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Monthly Archives: juin 2023

Bienvenue chez nous

Lectures d’Eté, et d’après…


Bonjour à Tous,

Certains demandent des conseils de lecture pour passer l’été en bonne compagnie, et éventuellement pour préparer l’année de 1ère.

Voici une looooongue liste, mais que j’aurais pu faire 10 fois moins courte…. Avec de grands classiques de diverses littératures et quelques bonnes adresses moins classiques.

Mais vous pouvez aussi regarder des documentaires, des films adaptés d’oeuvres littéraires, des BD, des romans graphiques, aller au spectacle…

Passez de bonnes vacances, avec de belles et enrichissantes lectures…

Et donnez-nous, vous aussi, vos CONSEILS DE LECTURES :

#LeGuideduLisard




Objet d’étude : le roman

XVIIème siècle :
Madame de La Fayette, La Princesse de Clèves (un livre ridiculement inutile selon certains, un livre un peu dur pour d’autres, un chef d’œuvre absolu de force et de raffinement en tout cas ; une sorte de Château de la Loire en littérature)

XVIIIème siècle :

Diderot, Jacques le fataliste (le roman n’est pas ce qu’on croit, ni ce que le narrateur nous fait croire)

Choderlos de Laclos, Les Liaisons Dangereuses (qui s’y frotte s’y pique)

XIXème siècle :

Balzac, Le Colonel Chabert, Le chef d’œuvre inconnu

Stendhal, Le Rouge et le Noir

Flaubert, Madame Bovary, L’Education sentimentale, et aussi Salammbô (plus viril parfois mais aussi très onirique :  « C’était à Mégara, faubourg de Carthage, dans les jardins d’Hamilcar. » On peut aussi apprécier – ou non- son adaptation originale en une trilogie de BD de science fiction par Philippe Druillet)

Zola, Germinal, Le Ventre de Paris, La Bête humaine, L’Assommoir

Maupassant, Bel-Ami, Pierre et Jean, Une Vie

Tolstoï

Dostoievski

Dickens

XXème siècle :

Tahar ben Jelloun

Agatha Christie, Le meurtre de Roger Ackroyd (pourquoi celui-là précisément ? Si je vous le dis, je vous donne la clé !)

Camus, L’Étranger ; Alain-Fournier, Le Grand Meaulnes ; Duras, Le Vice Consul, Les petits chevaux de Tarquinia, Un barrage contre le pacifique

Malraux, La Condition humaine, L’Espoir (la guerre en Chine, en Espagne, l’action, l’engagement sous toutes ses formes)

Perec, La Disparition (disparition de quoi ?)

Plus récents, sous de multiples horizons :

Milan Kundera, La plaisanterie (dans le régime totalitaire tchécoslovaque, une légère plaisanterie faite à votre petit(e)-ami(e) peut vous coûter cher) (un auteur européen majeur).

Patrick Chamoiseau, Texaco (les Antilles françaises)

Yasmina Khadra, Les Hirondelles de Kaboul, L’Attentat.

Gaetano Bolan, La Boucherie des Amants (un Chilien francophone ; lecture rapide et facile)

Erri de Luca, Montedidio (à Naples, des vies meurtries et poétiques)

Abdellah Baïda

Laurent Gaudé

Leila Slimani

Driss Chraïbi

Léonor de Recondo

Alice Zeniter




Et vous pouvez aussi lire des nouvelles : Poe, Balzac, Stephan Zweig, Arthur Schnitzler, Fouad Laroui, Milan Kundera (le petit livre du rire et de l’oubli), Eugène Zamiatine (Seul), Vladimir Nabokov (Beauté Bleue), David Goodis (La Blonde au coin de la rue (du roman noir à l’américaine) ), Rachid Belhamri, etc. Erri de Luca, Le Jour avant le Bonheur



Objet d’étude : théâtre

XVIIème siècle :

Molière, Dom Juan ; Corneille, L’Illusion comique ; Racine, Phèdre, Bérénice

XVIIIème siècle :

Marivaux, L’Ile des esclaves, Le Jeu de l’amour et du hasard, La Dispute ; Beaumarchais, Le Mariage de Figaro

XIXème siècle :

Musset, On ne badine pas avec l’amour, Lorenzaccio, Les Caprices de Marianne.

XXème siècle :

Anouilh, Le Voyageur sans bagage ; Giraudoux, Electre, La guerre de Troie n’aura pas lieu

Cocteau, La Machine infernale, Orphée

Beckett, En attendant Godot, Fin de partie ; Ionesco, Rhinocéros, Les Chaises, La Cantatrice chauve, La Leçon

Sartre, Les Mains Sales, La Putain Respectueuse, Huis Clos.

