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Guerre d’Algérie : Le président français reconnaît l’implication de la France dans l’assassinat du militant indépendantiste Ali Boumendjel.

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Ali Boumendjel, avocat et militant politique du FLN avait été arrêté le 9 février 1957, pendant la bataille d’Alger. Ce nationaliste Algérien avait été défenestré du 6e étage d’un immeuble. Ce meurtre avait été maquillé en suicide par l’armée française, après que celle-ci l’est torturée.

Malika Boumendjel, veuve de l’avocat algérien Ali Boumendjel donne une interview en mai 2001 à son domicile à Puteaux (Hauts-de-seine), sur la mort de son mari lors de ses quarante-trois jours de détention par l’armée française, le 23 mars 1957. ERIC FEFERBERG / AFP

Le président Français lance son projet mémoriel sur la guerre d’Algérie. Quelques semaines après avoir reçu le rapport de Benjamin Stora, sur la période coloniale de la France en Algérie. Ce 2 mars (2021) Emmanuel Macron a reconnu « au nom de la France » que le militant Ali Boumendjel avait été « assassiné »  et « torturé » par l’armée Française. Des faits, qui se sont déroulé en 1957 en pleine guerre d’indépendance des trois départements Français d’Afrique du nord. Des informations rapportées aujourd’hui par les journaux , Valeurs actuelles et le Point.

La repentance Française, pour son histoire coloniale en Algérie. (Intertitre)

Le chef de l’Etat a reçu les quartes petits-enfants d’Ali Boumendjel pour leur délivrer son message. Un message que « Malika Boumendjel (veuve de la victime) ,décédée en 2020, aurait voulu entendre » selon les mots du communiqué de la présidence de la République (francaise) »
Cette démarche, lancée par Emmanuel Macron, n’est pas la 1re. En effet, en 2018 Emmanuel Macron « au nom de la république francaise »,avait annoncé que Maurice Audin, mathématicien et membre du PCA () disparu en 1957 avait été « torturé puis exécuté ou torturé à mort par des militaires français ».
Emmanuel Macron veut que « regarder l’histoire en face » pour permettre un apaisement des relation franco-algérienne et un rapprochement des deux rives de la méditéraéen.

d’après les informations relatées par les journaux « Le Monde » , « Le Figaro »  et « Le Point »

Une repentance bien Française (Intertitre)

« La génération des petits-enfants d’Ali Boumendjel doit pouvoir construire son destin, loin des deux ornières que sont l’amnésie et le ressentiment. C’est pour eux désormais, pour la jeunesse française et algérienne, qu’il nous faut avancer sur la voie de la vérité, la seule qui puisse conduire à la réconciliation des mémoires », ajoute l’Élysée. Toutefois, la nièce d’Ali Boumendjel, Fadela Boumendjel-Chitour, avait dénoncé un « mensonge de l’État (français) qui fut dévastateur ».

Certains politiques, voient plutôt un travail mémoriel à sens unique ou la France est dépeinte comme une nation nazifiée qui devrait se faire pardonner  de ses péchés. Puisque le gouvernement algérien défend les exactions de ses hommes durant la guerre d’Algérie et juge les actions (massacre d’Hel Halia) commissent par le FLN comme une nécessité pour l’indépendance de l’Algérie.

 

 

 

G.J

 

 

 


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