Introduction de l’ERCAPP

En m’interrogeant sur le thème de l’interculturalité, je me suis demandée qu’est-ce qui a le plus d’intérêt et quelles sont les notions les plus intéressantes sur lesquelles je veuille faire des recherches. Or en observant certains comportements à l’époque d’aujourd’hui, on peut constater des agissements qui manquent cruellement de tolérance, particulièrement à l’égard de personnes qui n’ont pas la même culture que la nôtre. À partir de cela, je me suis questionnée sur l’origine de ce manque de tolérance, et émis l’hypothèse, qu’il était dû au manque de connaissances que nous avons sur les autres. Je suis parti du fait que les connaissances que nous avons sont parfois très réduites et fondées sur des généralités qui sont transmis, par exemple, par la télévision. C’est ainsi que je me suis intéressée aux stéréotypes en pensant qu’ils rendent compte de certains comportements hostiles. L’image restrictive d’un individu qu’insuffle un stéréotype a, à mon avis, tout intérêt d’être interrogé dès le plus jeune âge.

Au début de notre collaboration, nous avons décidé de nous axer plus spécifiquement sur les représentations de façon générale et non de nous limiter aux stéréotypes. Ensuite, nous nous posions des questions sur la manière de gérer ces représentions qui nous ont permis de guider notre réflexion. Premièrement, nous nous sommes demandé comment les représentations se développent et de quelles façons l’école peut aider à lutter contre elles. Il nous est aussi apparu important de déterminer si les représentations peuvent avoir un rôle positif, et si nous pouvions nous appuyer sur ces-dernières pour développer des capacités de réflexion chez l’enfant.

Ce travail de groupe a été particulièrement pertinent à mon sens parce qu’il a été l’occasion de partager nos points de vue, nos idées, ainsi que les représentations que l’on avait sur notre thème et faire émerger l’existence de différentes représentations, telle que les représentations liées au temps. La difficulté de ce travail est du à un aspect plus pratique, il est difficile de trouver du temps pour se voir et de faire des recherches collectives.

Dans la partie liée aux représentations temporelles, nous pouvons voir le recueil de données qu’a pu effectuer Sylvie, dont l’une des étapes s’appuie sur un échange oral. Si j’avais été dans une classe de cycle 2 ou de cycle 3, j’aurais aimé pouvoir faire des ateliers d’échanges oraux pour découvrir les représentations que les élèves ont par exemple sur les autres populations.