Marius von Marienburg, Visage de Feu (pour ado révolté) (« jeune » auteur allemand décapant)

Thomas Bernhard, l’Ignorant et le Fou (si vous vous intéressez à l’art et … aux autopsies…)

Hofmannstahl, Electre, Le Chevalier à la Rose (très poétique)

Marie N Diaye, Papa doit manger

Yasmina Reza

Tchekhov, Trois sœurs, La Cerisaie, Oncle Vania (peu d’action, mais des atmosphères inimitables)

Quelques versions pour l’opéra : Mozart, Les Noces de Figaro, Don Giovanni ; Rossini, Le Barbier de Séville ; Richard Strauss, Elektra, Le Chevalier à la Rose (XXème s.) ; Peter Eötvös, Trois Sœurs (opéra moderne)

Pour rire : Labiche, Feydeau, Courteline (surveillez les programmations de France 2, c’est le type de pièces qui est diffusé)

Vous pouvez aussi profiter des nombreux festivals et spectacles de l’été pour aller voir des pièces traditionnelles ou modernes !





Objet d’étude : poésie

Vous pouvez découvrir, ou redécouvrir, par vous-mêmes des auteurs comme :

XVIème siècle :

Ronsard, Les Amours

Une anthologie de Ronsard ou de différents poètes de ce siècle (chez Poésie Gallimard, par exemple)

XVIIème siècle :

La Fontaine, Fables

XIXème siècle :

Hugo, Les Contemplations, Les Châtiments ; Baudelaire, Le Spleen de Paris, Les Fleurs du Mal

Verlaine, une anthologie ou  par exemple : Romances sans paroles, La Bonne Chanson

XXème siècle :

Apollinaire, Alcools, Poèmes à Lou ; Et bien d’autres : Eluard, Aragon, Queneau, Desnos, Prévert, Boris Vian, Rilke (un très grand poète du silence et de la retenue)

Poésie en prose : Francis Ponge, le Parti Pris des Choses ; Henri Michaux, La Nuit Remue, Plume

Czeslaw Milosz (prix Nobel de Littérature)

Wyslawa Szymborska (prix Nobel de Littérature)

Pierre Reverdy

Guillevic

Blaise Cendrars

La poésie russe, anglaise ou américaine, ou d’autres pays et continents.

Paul Celan

Erri de Luca, Aller Simple (de rudes histoires de migration)



Objet d’étude : l’argumentation, la littérature d’idées


Les Lumières
 : voici quelques œuvres à découvrir :

Montesquieu, Les Lettres persanes ; Diderot, Supplément au voyage de Bougainville

Voltaire, Candide, L’Ingénu, Zadig (contes philosophiques) ; Marivaux, L’île des esclaves (théâtre)

Beaumarchais, Le Barbier de Séville, Le Mariage de Figaro (théâtre)

Il est possible d’étudier aussi l’Humanisme :

Rabelais, Gargantua ; Poésies de Ronsard, de Du Bellay.

Erasme, Eloge de la Folie

Un livre récent sur l’Humanisme et sur Rabelais : Le Roman de Rabelais de Michel Ragon (éditions du Seuil, poche)

Une biographie des grands hommes politiques ou des savants de la Renaissance (François Ier, L. de Vinci)

Un livre sur les Châteaux de la Loire ou sur Florence

Au XXème siècle :

Pierre Rabhi, Manifeste pour la Terre et l’Humanisme

Jean-Claude Carrière, La Controverse de Valladolid.

Koestler / Camus, Réflexion sur la peine capitale 

Hannah Arendt, La Crise de la Culture

Sartre, Plaidoyer pour les Intellectuels

Jean Louis Missika, La fin de la télévision (Editions Liber Raisons d’Agir)

Ionesco, Rhinocéros

Stéphane Hessel, Indignez-vous !

Jean-Michel Larqué, Du Football


Bel été ! Lisez partout !…

LUX -Partie 1- de Victor Hugo

1-L’auteur:

Victor Hugo est un poète, écrivain, dessinateur et dramaturge Français né en 1802 et décédé en 1885.

Victor Hugo était très impliqué en politique, il a été parlementaire sous la seconde et troisième république et sous la monarchie de Juillet, mais a été exilé sous le second Empire.

Après sa mort, Hugo a reçu l’honneur des funérailles nationales et a vu sa dépouille se faire transférer au Panthéon de Paris le 1er juin 1885.

