Ma biographie de langue et mon sujet

Ma biographie langagière illustre en partie la question de la construction des stéréotypes à l’école, en effet, une grande partie de mes connaissances culturelles m’ont été données au cours de mon cursus scolaire. De fait, lors de mon enfance, je n’ai pas eu la chance d’être exposée à d’autres formes de culture dans mon cadre familial. Avant d’atteindre une certaine maturité dans ma réflexion personnelle, j’estimais que les connaissances culturelles scolaires que l’on me transmettait faisaient office de vérités immuables. Cependant, lors de voyages notamment, je me suis rendue compte qu’un décalage considérable existait entre les représentations culturelles que je m’étais construites et la réalité du « terrain ».

En effet, par exemple, les faits culturels enseignés en cours de langue vivante étrangère peuvent rapidement être interprétés personnellement par les élèves qui se construisent sans le vouloir des stéréotypes sur les pays, régions étudiés. Dans mon cas personnel, ce fut particulièrement vrai pour l’enseignement de l’anglais. J’ai commencé l’apprentissage de cette langue très tôt et je n’ai pas forcément eu un recul assez important pour traiter correctement les connaissances culturelles. De plus, le fait d’avoir pu me rendre en Grande Bretagne que plusieurs années après avoir commencé l’étude de cette langue ne pas permis de dépasser les opinions que je m’étais faites de cette culture. D’après mon expérience personnelle, il serait donc intéressant de confronter les élèves à la réalité des cultures afin qu’ils puissent enrichir leurs connaissances élaborées à l’école. Mes études d’espagnol illustrent cette idée car lorsque j’ai commencé à étudier cette langue en classe de 4e, j’ai pu me rendre en Espagne peu de temps après ce qui m’a permis d’établir un rapport plus positif avec cette discipline.

Laisser un commentaire