Marqués d’Alice Broadway

«Quand je me suis fait tatouer pour la première fois, j’étais plus âgé que tous mes amis

La première phrase du prologue de Marqués pourrait être lue dans n’importe quel livre sur la vie d’un ou d’une adolescent(e) ou même sur celle d’un adulte. Bien qu’il existe pléthore d’excellents livres là-dessus, il ne s’agit pas du tout de ce dont parle ce roman… Enfin dans un sens si… Disons que c’est compliqué, alors laissez-moi vous expliquer.

Marqués, Alice Broadway, éd. PKJ, 2018

Leora est une adolescente qui vient de perdre son père. Elle vit dans un monde dystopique où les humains se font tatouer le corps afin de raconter leur vie avec détails. Il est d’usage dans les hautes sphères de lire le livre de peau du défunt (sa peau est découpée afin de former un véritable livre recensant ses tatouages), mais lorsque Leora lit celui de son père, elle découvre que certains passages ont été réécrits et que son père cachait depuis toujours le tatouage affublé aux criminels.

La jeune femme va donc partir en quête de la vérité sur son père tout en conciliant les impératifs que lui impose la société, la remise en question de son mode de vie et la découverte de ses sentiments durant 282 pages qui vous tiendront en haleine, jusqu’à vouloir enchaîner directement avec le second tome (dont je ne dirai rien pour ne pas divulgâcher).

On peut aussi noter la magnifique couverture dorée et noire à la façon d’un tatouage qui rend ce roman on ne peut plus beau.

Bref je ne peux que vous conseiller de lire Marqués d’Alice Broadway (traduit de l’anglais) ainsi que sa suite Lumière.

Ghislain