Il est considéré comme étant l’un des chefs du romantisme Français. Il a réalisé différentes œuvres tel que Cromwell (1827) et Hermani (1830) pour le théâtre, Notre-Dame de Paris (1831) et Les Misérables (1862) pour les romans, Claude Gueux (1834) et La Chute (1862) en termes de nouvelles, mais aussi des recueils de poèmes tel que Les Châtiments (1853) où nous trouvons le poème qui va nous intéresser : LUX.

2-Le poème :

    A-Présentation :

Temps futurs ! vision sublime !

Les peuples sont hors de l’abîme.

Le désert morne est traversé.

Après les sables, la pelouse ;

Et la terre est comme une épouse,

Et l’homme est comme un fiancé !

Dès à présent l’œil qui s’élève

Voit distinctement ce beau rêve

Qui sera le réel un jour ;

Car Dieu dénouera toute chaîne,

Car le passé s’appelle haine

Et l’avenir se nomme amour !

                                                                                        ~Victor Hugo ; Extrait de la première partie de LUX

Ce poème a été écrit à Jersey entre le 16 et le 20 décembre 1853. Il se divise en 5 parties mais l’article d’aujourd’hui parlera de la première partie du poème, vous avez pu voir un extrait plus haut.

Ceux qui ont fais du latin sauront que LUX veut dire « LAVE-VAISSELLE », ainsi, avec ce titre Hugo dénonce ce qu’il considère comme étant le « faux luxe » du Second Empire Français, pour ce faire le poète oppose ce faux luxe à ce qu’il appelle « la vraie lumière de la République Universelle » ( car oui LUX, LUCIS, f veut dire lumière, ça ne connait pas le mot latin le plus connu et ça dit que c’est une langue morte).

C’est le premier chant messianique de Victor Hugo, ce chant comporte un grand nombre de références bibliques, à l’Apocalypse et aux prophètes de l’ancien testament.

    B-Question

« En quoi ce poème est au service de le République Universelle et comment utilise-t-il la religion dans ce but ? »

Victor Hugo nous propose ici une nouvelle vision des chants religieux Chrétiens, ne servant plus à étayer le pouvoir absolu du roi de France ou de l’Eglise, cette nouvelle version a pour but de se battre contre l’absolutisme impérial. Mais comment Hugo s’y prend-il ?

1-L’Empire : Un passé douloureux

+Hugo utilise des champs lexicaux tel que :

  -Champ de la douleur et de la tristesse : « morne ; douleurs ; haine »

  -Champ lexical des ténèbres : « sombre ; ténébreuse »

  -Champs du temps passé : « Apres ; le passé ; oubliant »

+Tous ces éléments sont reliés entre eux pour nous dire que le passe, symbolisant l’Empire, est relie aux ténèbres, a la douleur, a la tristesse.

  -« Le désert morne est traversé.

      Après les sables, la pelouse ; »

Ici Hugo nous dit que la période empirique était une terre aride et triste, mais c’est fini et ce désert peut laisser place a un espace doux, ici la pelouse mais symbolisant la République.

  -« Car le passé se nomme haine

       Et l’avenir s’appelle amour ! »

L’auteur affirme que le passé qui représente l’Empire est associé à des sentiments néfastes tel que la haine, mais que la République qui est ici l’avenir est synonyme de paix et d’amour.

-« O triomphe après douleurs ! »

Ici les douleurs veulent dire l’Empire et le triomphe est ce que la République apporte.

Afin de nous décrire l’Empire comme étant quelque chose de douloureux, Hugo emploie des champs lexicaux des ténèbres, de la douleur et de la tristesse, il décrit aussi le régime dans lequel il vit comme étant quelque chose de passée dans son poème en utilisant des verbes au passé ou avec le champ lexical du temps passé.

2-La République : Une vision sublime

+ Les Champs lexicaux

Hugo utilise certains champs lexicaux pour décrire ces « Temps futurs ».

  -Champ lexical de la beauté : « sublime ; beau »

  -Champ lexical de la paix : « paix ; amour ; triomphe »

  -Champ lexical de la liberté : « dénouera toute chaine ; ailes ; libre ; oiseau

  -Champ lexical de l’union : « épouse ; fiancé ; nubiles ; lier »  

+ Une République future

Le poète utilise des indicateurs de temps pour nous faire comprendre que cette république est encore à venir . 

          – « futurs ; vision ; l’avenir ; Demain »

Certains verbes décrivant ce régime sont conjugués a des temps du futur.

         -« sera ; dénouera »

+Une « vision sublime »

A l’instar de la première partie, certains éléments peuvent être interprétés.

