Le commerce Équitable vu par deux lycéennes
Tout d’abord le commerce équitable est un échange financier c’est à dire d’argent ou autres, entre deux ou plusieurs acteurs ou entreprises. Dans cet échange, l’acteur le plus aisé s’engage à respecter les intérêts de l’acteur ou l’entreprise le plus faible, c’est une sorte de respect entre deux corps financiers.
Le commerce équitable est née en 1964 grâce au slogan « Trade, not aid ! »(Commerce, pas d’aide) prononcé par des organisations de producteurs en séance de la CNUCED (La Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement).
Le 25 septembre 2018, des organisations de partout dans le monde se réunissent dans le but de permettre aux petits producteurs d’avoir un salaire concordant avec leurs travail et leurs efforts.
Certains labels représente le commerce équitable comme Fairtrade Max Havelaar, Ecocert Équitable, et l’organisation des Producteurs Paysans, leurs logos sont représenté ci dessous, c’est en partie grâce à ces labels que le commerce équitable peut exister.
L’Afrique est un des continents le plus bénéficiaire du commerce équitable, comme les producteurs de fève de cacao qui sont au commencement de la production de chocolat, mais qui ne bénéficient pas forcement d’une rémunération en relation avec leurs coûts. Témoignage d’un producteur de cacao bénéficiant du commerce équitable par Ouest France, ici .
En 2017, le commerce équitable français affiche un marché en pleine croissance et dépasse pour la première fois, 1 milliard d’euros de ventes aux consommateurs. Même si les années précédente le commerce équitable se développait tout autant mais l’année 2017 est une année marquante pour les petits producteurs.
Boursin Pauline, Paul Maëlle 2ND6
Depuis plus de quarante ans, le commerce équitable propose de réduire les inégalités sociales et environnementales engendrées par le commerce conventionnel. Outil de la transition écologique et solidaire, le commerce équitable garantit aux producteurs des prix stables et adopter des modes de production respectueux de leur environnement.
| L’acheteur s’engage à : |
Les organisations de producteurs s’engagent à : |
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Payer un prix juste aux producteurs : le prix doit couvrir tous les coûts de production et d’exploitation, les coûts environnementaux et assurer aux producteurs un niveau de vie décent.
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Garantir une relation commerciale qui s’inscrit dans la durée
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Financer des projets de développement : programmes sociaux et/ou investissements productifs en abondant
- Soutenir les organisations de producteurs : financements, formation, etc
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Informer et sensibiliser les consommateurs sur les enjeux de la consommation responsable, la solidarité, le développement durable, etc.
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- Assurer des conditions de travail décentes au sein de l’organisation
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Veiller à l’égalité hommes/femmes
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Lutter contre les discriminations (raciales, religieuses, etc.)
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Interdire le travail des enfants
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Protéger l’environnement : interdire les OGM et encourager l’agriculture biologique
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Mettre en place des projets collectifs au profit de la communauté grâce au fond de développement
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Protéger les droits traditionnels des communautés.
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Depuis sa création dans les années 40, le commerce équitable a connu un développement exponentiel. Sa structuration progressive l’a aidé à se transformer peu à peu en un mouvement international. Aujourd’hui, le commerce équitable n’est plus limité, comme à ses origines, aux seules relations Nord-Sud, mais s’est agrandi également aux échanges locaux.
Les principaux labels de commerce équitable sur le marché français sont les suivants :
- Certains s’appliquent uniquement aux produits dont les ingrédients sont issus des pays en voie de développement (les filières dites « Nord-Sud ») : c’est le cas du label Fairtrade/Max Havelaar et du label SPP- Symbole des producteurs paysans.
- D’autres peuvent s’appliquer pour toutes sortes de produits quels que soit leur provenance géographique : WFTO, BioPartenaire, Fair for Life, ATES pour le tourisme.
- Enfin un label qui n’a un champ d’application que sur la France : Agriéthique.
