Après une année d’interruption, la vie (f)estivale reprend ses droits dans les rues d’Avignon avec force costumes, musiques et spectacles. Durant une (longue) année les artistes et les compagnies n’ont pu jouer leurs spectacles «non essentiels». Et quoi de mieux pour montrer au monde la nécessité du théâtre que le Festival d’Avignon ? Nous voyons que vous mourrez d’envie d’en savoir plus, et bien lisez la suite de cet (excellent) article.

Se balader dans les rues bariolées d’affiches de spectacles, manger sous les guirlandes d’affiches de la place des Corps Saints ou encore se faire tracter nous avait manqué l’année dernière. Il faut bien avouer que le festival OFF avait mal débuté, alors que le In, lui, fonctionnait à guichets fermés. En effet jusqu’au 14 juillet, les spectateurs se faisaient rares, souvent un spectacle se jouait devant une poignée de personnes voire était annulé ; mais passée la fête nationale, les spectateurs sont venus profiter de l’un des plus importants festivals de théâtre du monde.

Certes les spectateurs et les compagnies étrangères se comptaient sur les doigts de la main. Certes l’instauration du pass sanitaire en fin de festival en a mécontenté plus d’un. Certes le port du masque dans une salle non climatisée sous 32°C a pu être difficile. Certes tous les théâtres n’ont pas joué le jeu des consignes sanitaires, préférant le profit à la santé collective. Mais le festival a tout de même été un succès.

Pour fêter ce retour nous sommes donc allés voir pour vous, chers lecteurs, plusieurs pièces qu’avaient gardées à l’abri de la crise sanitaire les compagnies de théâtre empêchées d’exercer leur art. Vos lycéens-journalistes préférés ont donc vu, jugé, apprécié une dizaine de pièces qui vous seront dévoilées dès la semaine prochaine. Alors à très vite !

Pauline et Ghislain