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Félicratie, une comédie au poil !

Dites-moi chers lecteurs, comment imaginez-vous les Aliens ? De petits êtres verts avec des antennes et trois doigts ? Ici, les antennes sont bien présentes, cependant nos  extraterrestres ressemblent plus à des phasmes de dix mètres de haut, communicant avec leurs doigts et différentes vibrations sonores. Bien loin de l’image de notre E.T. « spielberguien » ! Peu après avoir envahi notre planète et éradiqué presque l’entièreté de l’humanité, les Aliens de ce roman, grands fans des cheveux humains, décident de faire des survivants… leurs animaux de compagnie ! 

Yacine vit un quotidien calme auprès des ces maîtres : Robert et Linda (difficile de savoir les noms de ces êtres qui viennent d’une autre galaxie)! Un jour, alors qu’il achève une énième partie de PS4, Yacine voit débarquer Rose, une étrange fille aux cheveux bleus. Ces deux-là vont alors devoir cohabiter entre les pyjamas loufoques qu’ils doivent porter et le ressentiment de Rose envers ses propriétaires.

Quelle chance ont donc nos deux héros de tomber nez-à-nez avec l’arme fatale d’extermination massive de leurs envahisseurs, leurs ultime point faible, la cause principale de leur mort ; j’ai nommé… Une mère chat et ses petits ! Et oui, ces phasmes de l’espace sont allergiques à ces petits félins ! Armés de ses mignons matous tout doux, ce sont nos héros et l’humanité entière qui sont prêts à prendre leur revanche contre ses branches sur pattes intergalactiques ! Boule de poils et explosions en masse d’Aliens sont à prévoir !

H. Lenoir (H. pour Hélène) a écrit un roman si drôle que vous y laisseriez des griffes ! Yacine et Rose est un duo au poil ; leur humour, leur chamailleries en font des héros attachants, en bref des protagonistes miaou-supers ! L’histoire a une structure scénaristique simple mais plaisante, les personnages secondaires sont tous aussi bien les uns que les autres. Un roman que je conseille vivement aussi rocambolesque que miaoulesque ! 

Merci et à Neko-bientôt !      

Isabella Bird, un kizuna qui va ravir les voyageurs… et leurs coeurs !

XIXe siècle, progrès scientifiques et l’ouverture du Japon envers le reste du monde.

Après les  îles Sandwich, le Colorado, Isabella Bird, exploratrice, s’aventure au pays du Soleil Levant. Du mode de vie, aux traditions jusqu’à la façon de pensée, tout se révèlera divergent à ce qu’on lui a inculqué. Décidée, elle s’engage sur des chemins encore inexplorés, regorgeant chaque jour de nouvelles découvertes !

Suivez-la le long de son périple, elle et Ito, son traducteur, afin de percevoir le Japon de l’époque ! A travers ses yeux d’étrangère, la culture, l’histoire de ce pays changeront elles, sa vision du monde, peut-être… la vôtre aussi.

Souvent, je n’écris que des critiques positives sur des mangas qui m’ont plu, ici pas d’exception ! En trois jours, j’avais déjà presque fini le tome 7 donc je vous laisse imaginer mon avis sur ce manga… Les récits de voyages ne m’ont jamais vraiment intéresser cependant celui-ci à susciter mon intérêt  !

Inspirée de la “véritable” Isabella Bird, ce manga nous raconte son voyage au Japon mais dans un style assez romancé… Il y a plusieurs points assez différents de la réalité. Pour autant, l’histoire est prenante même si elle est met du temps à se mettre en place. “Nôtre” Isabella ici, est aussi têtue qu’attachante, peut-être l’héroïne de manga biographique que j’ai le plus aimée ! Ito, le traducteur, s’impose petit à petit aux côtés de l’héroïne, ce qui contribue aussi à son charme étant donné que leur relation se noue de manière naturelle. L’alchimie entre eux fait que si l’un est sans l’autre, l’histoire n’aurait plus la même saveur. L’auteur a voulu mettre en avant la découverte du pays d’Isabella mettant de côté la trame scénaristique. Cette façon de faire, à mon avis, rend la lecture plus agréable. On a le temps de s’immerger dans les paysages, les décors, dans le périple d’Isabella, dans le manga, ayant pour thème fondateur : le voyage !

Parlons des paysages : de tous mangas confondus, les paysages de ce livre sont les plus BEAUX  que j’ai jamais vu ! Le trait de l’auteur colle parfaitement à l’ambiance du manga, aux personnages, aux décors, tout est détaillé… juste bravo à l’auteur !