Le commerce équitable en quelques chiffres :
Le café est la matière première agricole la plus échangée au monde et n’a jamais produit autant de revenus : plus de 2 milliards de tasses de café sont consommées chaque jour, générant un chiffre d’affaire d’environ 200 milliards de dollars par an. Depuis 2003, les ventes de café en France ont plus que doublé en valeur, en particulier grâce à l’apparition sur le marché des formats proportionnés (dosettes et capsules) dont les français sont devenus les premiers consommateurs par habitant.
Le commerce équitable est une nouvelle et quelque part ancienne organisation de commerce qui vise a raccourcir les chaînes commerciales pour que le producteur soit maitre de son développement et qu’il soit rémunéré plus décemment donc ce commerce vise à être ÉQUITABLE .
L’HISTOIRE DU COMMERCE ÉQUITABLE.
Le commerce équitable fut créé dans les années 40 aux États Unis en 1964. Il fut reconnu internationalement sous le nom de commerce équitable lors de la Conférences des Nations Unies sur le Commerce et le Développement. C’est là que le célèbre slogan “Trade, not Aid” (“Du commerce, pas de l’aide”) sera forgé.
En France, c’est en 1974 que l’association Artisans du Monde naît. Puis dans les années 1970-1980 ce commerce se professionnalise pour s’accorder aux normes nationales.
Les années 80 marquent un tournant pour le commerce équitable. Le nombre d’associations Artisans du Monde triple en quelques années et se servent d’une grande centrale d’achat solidar’monde. Un label commerce équitable verra le jour en 1988 au Pays-bas.
Une organisation mondiale du commerce équitable, la WFTO (World Fair Trade Organisation) est créée en 1989.
Dans les années 90 des magasins spécialisés voient le jour.
A l’heure actuelle, la notoriété du commerce équitable ne cesse d’augmenter : en 2014, le chiffre d’affaires du commerce équitable a progressé de 16% pour atteindre 499 millions d’euros, et près de 3 Français sur 10 affirme qu’ils achètent mensuellement des produits issus du commerce équitable.
LE COMMERCE ÉQUITABLE EN QUELQUES CHIFFRES
En 2017 encore, le commerce équitable affiche un marché en pleine croissance (+10%) et dépasse pour la première fois, 1 milliard d’euros de ventes aux consommateurs.
51% des produits issus du commerce équitable sont du cacao.
les chiffres en détails…
QUEL EST L’OBJECTIF DE LA CHARTE INTERNATIONALE DU COMMERCE ÉQUITABLE
premièrement l’objectif est de soutenir le travail des Organisations de commerce équitable en sensibilisant les consommateurs et les citoyens sur l’importance et l’impact du commerce équitable afin que plus de personnes s’en inspirent et le soutiennent.
deuxièmement il est nécessaire de faciliter la collaboration entre les Organisations de commerce équitable en reliant leurs missions et stratégies spécifiques avec la philosophie commune du mouvement, et promouvoir la collaboration avec les mouvements d’économie solidaire, d’agriculture biologique et autres initiatives qui œuvrent pour atteindre des objectifs similaires à ceux du commerce équitable.
troisièmement le but est d’aider les autres acteurs qui travaillent avec les Organisations de commerce équitable (au sein des gouvernements, du milieu universitaire ou du secteur privé) à reconnaître les valeurs et approches qui rassemblent ce mouvement mondial.
pour plus de précision …
LES DIFFÉRENTS LABELS DU COMMERCE ÉQUITABLE
Ces labels ne signifient pas que les entreprises qui utilisent le même label ont les mêmes pratiques. Certaines respectent le «seuil» minimum, d’autres vont plus loin. Pour être clair, un label c’est un peu comme passer son bac : toutes les entreprises doivent avoir réussi les épreuves, certains ont des mentions, d’autres pas…
DES TÉMOIGNAGES DE DÉVELOPPEMENT DE PRODUCTEUR GRACE AU COMMERCE ÉQUITABLE
Francisco Antonio a pu construire cette plate-forme de séchage pour son cacao grâce à un prêt à faible taux d’intérêt de sa coopérative et une meilleure rémunération grâce au commerce équitable. Il améliore de cette façon la qualité et la valeur de son cacao.
