9 mai 2024

Flashnews 4ème

Le nouveau blog du collège Apollinaire

Les médias à Haïti d’après le témoignage d’Anderson D. Michel.

Haïti est une île se trouvant aux Caraïbes, proche de l’océan Atlantique.
Là-bas, le métier de journaliste y est dangereux. Ceux qui l’exercent ne sont pas totalement libres de publier ce qu’ils souhaitent. En effet, l’Etat ne veut pas divulguer certaines informations au niveau international car il les considère compromettantes (cela peut être la situation politique du pays par exemple). C’est une censure et une atteinte à la liberté d’expression.
Anderson D. Michel nous a expliqué qu’il animait une émission politique et à cause de cela, il avait reçu des appels anonymes qui le menaçaient et lui demandaient d’arrêter. Il ne l’a pas fait, alors on l’a attaqué à plusieurs reprises, lui et sa famille.
La sécurité n’est donc pas assurée, sachant que l’on peut recevoir des menaces de mort ou subir des tentatives d’assassinats.
Lorsqu’on est journaliste à Haïti, on gagne le salaire le plus bas qui correspond à 80€ par mois, sachant que le SMIC (= salaire minimum qu’un salarié peut recevoir) en France s’élève (en 2022) à environ 1 600€ par mois.
Pourtant, malgré le fait que ce soit un métier mal payé, mal vu et dangereux, les journalistes continuent de le pratiquer, persuadés de soutenir une noble cause : celle d’informer les gens.
Malheureusement, certains journalistes sont corrompus par des politiciens et les glorifient pour leur donner une belle image. Anderson Michel a dit qu’on lui a proposé de grosses sommes d’argent pour arrêter son émission. Il les a refusées.
Le journalisme à Haïti est donc très dangereux et on ne peut pas être forcément certain que l’information est vraie ou fausse.
Cependant, les journalistes honnêtes doivent être très motivés d’exercer ce métier car ils ont choisis de le faire malgré tous les dangers et les inconvénients sont le salaire extrêmement bas. Cela prouve qu’ils aiment probablement ce qu’ils font.
Sarah, 4e3

 

Anderson D. Michel est un journaliste haïtien, résident de la Maison des journalistes (MDJ). Anderson D. Michel est réfugié politique en France, il se bat pour la liberté d’informer.

Avant les vacances, Michel Anderson, journaliste haïtien, est venu parler de l’état de la liberté de la presse dans son pays. L’objectif est de sensibiliser les élèves à la liberté d’expression.

C’est un témoignage édifiant entendu par les élèves du collège Guillaume Apollinaire. Qui rappelle que la liberté de la presse a, dans certains pays, un prix. Celui de la vie. Anderson D. Michel, 26 ans, aurait sans doute perdu la sienne s’il était resté dans son île natale, Haïti.

 

Depuis plus de 3 ans, Haïti est en proie à crise d’insécurité démesurée. Cette situation dévaste la sécurité de tous les citoyens résidant sur le territoire haïtien.

 

À force de massacres, d’assassinats et de répressions, le peuple est divisé et en déroute, les journalistes sont soit corrompus soit tués. Il n’existe aucune infrastructure écolière, ni d’hôpital… la précarité est partout et la justice nulle part.

À travers son récit, le reporter dresse un tableau bien sombre de son pays, l’un des plus pauvres au monde. Une démocratie certes mais dont le président veut confisquer le pouvoiroù les gangs sèment la terreur, où trois journalistes ont été tués ou ont disparu depuis 2018. Anderson D. Michel a demandé l’asile en France d’où il poursuit son activité grâce à la Maison des journalistes, à Paris. Son vœu le plus cher est évidemment de pouvoir rentrer à Haïti et retrouver ses proches. « Cela me manque beaucoup. »

Idris, 4e3

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