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« Le marchand d’éponges » de F. Vargas et E. Baudouin – Ed. Librio

Mon premier est un auteur de BD; mon second un auteur de polars; mon troisième une enquête étrange menée au coeur de Paris. Mon tout est un livre d’une cinquantaine de pages, Le Marchand d’éponges, adaptation BD par Emond Baudoin d’une nouvelle de Fred Vargas, Cinq francs pièce.

Un SDF nommé Pi, passionné de chiffres, pousse sans relâche un caddie nommé Martin, rempli d’éponges. Un soir, Pi est témoin d’un meurtre: une femme est tuée sous ses yeux. Par chance, c’est le commissaire Adamsberg, le héros favori de Fred Vargas, qui l’interroge; et une relation étrange se noue entre ce policier peu conventionnel et ce SDF en quête de reconnaissance.

Les dessins d’Edmond Baudoin servent magnifiquement le texte de Fred Vargas, et le noir et blanc convient tout à fait à l’atmosphère si particulière de ce polar original, qui parle aussi de solitude et d’exclusion. Magnifique et intense.

« Le tueur à la cravate » de M. A. Murail – Ed. L’école des loisirs

« Le tueur à la cravate » est un excellent roman, policier si on veut « mais pas que ». Policier parce qu’il y a des crimes, des tueurs présumés, des innocents accusés, des flics pourris (et des intelligents aussi), des morts et des vivants… Mais la trouvaille (si on peut dire, cela se fait forcément de plus en plus) de ce roman c’est de l’avoir cuisiné à la sauce internet. Parce que, en l’occurrence, Facebook, Perdudevue et autres MSN vont accélérer l’inévitable et raviver des plaies mal cicatrisées. Ajoutons à cela deux jeunes filles, une petite et une ado, terriblement attachantes et vous avez les ingrédients d’un roman qui se lit en 5 heures chrono (en apnée) et que, au final, on trouverait presque trop court quand on s’aperçoit que les 100 pages qui restent sont le « journal de bord » de l’auteur qui raconte comment est né et a grandi son roman, ce qui, par ailleurs, est assez passionnant.

« Les pierres du temps et autres poèmes » de T. B. Jelloun – Ed. Point Seuil

       Voici un recueil de poèmes (si,si…) qui ressuscite  l’univers de cet écrivain marocain de langue française. On découvre un monde coloré au bleu de méthylène, sentant l’encens, le safran et le miel ; on y rencontre de drôles de personnages : un charmeur de serpent en pleurs, un âne qui joue aux dés, Nachoube le vieux pêcheur ou encore un petit prince noir qui dit à son grand-père : « Dessine-moi un éléphant ». Mais le poète n’oublie pas d’évoquer aussi le typhus, les balles de la guerre et les massacres perpétrés au nom de l’Islam. Un ouvrage dépaysant et … poétique !

« L’hôte » de J. Ferrandez d’après A. Camus – Ed. Gallimard

Voici le tableau : la guerre d’Algérie, une école perdue dans un coin de montagne algérienne, un instituteur français proche de la population locale… Et un jour, un gendarme qui charge cet instituteur de conduire un prisonnier à Tinguit pour qui doit être jugé pour meurtre. Peut-on ne pas prendre partie pour l’un des camps en temps de guerre ?

Une excellente bande dessinée, servie par de magnifiques dessins. A déguster sans modération !

« Mahout » de P. Favaro – Ed. Thierry Magnier

Sid est un jeune adolescent muet que son père vend un jour à Ashraf, un cupide propriétaire d’éléphants, pour effacer leurs dettes. Il partage alors la vie des mahouts, les maîtres et soigneurs d’éléphants, dans un camp où hommes et bêtes partagent une vie de misère, faite de privations, d’humiliations et de mauvais traitements. Mais un jour, Trishur, le plus grand des éléphants du camp, brise ses chaînes et s’enfuit; Sid le suit et se réfugie dans une fondation pour le sauvetage des éléphants. Là, il découvre un monde très différent, fait de paix et de confiance…

C’est à la fois la misère et la grandeur de l’Inde – mais aussi des hommes – que Patrice Favaro nous donne à voir dans un roman aussi instructif qu’émouvant.

