Le Spleen de Paris: Spleen et idéal
jeudi, août 4th, 2011Le Spleen de Paris
ou Petits Poèmes en prose
Travail proposé par Sabrina, Pauline et Amélie
Charles Baudelaire (1821-1867), célèbre poète français du XIXe siècle, est connu mondialement pour ses poèmes en prose qui permettent la rupture avec l’esthétique classique en poésie. Baudelaire a consacré les dernières années de sa vie au recueil posthume de poèmes en prose Le Spleen de Paris. Cette œuvre est composée de 50 écrits, rédigés entre 1855 et 1864, et publié pour la première dois en 1869. Baudelaire y aborde différents thèmes, comme le mal, la beauté, le bonheur, l’idéal inaccessible, la violence, ou encore la mélancolie Cette œuvre présente un monde atroce où les apparences et les inégalités règnent en maîtres et c’est cette vision d’horreur qui inspire Baudelaire pour écrire Le Spleen de Paris.
Après avoir parcouru cette œuvre, nous nous sommes penchées sur le thème spleen et idéal.
Le terme « Spleen » en anglais signifie rate. Dans l’Antiquité, la rate était l’organe responsable de la mélancolie. Le spleen est le grand mal qui préoccupe les Romantiques. Il renvoie au mal-être causé par la condition humaine, par sa médiocrité. L’homme est alors étouffé par le monde qui l’entoure, qui semble alors clos, fermé sur lui-même, sans aucune échappatoire, comme si l’être humain y était destiné et qu’il ne pouvait rien faire contre. Cette notion est en contradiction avec l’idéal qui représente le bonheur suprême, la joie de vivre, sans avoir à se poser des milliers de questions. C’est l’idéal dont Baudelaire rêve et qu’il voudrait atteindre.
Nous nous intéresserons donc à la manière dont Baudelaire évoque ici le Spleen et l’Idéal, et le lien qui existe entre eux. Dans un premier temps nous étudierons l’idéal, la perfection du point de vue de Baudelaire, puis nous montrerons que le poète présente l’idéal comme quelque chose d’inaccessible. Dans un dernier temps nous verrons que tout cela implique le mal-être, c’est-à-dire le Spleen.