La vie d’un quartier à travers les images mentales par Cândida

Le quartier des Sept Deniers, photo CZ

 

 

La stratégie utilisée pour faire l’analyse était de se promener dans le quartier et de se laisser dériver. Je souhaitais laisser le quartier me conduire avec pour but de construire une image par rapport issue de mon expérience.

 

Limites du quartier des Sept Deniers, photo CZ

Au début  j’ai pris le bus jusqu’à l’arrêt terminus de la ligne, pour voir jusqu’où l’agence Tisséo nous mène, et cela jusqu’à l’arrêt des Sept Deniers/Salvador Dali – je me suis posée la question – et quand le bus s’est arrêté, il n’y avait que la voirie et des voitures, ainsi que des camions… Je suis sortie des limites du quartier, me suis-je dis. J’étais toute seule et après j’ai pris le même bus pour retourner vraiment dans le centre du quartier.

Plan du quartier

 

À partir de ce moment-là, j’ai commencé à faire ma dérive à pied. Connectée avec l’ambiance d’une petite ville (sentiments personnels), j’ai décidé de tourner à droite, de regarder le ciel, les personnes qui passent, les arbres et les panneaux existants.

« Nous apprécions les lieux reconnaissables à leur caractère particulier et nous leur appliquons nos sensations et nos significations » dit Kevin Lynch.

Par ailleurs, je devrais voir les sentiments et les impressions des habitants et des passants. De cette manière, les entretiens seront un matériel primordial pour la construction d’analyse et l’hypothèse.

Vue des marches de l’espace Job, photo CZ

 

Maintenant, en regardant sur une échelle plus éloignée, les frontières du quartier des Sept Deniers, la ville et la banlieue sont à la périphérie avec la Garonne et si l’on observe d’un peu plus près, il est possible de s’apercevoir que le quartier est situé à la marge de Toulouse par rapport aux frontières de la ville. Pourtant, les habitants du quartier voient les limites plus souvent, ce qui les font se sentir dans un autre temps, dans une autre dynamique, dans laquelle il n’y a pas besoin de courir. Le sentiment partagé est de se trouver dans un lieu calme où  le temps passe plus lentement. Le quartier se ferme sur lui-même et on s’aperçoit que Toulouse est encore là en regardant les voiries qui longent le fleuve ou le bouchon que l’on aperçoit de temps en temps dans le quartier.

L’environnement affecte la vie quotidienne d’un lieu et les frontières du regard influencent la construction des images mentales.

Le long des berges, photo CZ

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