A lire dans « L’année stratégique 2016 » (sous la direction de P. Boniface) un excellent article signé K Bitar intitulé « Entre retranchement et percées diplomatiques, la doctrine Obama à l’épreuve ».

On y trouve notamment une référence à l’essai  de l’ universitaire américain S. Sestanovich  « Maximalist : América in the Worl from Truman to Obama » .

« Dans son livre rapidement devenu une référence, l’auteur  offre une lecture de la politique extérieure des EU fondé sur une typologie qui distingue les maximalistes (H Truman, JF Kennedy, Lyndon Johnson, R Reagan, GW Bush) des adeptes du retranchement. (D Eisenhower, R Nixon, J Carter, B Obama). Les premiers croient en la possibilité de façonner le monde en utilisant l’outil militaire. Ils sont prêts à risquer la guerre, sont souvent interventionnistes et parfois unilatéralistes.Les seconds sont plus conscients des limites du hard power et des contraintes budgétaires. Ils optent pour le multilatéralisme et le « Nation-Building at Home ».Le maximalisme peut permettre d’engranger de grandes victoires  (R Reagan face à l’Union soviétique) ou de monumentales défaites (GW Bush et la guerre d’Irak).L’auteur introduit aussi une analyse cyclique : au-delà des différences de tempérament entre les présidents, les phases de maximalisme sont systématiquement suivies de période de repli. (Eisenhower après la guerre de Corée, Nixon après le Vietnam, Obama après l’Irak).

Cette analyse présente le mérite d’une approche transversale du chapitre de terminale qui n’obéit pas nécessairement aux découpages habituels (Guerre Froide, etc…).

On peut s’inspirer de ces propos pour concevoir une frise chronologique

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