« Le joueur d’échecs » de S. Zweig – Ed. Le livre de Poche

          Embarquez avec le narrateur de cette nouvelle d’une cinquantaine de pages à la découverte d’un joueur d’échecs pas comme les autres, champion mondial des échecs mais aussi champion mondial de la bêtise : incapable d’écrire une phrase sans faire des fautes d’orthographe, incapable de compter sans s’aider de ses doigts, incapable enfin de prendre la moindre initiative… Le narrateur est curieux de comprendre comment fonctionne l’esprit de ce champion particulier, qui fait la une des journaux mais qu’il est impossible d’approcher. Le narrateur, aidé de quelques compagnons de voyage, saura attirer l’ »oiseau rare » autour d’une partie d’échecs… Mais si ce curieux champion n’était pas le joueur d’échecs de la nouvelle ? Et si cette histoire de champions d’échecs permettait à l’écrivain juif Stefan Zweig de raconter l’Histoire avec un grand H ?

« L’étrange vie de Nobody Owens » de N. Gaiman – Ed. Albin Michel

Il est vrai que le récit commence fort: une famille assassinée par un tueur sans scrupules, le Jack;  seul un enfant réussit à échapper au massacre;  il se réfugie dans un cimetière, où il est adopté par une famille de spectres, les Owens, qui le baptisent Nobody, «Bod» pour ses amis. Là, il vit en toute sécurité, entouré de défunts et d’étranges personnages, loufoques et sympathiques.

Mais le Jack cherche Bod pour achever sa mission, et va l’attirer en dehors du cimetière. Ce monde va se révéler, pour Bod, plein de dangers…

Une histoire émouvante, qui n’est pas sans rappeler l’univers à la fois drôle et inquiétant de Tim Burton; suspense et émotion sont au rendez-vous.

« Mon petit coeur imbécile » de X. L. Petit – Ed. L’école des loisirs

Sisanda, 9 ans, est différente des autres filles de son âge : elle ne peut ni courir, ni sauter, car elle souffre d’une malformation cardiaque depuis la naissance. Une solution existe pour la sauver : une opération dans un pays étranger… Mais cela coûte très très cher : un million de kels !!! Impossible pour les parents de Sisanda de payer une telle somme, eux qui ne possèdent que quelques chèvres. Alors, sa mère, Maswala va tenter l’irréalisable : courir le marathon de Kamjuni et le gagner ! Réussira-t-elle à remporter ce pari fou pour sauver sa fille ?

Un roman fort, poignant !

« Oceania T.1 : La prophétie des oiseaux » de H. Montardre – Ed. Rageot

Voilà ce qu’on pourrait appeler une  fable écologique.

Imaginez (pas bien difficile) :  le climat se dérègle, ça chauffe aux pôles, résultat ? Les glaciers fondent ! Conséquence ? Les océans montent… Et il semblerait que les pouvoirs publics n’aient pas réagi face à la menace d’une catastrophe  pourtant annoncée par des scientifiques qui, s’ils n’ont pas été tués, sont obligés de se cacher.  Alors on se demande si ces mêmes « pouvoirs » n’auraient pas eu un quelconque intérêt à ne pas prévenir les populations ? C’est ce que Flavia, l’héroïne intrépide de cette série, va tâcher de découvrir, mais tant de secrets l’entourent…

Un premier tome d’une série de trois assez haletant qui n’a que le défaut du genre : comment résister à lire les deux autres ?

Mets en boîte !

Les élèves de la classe de seconde 3 du lycée de Morteau ont mis les livres en boîte… A eux de trouver 5 objets significatifs du livre qu’ils avaient à lire. Voici les cinq plus jolies

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