Avr 16 2019

EDWARD SCISSORHANDS before the film

1.Watch the trailer of the film HERE.

Watch the intro scene THERE.

2. Who is Tim Burton?

 

 

 

 

 

 

Don’t you think Tim Burton, the director, looks like his creature, Edward? Or his friend, Johnny Depp? Can you describe them?

 

 

 

 

 

Let’s talk about his films. Can you name any?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3. Look at the posters. What can you imagine about the film? 

 

4. The music is very important. Danny Elfman is Burton’s favourite composer. 

 

 

 

Un conte moderne

Sous ses allures rassurantes de « conte de fée moderne », Edward aux mains d’argent comporte des variations qui récusent cette lisse simplicité et donnent un coup de canif au pacte conclu initialement avec le spectateur.  « C’est ce qui me plaît dans le cadre offert par le conte de fées. Il donne la possibilité d’exprimer un ensemble d’idées et de sentiments d’une grande variété. La structure de base est simple et permet le commentaire social aussi bien que la rêverie, l’abstraction et les choses plus concrètes. Le film pour cela s’ouvre par : il était une fois … »

Tim Burton entretien avec Mark Salisbury, 1997

 

Des personnages archétypaux

Comme dans le conte, les personnages du film s’apparentent à des types : Kim est la jeune princesse, objet de la quête ; Peggy la « mère » de substitution, instigatrice du parcours du héros. Les amies de Peggy ressemblent fort, dans leur accoutrement, leur maquillage et leurs attitudes, à des sorcières tout droit sorties d’un conte d’Andersen ou de Perrault. Quant au traitement de Jim, l’opposant principal, il n’est pas plus approfondi que celui des autres personnages masculins, tous assez schématiques. Enfin, Edward présente les caractéristiques d’un héros de conte : issu de «nulle part », il doit accomplir une mission, physiquement (de ses mains) et mentalement (parfaire une éducation inachevée). Dès les premières images qui le montrent en contemplation devant une image de la vierge, il est dans l’attente d’une mère de substitution qui puisse le faire évoluer.

 

Un parcours initiatique qui tourne court

A contrario du conte traditionnel, voici le héros figé dans une position enfantine qui ne débouche pas sur la maturité. C’est ce qu’illustre la scène finale qui montre une Kim vieillie alors qu’Edward demeure à jamais adolescent dans son château, comme soustrait au temps. Son parcours n’est pas initiatique, mais régressif. Les choix d’Edward le mènent plutôt à l’erreur et entraînent l’échec de son évolution. Sa vocation finale de tailleur de glace devient la métaphore de son itinéraire pris dans une minéralité immuable, une pureté inaltérable. 

 

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