit à la consommation ) est un piège à éviter. Ces derniers sont présents dans 84.6% des dossiers envoyés à la Banque de France. Ils sont au nombre de 4.2 en moyenne avec un montant moyen de 21 100 euros.
III- Le profil des personnes les plus concernées
Une enquête de la Banque de France a révélé que les personnes les plus touchées par le surendettement sont les personnes seules (à 66,1%) et n’ayant pas de personnes à charge (à 53,9%).
Voici un graphique montrant le statut matrimonial des surendettés. On remarque que les personnes séparés ou divorcés sont plus particulièrement touchés. Une étude de 2017 démontre que 27% des surendettés sont au chômage et qu’un foyer sur deux n’a aucune capacité de remboursement.
Source : la finance pour tous
Il faut savoir que certaines régions de France sont plus propices au développement du surendettement. Les Hauts de France et la Normandie sont les cas les plus caractéristiques. En effet, dans ces deux régions, le taux de chômage est plus élevé, les revenus moyens sont inférieurs à la moyenne nationale et le taux d’illettrisme et de pauvreté y est plus conséquent.
IV- La nature des dettes
Les dettes payées notamment par les citoyens français sont très diversifiées. L’endettement bancaire reste le secteur dans lequel le surendettement est le plus propice (à 76,4%). Néanmoins, il existe d’autres secteurs où le surendettement est présent comme les charges courantes par exemple. Le graphique suivant nous explique la structure de l’endettement de la population des dossiers recevables.
V- Prévention du surendettement
Nous pouvons prendre des précautions afin d’éviter une situation de surendettement ou de l’aggraver.
Pour prévenir le surendettement
Tout d’abord, votre prêteur doit calculer votre taux d’endettement, c’est à dire votre capacité à rembourser un prêt (vos charges + mensualités du potentiel prêt / vos revenus) avant que vous ne vous engagiez dans le remboursement d’un crédit que vous ne pourrez pas payer. Ensuite, le prêteur doit vérifier que vous n’êtes pas enregistré au Fichier des Incidents de Remboursement des Crédits aux Particuliers (FICP) afin d’éviter que vous ne souscriviez un crédit alors que vous êtes dans l’impossibilité d’en rembourser un autre. Pour finir, tout au long du remboursement, il faut vérifier régulièrement votre solvabilité afin de faire face le plus tôt possible aux problèmes éventuels. Vous pouvez aussi prendre des cours de gestion de budget. Si vous avez tendance à être acheteur ou acheteuse compulsive, remettez vous en question et réfléchissez sur les conséquences de vos actes dans le futur.
Pour lutter contre le surendettement
Si vous rencontrez des problèmes de remboursement, des solutions sont possibles. Il faut d’abord parler de cette situation difficile à votre banquier ou à la personne se chargeant de votre argent. Le plus vite possible sera le mieux. Il vous proposera des solutions adaptées à la situation. Si votre problème est plus grave que prévu et qu’il ne peut pas être résolu sous les conseils de votre banquier, un ultime recours peut être envisagé : envoyer un dossier à la Banque de France.
VI- Procédure de surendettement et conséquences
Vous êtes reconnus endetté si :
-
vous ne pouvez plus rembourser durablement vos dettes non professionnelles
-
vous êtes un particulier français ou non, domicilié en France ou non mais avoir souscris des dettes auprès de créanciers établis en France
-
si vous faites preuve de bonne foi et de bonne volonté
Pour déposer votre dossier complet de surendettement (avec toutes les pièces justificatives demandées, une liste vous sera délivrée ainsi qu’un manuel d’instructions) à la commission de surendettement par l’intermédiaire de la Banque de France de votre département. La commission examinera votre dossier (délai de trois mois maximum ) et déterminera si votre dossier est recevable. S’il l’est, vous serez informé ainsi que vos créanciers. Dans le cas contraire, vous seul serez informé.
A partir de la réponse positive de la commission jusqu’à la durée de l’inscription (2 ans maximum) vous ne devrez plus rembourser vos crédits (votre découvert ) et régler vos dettes.
La commission s’attardera par la suite à la solution la plus adaptée face à votre situation.
