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Lundi 29 avril 2013

Montée au Vésuve :

Après une nuit difficile , courbatures et sommeil en pointillé pour les adultes et certains élèves . D’autres ont été plus agités, se déplaçant, riant et parlant à haute voix, nous obligeant à de nombreuses réprimandes …

Nous arrivons à Pompéi vers 9 heures, et une navette nous conduit au Vécuve ; la route est étroite et assez vertigineuse, les virages sont négociés avec maestria par le chauffeur italien, dont les 3 portables sonnent sans arrêt ; il répond tout en conduisant… Premier aperçu de la conduite italienne…

Heureusement qu’il connaît la route par coeur !

La navette nous conduit jusqu’au parking du Vésuve, à 1000 m d’altitude.

Le temps est déjà chaud, l’ascension jusqu’au bord du cratère éprouve les corps fatigués… Les peaux non protégées commencent à brûler, et la soif guette les moins prévoyants, qui n’ont pas ou plus de bouteille d’eau dans leur sac…

Les plus courageux vont faire le tour du cratère avec un guide, pendant que le reste du groupe fait des croquis.

Paysage somptueux, avec aperçu sur toute la baie de Naples, depuis l’île d’Ischia jusqu’à l’île de Capri ; le paysage se dessine sur le fond de la mer, légèrement voilée malheureusement par la brume de beau temps.

Nous foulons un sol lunaire, composé de petits gravillons d’un brun rougeâtre ; beaucoup de poussière également. Le guide nous fait parcourir le tour du Vésuve, « nouveau volcan » issu des dernières éruptions du XVI° au XX° siècle ; on aperçoit encore en contrebas une coulée de lave datant de la dernière éruption de 1944. Ce type de volcans alterne des phases de repos avec des éruptions « mineures », avec un écoulement de magma sous forme de laves. Le cycle se clôt par une éruption majeure de type explosif, beaucoup plus dangereuse, comme celle qui détruisit Pompéi en 79 après Jésus Christ.

Heureusement, les vulcanologues surveillent en permanence les lieux et une éruption est devenue prévisible…car la population habitant à proximité s’élève à plus de 2 millions…

Le guide nous montre les restes de l’ancien volcan, beaucoup plus important, qui « explosa » en 79 ; il est nommé le mont Somma et faisait à l’époque plus de 2500 mètres.

Chaud, l’après midi fut chaud !

L’après midi se déroule sur le site de Pompéi ; la chaleur se fait plus lourde encore, et atteindra les 30°C. Nous arpentons rapidement les rues de la cité pour rejoindre la villa des Mystères. Cette villa suburbaine a appartenu à un riche viticulteur et renferme des fresques uniques ; notamment la fresque représentant les mystères de Dionysos, dieu du vin.

Cliquez ici pour un accès direct aux pages réalisées par les élèves sur les détails de cette fresque, voir les pages sur la Villa des mystères.

La fatigue se fait ressentir, mais les élèves suivent tout de même le rythme, nous n’avons perdu personne dans le dédale des rues pompéiennes ; quelques élèves se sentant moins bien sont restées à l’ombre sur le Forum avec M.Guyon.

C’est à cet endroit que nous attendent deux guides qui prennent en charge les élèves par demi-groupes au retour de la villa des Mystères. Elles nous font voir les principaux monuments constitutifs de la ville romaine. D’abord le Forum, place publique et coeur de la cité, avec les monuments municipaux, les marchés, tribunaux et temples. Puis une rue commerçante, avec ses boutiques et « thermopolia », les fast-food de l’époque, où venaient manger les Pompéiens peu fortunés, dont les logements étaient dépourvus de cuisine. Enfin une maison à usage professionnel, une foulonnerie (blanchisserie). Quelques cris horrifiés saluèrent l’annonce du produit utilisé pour détacher les étoffes : l’urine de chameau, ou à défaut humaine ; à défaut d’être parfumé, ce détergent ne comprenait peut-être pas tant de produits toxiques que les nôtres !

Nos dirigeants désireux d’apurer la dette devraient peut-être suivre l’exemple de l’empereur Vespasien, qui établit même un impôt sur le précieux liquide ! A ceux qui fronçaient le nez, il avait coutume de répondre « Pecunia non olet » : l’argent n’a pas d’odeur…

Retour long et pénible :

Juste le temps pour les élèves de faire quelques achats de glaces et autres babioles, de prendre un verre pour les professeurs, nous reprenons le bus pour achever le voyage vers l’hôtel. La route longe une côte rocheuse, offrant de superbes panoramas, mais les virages causent quelques malaises, conjugués à la chaleur endurée toute la journée et à la fatigue accumulée.

Finalement, nous n’entrerons en possession de nos chambres que vers 20h30, suite à une fin de parcours particulièrement rocambolesque. En effet, la route d’accès à l’hôtel n’est pas accessible aux bus, la route doit être coupée et nous devons téléphoner à la police qui vient nous escorter. Malgré cette aide, la conduite dans les virages se fait au millimètre et Olivier notre chauffeur virtuose est récompensé par de chaleureux applaudissements.

L’installation se fait dans les chambres, avec des doubles pour les élèves et deux accompagnateurs, qui furent assez galants pour laisser les trois simples aux trois accompagnatrices ! Merci à eux !

Après cette longue journée, douche, repas et au lit ! Ni le temps ni la cruauté de faire faire aux élèves le compte rendu de cette première journée.

Tout le monde est épuisé, et la nuit a été fort heureusement beaucoup plus calme et reposante que la précédente !

C.Perrin


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