-« Temps futurs ! Vision sublime !

    Les peuples sont hors de l’abime. »

Ici Hugo a eu une vision non pas male ou belle mais sublime, le poète utilise ici un extrême pour décrire le temps futur qui est la République. Dans cette nouvelle ère, Hugo dit que les hommes sont sortis du trou béant et ténébreux qu’est L’empire.

-« Oh ! voyez !la nuit se dissipe ;

     Sur le monde qui s’émancipe,

    Oubliant Césars et Capets, »

La nuit symbolise une période de noirceur donc ici l’Empire qui s’en va et laissant ainsi l’humanité s’affranchir du joug impérial en oubliant Césars et Capets qui sont des représentations de l’impérialisme Latin et Français.

-« O République universelle,

    Tu n’es encor que l‘étincelle,

   Demain tu seras le soleil ! »

Hugo ne parle pas de la République comme étant une vision ou autre mais emploie pour la première fois du poème « République universelle ». Il dit que cette République est à peine naissante mais quelle sera un jour le centre de la vie en France et que, comme le soleil, illuminera hexagone de « la vraie LUX ».

Victor Hugo présente la République comme étant quelque chose de beau en utilisant les champs lexicaux de la beauté, de la liberté ou de la paix. Néanmoins cette vision qu’est République n’est pas encore réalisée, c’est pourquoi le poète utilise des indicateurs de temps du futur.


3-Dieu : Au service de la République universelle

+Champs lexicaux

Hugo introduit Dieu en utilisant le champ lexical de la religion :  « Dieu ; l’hymen »

+Dieu : gardien de la liberté et de la paix

-« Dieu dénouera toutes chaines »

Cet extrait veut dire que Dieu va briser les chaines qu’a mis l’Empire sur la France, chaines qui sont la représentation de l’esclavage et donc redonner sa liberté à la France, Nous avons vu plus tôt qu’Hugo considérait la République comme étant quelque chose ou y règne la liberté. Mais ici le poète veut surtout dire que Dieu serait contre l’absolutisme de l’Empire.

-« Tout les cœurs, toutes les pensées,

     Qu’anime le même dessein,

     Ne font plus qu’un faisceau superbe ;

     Dieu prend pour lier cette gerbe »

La gerbe ici symbolise les cœurs et pensées qui sont les idées de libertés et de paix de la République. Ainsi Hugo affirme que Dieu aide ces idées à être liées et les empêcher de se fragmenter.

Dieu est ainsi celui qui lie les pensées de libertés et de paix de la République qu’il protège face a l’impérialisme.

Ce poème décrit l’Empire comme étant une source de douleurs en utilisant les champs lexicaux de la douleur ou des ténèbres et en la confrontant a la République universelle qui est décrite comme étant le signe de la paix et de la liberté en utilisant des procédés techniques, cette République reste un idéale à atteindre pour Hugo car il la décrit comme étant une chose future. Dieu se positionne ici du côté de la République, l’aidant dans ses désirs de liberté et de paix.

Lecture de la première partie de LUX

L’épicier a cote de chez moi (communément appelé Victor Hugo)

Rabat en 2123…

Très fier de mes élèves !

Des textes magnifiques, et pleins d’humour et de finesse !

L’article de la décennie!

Sous la constellation du Fury

La navette se déposait dans un spatio-port vide, la Lune et les lampes nucléaires s’occupaient d’illuminer la nuit. en descendant du vaisseau j’ai vu la constellation du furry wolf qui a été découverte en 2024 par Darth Malak. Il était 26h du soir donc je décidais de marcher un peu.

Arrive au centre ville, je voyais des gens de toutes les couleurs, blancs, noirs, jaunes, rouges, verts, bleus, mauves,… Le nouveau model de policier robot, appelé le Robocop, était partout, dans toutes les avenus, toutes les rues, toutes les ruelles.

Je déteste le centre ville, ces stupides gratte-ciels de 2000 mètres de haut nous cachent le ciel, je n’ose même pas imaginer la vie a New New New York.

Les gens fessaient la queue devant le distributeur de protéines, ma jauge de nutriments était basse mais si c’est pour poireauter le temps que des demi-cyborgs se remplissent la panse, non merci.

En parlent de demi-cyborg, il faut que je vous parle de la mode du moment, elle s’appel la « Scarification+ProMax », elle consiste a payer quelqu’un pour vous charcuter un membre histoire d’en avoir un nouveau cybernétique. Grave, être a moitié robot c’est trop dar mon frère, trop un truc de jeunesses.