- Si votre situation vous le permet, une mesure pourra être établie afin d’effacer une partie de vos dettes. Si vous êtes propriétaire d’un bien immobilier, la mise en place d’un plan de remboursement pourra être possible.
- Si votre situation financière est plus critique, une mesure pourra être établie afin d’effacer l’intégralité de vos dettes. Cependant, SI vous avez un patrimoine (biens, meubles, voitures…), la commission pourra décider avec votre accord de le vendre à l’exception de ceux qui sont nécessaires et indispensables à la vie courante ou à votre activité professionnelle.
ATTENTION !
Dans le dernier cas énoncé, vous serez inscrit au FICP pour une durée fixe de 5 ans.
La commission ne peut ni prêter de l’argent, ni accorder des subventions, ni rembourser vos crédits à votre place !
Des vidéos sont disponibles sur Youtube pour plus d’infos, voici quelques liens qui pourront vous aider
https://www.youtube.com/watch?v=tMSHpW_gXMk
https://www.youtube.com/watch?v=2QerbbLcQig
https://www.youtube.com/watch?v=Ougfrxpipk0
BRICHE Manon
HERBERT Maëva
2nde 3
Entre 1968 et 2018, la consommation des ménages a évolué. En effet, en 50 ans, les besoins des ménages ont changé. Plusieurs secteurs ont été impactés.
Par exemple, la part de la consommation de l’alimentation a chuté, passant de 27.5% en 1960 à 12.7% en 2014. D’autres secteurs présentent cette baisse importante comme le secteur de l’habillement ou celui de l’équipement du logement.
A l’inverse, la part du logement a fortement augmenté passant de 9.7% en 1960 à 20.1% en 2014. Comme les dépenses de consommation socialisée, nous pouvons voir une nette hausse.
Cependant, certains secteurs n’ont pas radicalement changé et stagnent depuis 1960. C’est le cas de la consommation liée aux loisirs et à la culture.
En conclusion, les habitudes de consommation des français ont changé au cours du temps. Les français dépensent moins d’argent pour se nourrir mais davantage pour le logement, Internet et le téléphone.
Fonction des biens de consommation |
Part de la consommation des ménages en 1960 (en%) |
Part de la consommation des ménages en 2014 (en%) |
Valeur en 2014 ( en millions d’euros) |
Alimentation |
27.5 |
12.7 |
192.7 |
Habillement |
10.1 |
3.2 |
49.1 |
Logement |
9.7 |
20.1 |
305.2 |
Equipement de logement |
7.9 |
3.9 |
59.9 |
Santé |
1.9 |
3.2 |
48.7 |
Transports, communication |
9.5 |
11.7 |
177.9 |
Loisirs et culture |
6.1 |
6.2 |
94.4 |
Autres |
13.1 |
17 |
255.5 |
Dépense de consommation socialisée |
14.1 |
22 |
333.5 |
Les ménages français consomment un peu plus chaque année. En effet, les français consomment trois fois plus qu’il y a 50 ans. Cela s’explique par l’élévation du niveau de vie des français. En effet, ces derniers disposent de plus d’argent (notamment grâce au travail des femmes) et de plus de temps libre, ce qui pousse à leur consommation.
Nous allons nous intéresser à l’ère de la consommation des équipements de biens durables tels que la télévision, le téléphone ou encore la voiture.
Nous remarquons qu’entre 1968 et 2016, la consommation des équipement techniques a évolué. Certaines consommation ont augmenté considérablement. Par exemple, en 1968, seulement 15% des ménages possédaient un téléphone fixe contre 87.1% aujourd’hui. D’autres consommations ont augmenté mais de façon moins considérable. Comme les réfrigérateurs. En effet, la consommation est passée de 72.5 à 100%. D’autres consommations ont été créées au cours du temps (elles n’existaient pas en 1968) comme le téléphone portable ou l’ordinateur.
Maëva Herbert
Manon Briche
Qui sommes nous?
Nous nous appelons Maëva et Manon, nous avons 15 ans et nous sommes en 2nde3 au lycée de la Morandière. Notre premier enseignement d’exploration est PFEG.
Ce que nous aimons, nos passions, nos loisirs ?
Nous aimons le sport et la musique.
Ce que nous voulons faire plus tard professionnellement ?
Maëva : je ne sais pas.
Manon : peut être devenir ingénieur.