Quel plan ?

Il existe toute sorte de plans, du plus simple au plus compliqué, du plus orthodoxe au plus iconoclaste. Le séminaire est à la fois un lieu de découverte, d’expérience et d’ouverture. L’apprentissage des règles de la recherche passe par celui des plans les plus académiques, mais rien n’empêche ensuite de se distinguer…

Le plus courant dans le monde académique est le plan IMRAD. Cet acronyme désigne la structure selon un découpage :

Introduction;

Matériels et Méthodes;

Résultats;

Et (And);

Discussion.

En téléchargeant le document lié à l’acronyme, chacun pourra découvrir et approfondir cette notion qui reste commune à la plupart des types de plan. Il convient bien aux travaux des « sciences dures », mais s’applique également aux « sciences moles ». J’en ai fait l’expérience dans un rapport sur la jeunesse. En effet, le plan utilisé est Imrad. Le rapport est divisé en 9 chapitre, dont un chapitre pour les années, et la conclusion placée en 8.

L’introduction comporte une partie sur la problématique, où le dégagement de la question de départ, et une partie sur les méthodes utilisées. Ensuite, les matériaux sont répartis sur les chapitres 2 et 3, et les méthodes sur le chapitre suivant. Les résultats s’échelonnent sur les chapitres 5 et 6. La discussion intervient au chapitre 7. Voilà comment à partir d’une structure classique il est possible d’aménager son plan en fonction des besoins de son travail de recherche.

Retenez bien qu’il faut commencer par une introduction dans laquelle il faudra aborder le sujet (de quoi on va parler), la question (ce que l’on va en dire) et les méthodes (comment on va s’y prendre).

Le développement suivra la logique du sujet : présentation des lieux, d’un point de vue géographique et historique (pouvoir situer le lieu), présentation des méthodes d’enquête de manière développées (quantitatif, qualitatif, questionnaire, grille, etc.), le contenu de l’enquête (les éléments issus de l’enquête qu’on appelle les matériaux), et présentation des résultats (l’analyse).

La conclusion va conclure, et généralement, on conclue aussi sur les méthodes, sur les hypothèses et sur ce qu’on aurait aimé pouvoir faire si on en avait eu le temps. Faut-il préciser qu’il ne faut rédiger l’introduction qu’après avoir écrit la conclusion ?

Chacun pourra se faire une idée en suivant son cheminement, mais aussi en allant voir d’autres mémoires de Master, qu’ils portent sur son sujet ou non d’ailleurs.

Enfin, comme notre école est dotée d’une histoire, il est important d’aller voir le guide proposé par Patrick Perez où chacun trouvera des conseils avisés, notamment sur la mise en forme.

 

 

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