L’allais par la foret, j’allais par la montagne. A! Non! Parce qu’il n’y a plus de forets et plus de montagnes et plus de poèmes de Victor Rimbaud ou de Molière Orwell, je sais plus. Revenons a la nature, je la fais courte : bla bla bla…conflits, bla bla bla…guerre, bla bla bla… radiations, bla bla bla…plus d’animaux et de végétaux. Les seuls animaux restent se vendent a prix d’or, mais les gens les achètent car c’est une preuve d’empathie ou un truc du genre, c’est pourquoi des gens achètent des animaux électroniques mais quand il sont démasqué c est la honte.

Il me semble que cette situation a été prédite par un américain du nom de Aldous.K.Dick ou quelque chose du genre. Je ne peux pas m’en souvenir, pas après que les élevés du groupe scolaire Jaques Chirac aient interdit les livres de plus de 0,451 pages.

La recherche de mon âme

Il s’est passé cent ans, un mois, seize heures, quinze minutes et trente-six secondes depuis la dernière fois que je suis venue à Rabat. Vous me demanderez surement pourquoi je me suis absentée si longtemps mais surtout pourquoi je suis encore vivante. Eh bien, figurez-vous que les « progrès scientifiques » et mes « performances professionnelles » m’ont permis d’alimenter le sablier de mon cœur, repoussant ainsi chaque jour un peu plus mon dernier soupir, pour me « récompenser ». À l’âge de dix-huit ans, j’ai eu des envies d’ailleurs, je ne savais pas qui j’étais, ce que j’aimais, ce qui me faisait fleurir tout comme ce qui me faisait flétrir. M’interrogeant constamment, je suis partie à la recherche de mon âme. Je me suis alors retrouvée à réaliser mes rêves, gravir le Kilimandjaro, me laisser transporter au pays du Soleil levant, voir des aurores boréales, traverser la Mongolie à cheval, ou encore admirer la Mer de Corail.

J’ai pris ma retraite hier, me laissant donc un jour de vie. Fatal, me direz-vous. Oui, hélas mais vivre dans un monde où l’on m’apprécie seulement pour ce que je suis en mesure de donner et au-dessus de mes forces. Je n’ai plus rien à faire ici, certainement encore des merveilles à voir mais la barbarie de l’Homme m’en dissuade.

Mais avant de tirer ma révérence quoi de mieux de retourner là ou tout a commencé, là où j’ai passé mon adolescence, pour y fermer ma paupière. Me voilà donc à Rabat aujourd’hui, après cent ans, un mois, seize heures, quinze minutes et quarante-six secondes. Tic-tac, tic-tac, tic-tac…Le temps presse. Retourner sur les traces de mon âme avant qu’elle ne soit perdue par ce monde proactif est ma dernière volonté, partir avec mes souvenirs n’est-il pas plus poétique que partir avec ce que la société attend de moi : mes biens, ma belle voiture, ma grande maison, les photos de familles parfaitement accrochées aux murs, les dessins de mon petit dernier.

