1. La solitude existentielle : la solitude existentielle concerne le fait que la subjectivité se trouve seule face à l’angoisse, à la souffrance, à la maladie ou à la mort. On meurt toujours en première personne. On ne peut pas mourir à la place d’une autre personne, ni éprouver ce qu’elle éprouve.

1.1. La solitude peut être recherchée pour se connaître soi, pour être en capacité de réflexivité, de se constituer comme un sujet libre. La subjectivité peut avoir besoin de solitude pour prendre ses décisions à distance des pressions sociales.

1.2 Mais la solitude existentielle peut être également fuie. Dans ce cas, le risque peut-être une existence superficielle : c’est le divertissement. La subjectivité s’entoure constamment de personnes pour éviter de penser au sens de son existence.

2. Le deuxième type de relation à autrui peut-être l’intersubjectivité. On la trouve en particulier dans les relations dialogiques.

2.1. Ce sont des relations marquées par l’égalité et le respect mutuel.

2.2. L’intersubjectivité permet à la subjectivité de se décentrer et de s’éprouver. Il n’est pas toujours certain que le sens que la subjectivité souhaite donner à son existence soit tenable. Le dialogue avec une autre personne peut l’aider à prendre conscience des limites de sa position ou au contraire conforter la subjectivité dans son projet.

3. Un troisième type de relation se sont les rapports de réification. Dans ce cas, la subjectivité cherche à traiter l’autre comme un objet ou est menacée par autrui d’être réduite à un objet.

3.1. La réification peut intervenir dans des relations telles que la violence physique ou sexuelle, la violence psychologique, marquée par la menace ou la contrainte, la manipulation ect…