Photos tirées du livre Le Tour Du Monde Équitable du photojournaliste Éric St-Pierre.
Le thé fut le premier produit équitable à provenir de grandes plantations privées utilisant une main-d’œuvre salariée. Les critères de certification équitable garantissent de bonnes conditions de travail, le droit d’être représenté, des salaires égaux ou supérieurs aux normes nationales et interdit le travail d’enfants. Aujourd’hui, le thé, les fruits, les fleurs, et les ballons de sports équitables peuvent provenir de plantations ou d’entreprises privées utilisant une main-d’œuvre salariée. Les autres denrées équitables (café, cacao, sucre, riz, karité, etc) sont réservées aux organisations démocratiques de petits producteurs.
article de :
Enzo Besnard et Clovis Noblet.
Tout d’abord le commerce équitable est un échange économique où la partie la plus puissante s’engage à respecter les intérêts de la partie la plus défavorisée.
Ce commerce plutôt particulier mais très positif pour l’Homme a été créé dans les années 40 aux Etats Unis puis une dizaine d’années plus tard en Europe.
La charte internationale du commerce équitable est basée sur trois points :
- Soutenir le travail des Organisations de commerce équitable en sensibilisant les consommateurs et les citoyens sur l’importance et l’impact du commerce équitable afin que davantage de personnes s’en inspirent, s’y joignent et le soutiennent.
- Faciliter la collaboration entre les Organisations de commerce équitable en reliant leurs missions et stratégies spécifiques avec la philosophie commune du mouvement, et promouvoir la collaboration avec les mouvements d’économie solidaire, d’agriculture biologique et autres initiatives qui œuvrent pour atteindre des objectifs similaires à ceux du commerce équitable.
- Aider les autres acteurs qui travaillent avec les Organisations de commerce équitable (au sein des gouvernements, du milieu universitaire ou du secteur privé) à reconnaître les valeurs et approches qui rassemblent ce mouvement mondial.
A travers ce commerce des labels ce sont créés comme :
Le mouvement Fairtrade/Max Havelaar réunit plus de 1 400 organisations professionnelles dans 75 pays du Sud. Plus de 2 millions de producteurs et de travailleurs – près de 10 millions de personnes avec leurs familles – bénéficient du commerce équitable.
Avec 944 millions d’euros par an dépensés en produits équitables, le Royaume-Uni est le premier marché mondial, devant l’Allemagne et la Suisse. La France est en 4e position en Europe.
Les produits les plus consommés sont : café, cacao, bananes, sucre, thé et fleurs.
1,6 million de producteurs et travailleurs sont concernés.
Que ce soit en Afrique, en Amérique latine ou en Asie, l’ONG Max Havelaar axe prioritairement son action dans les pays où la situation est la plus critique. Le commerce équitable Fairtrade/Max Havelaar bénéficie aujourd’hui à 1,66 million de producteurs et travailleurs, en stabilisant les prix et en créant des conditions favorables à l’investissement.
8,49 milliards de chiffre d’affaires.
Le document ci-dessous se base sur la situation du café produit selon des méthodes »de développement durable » vendus en Europe et au Japon. Une étude similaire avait été réalisée sur l’Amérique du nord, il y a deux ans.
La part de la consommation de ce type de café dans chacun des 11 pays européens examinés va de 0,3% à 3,4%, contre 1,2% au Japon en 2002.
Cependant la progression des ventes moyennes de ces produits a été cinq fois plus importante que celle de café produit selon des méthodes conventionnelles, indique l’étude notant une progression de 175 % en France entre 1999 et 2001.
Et selon son auteur, les marchés européens pour le café »produit du développement durable » devraient connaître l’an prochain une croissance entre 55% et 65% par rapport à leur niveau de 1999
Le café est à l’heure actuelle le produit certifié équitable le plus vendu sur le marché. En 2002, 63 groupes de producteurs et productrices dans 22 pays de toutes les régions productrices cultivent du café équitable.
Commerce équitable
Max Havelaar
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Vidéo
Abénon Joghan Ange Brochet