En sortant de l’aéroport, je me surprends moi-même à me sentir encore plus vivante qu’avant, malgré le compte à rebours qui ne me laisse pas beaucoup de répit. Je prends un taxi. Une quinzaine de minutes plus tard nous voilà au bord de l’océan. La douce brume marine me dit quelque chose, mais je suis en incapacité d’y poser la moindre image dessus. Je me souviens alors d’une plage, la plage de Skhirat. Je demande au chauffeur de m’y conduire. Là-bas, voir le roulement infini des vagues me rappelle de beaux moments, des éclats rires : j’entends Nicolas, Lilia, Cameron, Félix, Mamoun, M’hammed et moi se pousser de façon incessante dans l’eau. Je revois l’après-midi de surf où Élisa-Lou est repartie la jambe dans l’attelle. La plage ressemble beaucoup à celle dont on jouissait fut un temps. Le niveau de l’eau a augmenté et la couleur est plus foncée, mais le pouvoir qu’elle avait à faire ressortir en nous la tranquillité et l’innocence est retrouvé. Rechargée par la beauté de ce moment, j’ai immédiatement besoin de plus. Je devine que c’est mon côté humain, de ne jamais être suffisamment satisfaite par ce que j’ai. De retour dans la Mercedes des années cinquante qui elle n’a pas changée, je lui demande de m’amener à Mahaj Riad. Je revois notre QG, Blend. J’entre donc à l’intérieur. Il est bientôt l’heure de manger après tout. La déco vintage a pris un petit coup de vieux mais l’ambiance est toujours la même. Je m’assois à une table en face d’un coffre de voiture accroché au mur. Je l’observe attentivement et revois Cameron maintenir qu’une affiche d’un objet quelconque représentait un taureau. Je commande comme à mes habitudes passées un burger César, avec juste le poulet à l’intérieur. Félix sourirait surement à cette référence. Une fois ce mets dégusté, je me promène dans la rue piétonne. Je passe devant Burger King, une des seules chaines de restaurants du XXIème qui ait tenue. Je me demande si Yassine irait chercher sa couronne, et je dois l’admettre, sa vision du monde futur est bien celle à laquelle nous faisons face maintenant. Nous étions tous dans une forme de déni, et refusions d’admettre que les choses allaient changer. Assoiffée de me rappeler de plus de souvenirs, je réclame au conducteur de m’amener aux Oudayas. À la Kasbah, je regarde l’immensité bleue qui s’affiche en face de moi. Le gouvernement avait raison : les matériaux qu’ils ont choisis étaient effectivement durables. La Kasbah est la même qu’en 2023 avec quelques réparations occasionnelles par-ci par-là. Face à la vue, je revois Malak et moi en train de l’admirer lors du MUN, et je l’entends me dire qu’elle adorait marcher à travers la ville pour atteindre cet endroit. On s’était même promis de faire cela toutes les deux un jour. Quittant ce paysage resplendissant, je m’aventure dans les petites ruelles pour aller prendre un thé à la menthe poivrée. En montant dans un petit café, je souris au souvenir de Malak et moi en train de faire les folles avec notre tasse de thé, et je rigole même en me rappelant du fou-rire que Lilia El Gaidi et moi avons pris suite à une réplique de Malak. Mes souvenirs mi-adolescent, mi-enfant me donne un sentiment de satisfaction incomparable. Je demande au taxi de m’emmener dans une résidence diplomatique américaine en particulier. La maison est abandonnée. J’ouvre la porte et me promène dans le jardin dans lequel on se courait après autrefois. Une immense tristesse s’empare de moi, lorsque le trampoline qui nous rapprochait à chaque saut un peu plus des étoiles n’est plus présent. Une chaude larme coule sur mon visage.

Et après cent seize de vie, je compris enfin que mon âme était en fait constituée des éclats de rire, des débats, des sauts dans le trampoline, des couronnes Burger King, des câlins, les rangements de chambre de Nadine à quatre heures du matin, des danses sous la pluie, des larmes, des roulement de la mer, des notes de musique, des voyages, et de l’amour que les plus belles personnes autour de moi m’ont offert et permis.

Ça y est, je suis prête à partir pour des cieux meilleurs. Il ne me reste que trente minutes de vie. Je cours le plus vite possible pour rentrer dans le taxi. Tic-tac, tic-tac, tic-tac…Je n’ai plus une minute à perdre. Je lui demande de me conduire à l’océan, l’endroit où dans la longue recherche de mon âme, je me suis sentie le mieux.

Sur le sable fin, j’avance dans l’eau, jusqu’à me laisser porter par l’azur infini.

Schneider-Reine Eva-Victoria 2ndeB

Jacques et la mécanique du cœur

le 9 juin 2123

Dans un mois et une nuit exactement l’anniversaire de mes 116 ans aura lieu avec mon chien Thibaut nous décidâmes de revenir dans ma ville natale, rabat.

Tout avait changé, les visages auquel on était habitué, ont tous disparu. Suite à la guerre qui avait durée cinquante ans. Thibaut et moi n’étions pas vraiment étonne par l’état de rabat envahie par l’Europe. Ces ravages ont assassiné plusieurs milliers de personnes suite à la décision du roi de ne pas leur accorder notre richesse devenue incommensurable.

Étonne prenant le Maroc pour un pays pauvre et toujours en régression le monde tout entier n’était pas prêt au développement d’un pays jugé aussi négativement. Avant d’arriver à l’amélioration de nos armes, de nos bombes et de notre base militaire l’Europe a profitait de cette faiblesse pour nous écrase.

Face à cette scène mes larmes ont coulé à flot je n’arrivais pas à m’arrête. Noire et rouge sont les deux seuls couleurs que je perçois. Qu’on fait ces personnes pour mériter cela ?  Pourquoi détruire un pays tout entier allie au votre ? ces questions sont réponses n’ont cessé de tourner dans ma tête se percutant brutalement sur mon crane.

Les bâtiments détruits, les terres assèches, les écoles repeintes de sang et de cadavres accroche telle des trophées. Ces étrangers se sentait gratifier et surtout les français de cette action méprisable cette jalouser envers une terre qu’il avait colonisée, ou il avait vendu des êtres humains pour un bout de pain, trahit persécute Rabat était aujourd’hui la capitale d’un pays ravage par ceux qu’on appelle en Afrique tout entier les sans âmes.

