la question de l’identité transposée au vêtement

Dans le texte de Montesquieu, tout le monde le remarque par ses habits persans. Il essaye alors de s’habiller “à l’européenne” pour voir si les gens lui porteraient autant d’intérêt, ce qui n’est absolument pas le cas et cela le rend fou. J’interprète cela comme une sorte de crise de l’identité, son identité est reflétée à l’extérieur, par ses vêtements. S’il ne les a plus alors il n’est plus le même aux yeux des autres, ce qui peut remettre en cause son identité intérieure. Qui suis-je ? Suis-je mon vêtement ? Que représente réellement le vêtement que je porte ?

Cela m’amène d’abord à me poser des questions telles que les suivantes: quel est l’intérêt de s’habiller de la même manière que les autres ? Faut-il absolument se fondre dans la masse ? Est-ce que les personnes s’habillant différemment (ici je ne parle pas d’un habit culturel) le font pour qu’on les remarque ?

Mais nous pouvons aussi nous poser des questions transposées à l’actualité, à notre pays, sur la hiérarchie du vêtement, qu’il s’agisse du vêtement culturel ou non. Va-t-on regarder de la même manière une personne habillée avec des vêtements tâchés, déchirés, et une personne habillée avec de la haute couture, les deux personnes ne se fondant alors pas dans la masse ? Va-t-on regarder de la même manière une femme noire habillée dans le vêtement traditionnel de son pays qu’une femme blanche avec celui du sien? Nous savons très bien qu’une partie de la population portera une critique négative sur deux de ces quatre personnes et nous savons également très bien lesquelles.

Une réflexion sur « la question de l’identité transposée au vêtement »

  1. Bonjour! Ton texte est très intéressant. Je pense que tout le monde, même inconsciemment, juge les gens qu’est différent que quoi ils sont familiers. Avec des choses comme la mode, c’est intéressant de voir que chaque pays ou région a un style différent. Quelques gens ne voient pas la belle dans ces différences, mais ils voient ces choses comme mal et inférieures à eux.

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