En bref, je recommande ce manga aux amateurs d’œuvres biographiques et de voyages. Ne vous attendez donc pas à trouver des combats intergalactiques avec des méchants badass ni des yakuzas !

Les tomes sont disponibles au CDI pour les curieux. Sur ce, bonne lecture !

Références : pré-publié dans le magazine Harta en 2013 au Japon, ce seinen est édité chez Ki-oon depuis 2021. L’auteur se nomme Taiga Sassa, nouveau dans le manga n’ayant que ce titre à son compte.

Sassa, Taiga. Isabella Bird : femme exploratrice. Ki-oon, 2016. (Kizuna). Cote : BDM SAS

City hall, là où les histoires prennent vie !

Dans un genre steampunk, City Hall nous plonge dans un monde ancré dans l’industrialisation à la fin du XIXe ! Le mystère est assez présent mais gare à vous, ce manga a des allures de science-fiction pourtant son univers est bien plus sombre ! Les dessins se rapprochent de la BD et il ne ce lit pas dans le sens de lecture nippon que l’on connaît.
Les personnages principaux sont tirés de personnes réels tel Jules Verne représenté en tant qu’inventeur de génie un brin égocentrique ou Conan Doyle, un étudiant très observateur ayant du mal à avoir confiance en lui. Leur but est assez simple : arrêter Lord Black Fowl ! Ce mystérieux personnage qui terrorise Londres avec la puissance des terribles créatures prenant vie grâce à la
pointe de son stylo ! Jules Verne et Conan Doyle vont devoir s’armer de leur plus belle plume pour avoir la chance de découvrir qui se cache derrière toute cette terreur.
Personnellement j’ai vite pris goût à l’histoire même si c’est surtout les personnages qui mettent l’ambiance ! Jules Verne est hilarant à certains moments ! L’intrigue ne perd pas son temps et commence dès la première page. Tout dans le récit nous fait s’attacher ou détester les héros.
« City Hall » est le résultat de la collaboration entre deux auteurs français : écrit par Rémi Guérin et dessiné par Guillaume Guérin. C’est Ankama Edition qui c’est chargé de l’éditer à partir de 2012.
City hall / Guerin, Rémi ; Lapeyre, Guillaume. Ankama, 2012, 1 vol. (176 p.).
Cote : BDM GUE

L’atelier des sorciers, un manga qui va vous ensorceler !

Quoi de mieux qu’une fantaisie couplé à un univers extraordinaire avec une pointe de    sorcellerie et  des protagonistes attachants pour faire le grand saut dans le genre fantastique ?! Dans ce cas, L’atelier des sorciers est fait pour vous !
Avec ses graphismes époustouflants, l’intrigue est très bien mise en valeur et que dire de son héroïne tout aussi touchante qu’attrayante…une véritable dose de fraîcheur qu’est le thème mature du seinen ! Les avis positifs sont si nombreux que l’on ne peut plus rien en dire. En bref… un seinen très prometteur dont l’on attend beaucoup.
Ce manga raconte les aventures de Coco, qui n’est qu’une petite fille normale fascinée depuis toujours par ces êtres mystérieux que sont les sorciers. Un jour, sa route croise celle de Kieffrey, un de ses drôle de personnages. Celui-ci va alors user d’un de ses tours pour venir en aide à quelques personnes. Curieuse de savoir comment il va faire, Coco le suit en cachette et découvre le visage véritable de la magie. A son tour, Coco essaye d’employer ce pouvoir .Sans s’en rendre compte, celle-ci va user de la magie interdite ! Kieffrey, l’a prend alors comme disciple et décide de l’aider à
annuler le sort qui retient sa mère prisonnière. Coco va donc plonger dans un monde
complètement différent du sien où la magie fait parti de notre quotidien !
De mon point de vue, je n’aurai rien à dire d’autre que  génial ! Les dessins nous font
directement entrer dans l’univers de série, le développement des personnages se fait petit à petit mais de façon à ce qu’on apprécie davantage les héros. J’ai vraiment aimé la relation qu’entretient Kieffrey avec ses élèves et je vous l’avoue mon personnage favori est le ver-pinceau…
Le coté mature du seinen apparaît aussi au fur et à mesure du récit… Je vous le conseille
vivement ! Si vous qui me lisez êtes curieux de le lire voici les références:
L’atelier des sorciers est un manga seinen écrit et dessiné par Kamome Shirahama. Il est publié, en2016, dans le magazine Monthly Morning Two. La version française est édité par Pika Edition depuis 2018.
L’atelier des sorciers / Shirahama, Kamome. Pika édition, 2018, 1 vol. (203 p.).
Cote : BDM SHI