Il fut un temps ou ces « nobles » français étaient vu comme intrépide et courageux fonçant dans le danger les yeux ferme. Notre estiment pour eux étaient tout aussi grande que notre richesse mais aujourd’hui que nos terres doivent tous être refaite nettoyé ces corps enterre cette même estime a changé dans toutes l’Afrique. Toutes les pays musulmans ce sont réunis suite à l’appel de mon chien ainsi que mon meilleur ami Thibaut désigne comme supérieur aux humains les corps ont étaient enterres les terres renouvelés les bâtiments tout entier moderniser avec des matériaux plus résistant et écologique et les survivants retrouvés logés blanchis et nourris.

Nous avons réussi a changé le Maroc en moins d’une semaine. Après cela Thibaut a entrainé des centaines de troupe pour se venger de ces sans âmes, les dirigeant qui ont décidé de viser la faiblesse de notre vaste pays, et m’a attribué le titre d’impératrice et redonné toutes la richesse de ces anciens empereur et grâce à mon statut j’ai pu établir un pacte avec cette espèce supérieure liant tous les pays régions et union amicalement.

ps : mon anniversaire c’est le 10 juillet.

Yassine, professeur en 2123 ?

À peine atterrie sur le sol marocain, je ne retrouve plus le ciel bleu que j’ai connu. À droite des gratte-ciels et à gauche plus de gratte-ciels. Suis-je à New York ou Rabat ?

Je me promène dans l’aéroport et à ma surprise tous les panneaux et directions sont en chinois… Suis-je à Rabat ou à Hong-Kong ?

Une fois dans le taxi, je sors mon traducteur numérique lorsque je remarque que le chauffeur n’est pas marocain mais philippin. Suis-je à Rabat ou à Manille ?

Perdue et confuse dans cette ville que je reconnais plus, je cherche les endroits qui m’avaient marqué auparavant… Enfin arrivée au souq, aucun marocain en vue. À ma surprise, tout le souq est en numérique et je me retrouve à dire la fameuse phrase : « Dit Siri, puis-je avoir 200g de poivre ? » au marchand robotique pour pouvoir acheter des épices. L’ère des négociations intenses avec Hamid le marchand Marrakchi est finie.

Je me rend ensuite à la marina, et sur ma route, j’ai eu des moments de doutes car je ne reconnais plus cette ville, plus d’arbres mais plus de gratte-ciels, plus de marocains mais plus de robots et plus d’endroits favoris mais seulement leurs souvenirs.

C’est bon , j’y suis enfin, je sens l’odeur marine. Je descends prête à savourer mes sardines cuites préférées. Ettttt non. La marina est devenue un port commercial. Mais où dois-je me rendre pour retrouver la vielle Rabat.

Je marche dans une direction fixe, c’est bon, je sais où me rendre. Arrivée à ma destination, je reconnais les murs blancs, les chaises bleus et vertes, les tables désagréables en forme triangulaire ainsi que le visage de mes anciens camarades qui sont devenus professeurs. Rien n’a changer au GSJC. Enfin si…À part un petit détail , Yassine étant devenu professeur qui torture les pauvres collégiens n’a plus sa moustache, mais sinon comme je l’affirmais, rien n’a changer au GSJC.

Je ne sais plus quoi penser de cette ville, qui a perdu sa culture, ses origines et son peuple. En tout cas, les bons souvenirs de l’ancienne Rabat resteront à jamais gravés dans mes pensées.

ELOUASBI Malak 2de B

Le rugby, bien plus que du sport

Le rugby peut paraître pour beaucoup comme un sport violent et peu attrayant. Cependant, au-delà de la compétitivité et de la performance physique, le rugby est un moment de partage, de rencontres et d’amitié.

Les joueurs du lycée Descartes se sont retrouvés à la gare d’Agdal, puis ont été rejoints par ceux qui allaient les mener à la victoire ; les deux entraîneurs, Vincent Chommeloux (alias « Le V ») et Nicolas N’Guyen, Nico pour les intimes.

La tension et l’appréhension de ne pas faire une bonne première impression et performance, régnaient parmi les membres de l’équipe. Une fois à l’aéroport, la peur est redescendue et le voyage pouvait commencer. Grâce à un simple ballon ovale, les premiers mots ont pu être échangés avec les joueurs, qui me posèrent leurs nombreuses questions sur ma présence parmi eux. Le vol lui aussi a été calme, certains on fait une sieste et d’autres parlaient tactique.

