La vie d’Auguste Dédé : Sujet 3

Ne connaissant pas la vie d’Auguste Dédé, l’enseignant qui donna son nom au collège, les élèves de 4e Paprika et 4e Curry ont été invités à inventer une vie, pour un personnage portant ce nom. Ainsi sous leurs plumes, Auguste Dédé est devenu tour à tour gangster, écrivain, pécheur ou même révolutionnaire !

Projet initié par le professeur de français : Mr Lamoulie

  • La vie d’Auguste Dédé : Sujet rédigé par Laureen (4e Paprika)

 

Auguste Dédé

    Auguste Dédé était un jeune guyanais.

    Depuis son enfance, il aimait la politique et la poésie. Elevé dans une famille qui était composée de neuf enfants y compris lui ; il avait : quatre sœurs et quatre frères, c’était le quatrième enfant. Son père était guyanais et sa mère amérindienne ; elle était la soignante du village et son père était agriculteur.

Etant dans un village où il n’y avait pas encore de collège et où l’école primaire se terminait au CE2 seulement, lui, ses deux grandes sœurs et son grand frère étaient obligés d’aller vivre à Cayenne chez leur tatie. Elle s’appelait Mirielle, c’était la grande sœur de leur père, elle aussi avait été obligée de quitter le village pour continuer ses études.

Quatre ans après Auguste avait grandi. Agé de dix-sept ans, il avait décidé de devenir militaire. Arrivé à vingt ans il avait déjà été médaillé et il allait recevoir une autre décoration.

Trois ans après Auguste avait été désigné comme Sergent, avec dix médailles reçues. C’était le premier guyanais à avoir eu autant de médailles en peu de temps. A vingt-quatre ans être Sergent pour lui était la plus belle des choses qui lui était arrivée.

Mais il n’y avait pas que ça dans sa vie, c’était aussi un grand romantique. C’est en écrivant ses poèmes qu’il avait fait chavirer le cœur de sa compagne. C’était une belle guyanaise à la peau couleur caramel et qui avait de beaux cheveux noirs.

Cinq ans après Auguste était devenu papa de deux enfants : une fille âgée de trois ans et un garçon âgé de un an.

Trois ans après il dut partir à l’étranger pour combattre l’armée Colombienne. Après dix mois de guerre, il revint en entier pour sa famille, mais avec beaucoup de blessures. Quelque mois après être revenu de la guerre, il reçut deux nouvelles médailles, et on le fit devenir Caporal.

Mais quatre ans après, n’ayant pas pu guérir à quelques blessures graves, il mourut. Ayant fait beaucoup pour l’armée française, son nom fut donné à un collège de Guyane à Rémire-Montjoly. Et il a été reconnu comme un grand combattant français.

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 Laureen

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