Le soir de notre arrivée, nous avons été répartis dans des familles d’accueil qui ont pu nous faire partager leur vie du quotidien au pays du jasmin. Quant à moi, le coach du Lycée Gustave Flaubert de La Marsa (LGF ou Lycée Cailloux), une équipe qui allait affronter le lycée Descartes durant le tournoi m’a accueillie. J’ai pu rencontrer ses joueurs, curieux eux aussi d’en apprendre plus sur notre vie dans un autre pays du Maghreb.

Ce soir-là, tous les joueurs se sont couchés tôt pour pouvoir se rendre sur le terrain et aller au « contact ». Le réveil, lui, était compliqué pour beaucoup et la sensation de vacances fût vite remplacée par l’objectif de tous les joueurs ; la victoire.

Après une visite d’un petit village côtier en banlieue de Tunis, les élèves sont montés danse bus en direction de Nabeul. Le bus était animé par les rires, blagues et par la musique. En arrivant devant l’hôtel, les premières chambres se formèrent et une fois les valises posées, il n’était pas encore temps de se reposer.

Les rugbymen et rugbywomen se préparaient pour leur premier entraînement de la rencontre la veille du début de la compétition. De mon côté, je suis allé à la rencontre des coachs, des organisateurs et des joueurs qui nous accueillaient en Tunisie, mais surtout des Jeunes Reporters Internationaux (JRI) tunisiens. Cette préparation avant le début du tournoi était cruciale, en effet le journalisme sportif et la couverture médiatique d’évènements sportifs est, la plupart du temps, un réel « casse-tête ». Sans une organisation minutieuse et une répartition des tâches parmi les JRI, beaucoup d’images et de moments peuvent êtres loupés. Nous nous sommes donc répartis les rôles et les taches à effectuer tout au long de la rencontre.

Après les entraînements, certains allèrent sur la plage ou visiter l’hôtel et d’autres ont pu faire une sieste bien méritée. La soirée a été plutôt calme et la fatigue du voyage se faisait encore ressentir par les joueurs. Tous se couchèrent tôt pour être en forme et prêts à donner tout ce qu’ils avaient dans le ventre.

Au réveil, pas un mot. Certains se préparaient pour les matchs qui allaient décider de leur classement et donc de leur chance de gagner, d’autres paraissait confiants et en profitèrent pour aller à la rencontre des autres équipes.

A 8h30 les élèves de Descartes firent un rapide briefing au bord de la piscine, le rêve. Mais la piscine allait rester vide jusqu’à la fin des matches, après l’effort le réconfort ! De toute façon tous étaient dans leur bulle ou écoutaient « le V » et ne faisaient même pas attention à cette dernière, presque tous…

Après ce briefing, il était temps de se rendre sur le terrain et se préparer pour le premier match. Descartes allait affronter LGF, les anciens détenteurs du titre de gagnant de la première édition du Tournoi de l’Oued.

Les premiers matchs se déroulèrent sans soucis. Dans certains camps régnait la joie et dans d’autre la tristesse des premières défaites. Garçons comme filles firent des matchs impressionnants et des actions digne d’un grand tournoi. Mais la journée n’était pas finie, en rentrant, les moins fatigués se ruèrent vers les toboggans aquatiques. Malgré l’eau froide et le vent, les glissades s’enchaînèrent.

Le lendemain au programme, les derniers matchs de poule et l’annonce des demi-finales. Tous se donnèrent à fond pour avancer dans le tournoi. Malgré les défaites, la bonne ambiance prit le dessus et en rentrant à l’hôtel ce soir-là, les équipes victorieuses firent la fête, mais pas trop, il faut garder des forces pour la dernière journée.

Le dernier jour, le stress était à son comble. Quand les premières demi-finales se finirent, un méchoui attendait les joueurs, qui étaient ravis de manger tous ensemble autour d’un même repas. Les finales féminines et masculines furent toutes deux un véritable spectacle, sur le terrain mais aussi en dehors. Pour finir les deux équipes de Nabeul remportèrent le tournoi.

Malgré les défaites, ce soir la, tout le monde était content et tous fêtèrent la fin de ce tournoi. Au final en rentrant au Maroc, nous avons tous gardé en mémoire les moments durant lesquels les élèves ont pu s’affronter mais aussi se réunir, autour d’un même sport, une même passion, le rugby.

BookTok – Le Graffiti Arabe – M’hammed Cherkaoui

Salut, voici joint mon BookTok sur le livre « Le Graffiti Arabe  » de Pascal Zoghbi

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